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Commission de toponymie

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Sainte-Anne-de-Bellevue
Sainte-Anne-de-Bellevue

Origine et signification Parmi les municipalités regroupées pour former la nouvelle ville de Montréal le 1er janvier 2002, se trouvait la ville de Sainte-Anne-de-Bellevue. Le 1er janvier 2006, celle-ci a été reconstituée. Le texte qui suit est celui qui décrivait cette ville avant le regroupement et il peut contenir des données qui n'ont pas été mises à jour.

La ville de Sainte-Anne-de-Bellevue occupe une position géographique privilégiée. En effet, située à l'extrémité ouest de l'île de Montréal, elle est baignée par divers plans d'eau populaires auprès de ceux qui pratiquent la navigation de plaisance. La proximité des lacs Saint-Louis et des Deux Montagnes assure le pittoresque au paysage annabellevois qui prend place entre Senneville et Baie-d'Urfé.

Dès le XVIIe siècle, en 1677, la paroisse de Saint-Louis-du-Bout-de-l'Île, parfois dénommée Saint-Louis-du-Haut-de-l'Île, était fondée et prenait la dénomination de Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Île en 1714. Cette appellation a été retenue pour le bureau de poste ouvert en 1835 et en partie pour la municipalité créée en 1845 sous le nom de Bout-de-l'Isle. Celle-ci comprenait la paroisse, abolie en 1847 et rétablie en 1855 comme municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-en-l'Isle-de-Montréal, telle qu'érigée canoniquement. Par la suite, la forme de Sainte-Anne-du-Bout-de-l'Isle, suivant la graphie ancienne du mot île – isle – allait être modifiée en 1878 pour la municipalité et en 1879 pour le bureau de poste en Sainte-Anne-de-Bellevue. La municipalité de village créée en 1878 accédait au titre de ville à compter de 1895 et annexait le territoire de la municipalité de paroisse en 1964. Baie-d'Urfé a été détachée de Sainte-Anne-de-Bellevue en 1911. La dénomination rappellerait, suivant Hormisdas Magnan, en premier lieu, l'intervention de la mère de Marie qui a sauvé, en 1712, d'une violente tempête de neige le sulpicien René-Charles de Breslay (1658-1735), curé de l'endroit de 1703 à 1719, bien que les biographes de cet ecclésiastique fassent peu de cas de cet événement. Quant à Bellevue, cette appellation évoque l'arrière-fief de Bellevue, concédé à Louis de Berthé (1643-?), sieur de Chailly et à son frère Gabriel, sieur de La Joubardière, en 1672; ils étaient, l'un comme l'autre, arrivés en Nouvelle-France avec le régiment de Carignan-Salières. De ces fiefs contigus aux lacs des Deux Montagnes et Saint-Louis, on disposait d'un panorama agréable aussi bien à l'est qu'à l'ouest. Ancien site portuaire important, Sainte-Anne-de-Bellevue fut le lieu d'habitation de Simon Fraser, explorateur du fleuve de Colombie-Britannique auquel il a donné son nom. On y retrouve le collège d'agriculture de l'Université McGill.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 2006-01-13

Spécifique Sainte-Anne-de-Bellevue

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Montréal

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Sainte-Anne-de-Bellevue (Ville)

Code géographique de la municipalité 66117

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 24' 13" -73° 57' 08"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.40385 -73.9524

Carte topographique 1/50 000 31H/05

Carte topographique 1/20 000 31H/05-0201

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