Origine et signification
Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 14 juin 2000. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Sainte-Marie-de-Monnoir et la ville de Marieville se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Marieville. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Sainte-Marie-de-Monnoir. L'histoire de ce coin de pays de la Montérégie, qui circonscrit le territoire de Marieville, à 10 km à l'ouest de Rougemont, commence véritablement à l'aube du XIXe siècle avec la fondation, en 1801, de la paroisse de Sainte-Marie-de-Monnoir dont le nom identifie le bureau de poste établi en ces lieux dès 1827. En 1832, on procédera à l'érection canonique de celle-ci et, en 1835, à son érection civile. Lors de l'établissement d'une municipalité de paroisse en 1845, on allait tout naturellement reprendre l'appellation paroissiale. Les Mariemonnois doivent leur gentilé à la seigneurie de Monnoir à laquelle appartenait la paroisse d'origine. Celle-ci, concédée à Claude de Ramezay, par le gouverneur Vaudreuil et l'intendant Raudot en 1708, sera connue « avec le nom du Monnoir », comme le précise l'acte de concession. Il appert que cette appellation proviendrait du nom d'un fief que le seigneur possédait en France. Jadis chef-lieu du comté de Rouville, Sainte-Marie-de-Monnoir joue désormais un rôle plus mineur dans la MRC du même nom. En 1863, elle comptait 4 500 âmes en regard des 1 200 habitants du village de Marieville, proportion aujourd'hui entièrement inversée. La municipalité du village de Marieville, devenue ville en 1905, a été détachée de Sainte-Marie-de-Monnoir en 1858.
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.