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Commission de toponymie

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N’est plus le nom officiel de ce lieu. Celui-ci s’appelle maintenant Deschambault-Grondines  - Nom officiel

Origine et signification Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 27 février 2002.

En effet, à cette date, les municipalités de Grondines et de Deschambault se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Deschambault-Grondines. Le nom Grondines a toutefois été préservé et il identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom.

Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Grondines.

Si la municipalité de Grondines, sise à mi-chemin entre Québec et Trois-Rivières dans la région de Portneuf, ne remonte qu'à 1984, il faut considérer qu'elle provient de la fusion de deux entités municipales, beaucoup plus anciennes. En effet, la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-des-Grondines ou Saint-Charles-des-Roches était instituée en 1855, alors que la municipalité du village au nom identique faisait l'objet d'une érection en 1912. Cependant, en 1845 on avait procédé à la création de la municipalité des Grondines, comprenant le territoire de la paroisse de Saint-Charles-de-Grondines, abolie deux ans plus tard.

Primitivement, la paroisse fondée en 1646 portait la dénomination de Saint-Charles-des-Roches en raison de l'abondance de cailloux sur les battures. Toutefois, c'est vers 1680, année de l'érection canonique de la paroisse, qu'il faut situer l'établissement des premiers colons sur une pointe qui s'avance dans le fleuve, entre Deschambault et Sainte-Anne-de-la-Pérade, laquelle occupait le fief concédé, en 1637, à la duchesse d'Aiguillon, pour le compte des Dames hospitalières de Québec, « au lieu dit des Grondines », suivant le texte de prise de possession de 1646.

Les Grondinois, qui habitent une paisible localité agricole, lieu de villégiature et centre de services, doivent leur nom, suivant Gédéon de Catalogne (1712), dans son rapport sur les seigneuries, au « grand nombre de battures de gros cailloux qui se trouvent au devant [de l'endroit], ce qui fait que, lorsqu'il vente, les eaux y font un grand bruit ».

Toutefois, l'explication de Benjamin Sulte, fournie beaucoup plus tard et suivant laquelle les cascades bruyantes de la rivière Sainte-Anne, sur le territoire initial de la seigneurie, auraient provoqué un bruit assimilable à un grondement, paraît également recevable. Il est établi que Samuel de Champlain lui-même, sensible au phénomène du bruit, a attribué cette appellation onomatopéique, qui figure sur une carte de 1632, reprise lors de la création du bureau de poste en 1836. Il s'agit d'un cas de grande stabilité toponymique, Les Grondines étant devenu graduellement Grondines, sans article.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Anciens noms officiels [ – ]

  • Deschambault  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 27 février 2002.

    En effet, à cette date, les municipalités de Deschambault et de Grondines se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Deschambault-Grondines. L'appellation Deschambault a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Deschambault.

    À 65 km à l'ouest de Québec et à environ 10 km de Grondines se situe la municipalité de Deschambault, localisée dans la partie sud de la MRC de Portneuf. La rivière Belle Isle baigne une partie de son territoire. L'actuelle agglomération a été constituée grâce au regroupement des municipalités de la paroisse de Saint-Joseph-de-Deschambault et du village de Deschambault concrétisé en décembre 1989.

    L'histoire deschambaultienne débute véritablement en 1713 avec la fondation de la paroisse de Saint-Joseph-de-Deschambault, érigée canoniquement en 1735. Celle-ci donnera son nom à la municipalité de paroisse créée en 1855, précédée en 1845 par la municipalité de Deschambault, abolie deux ans plus tard. En adoptant cette dénomination, on rappelait que saint Joseph, époux de la Vierge Marie, a toujours occupé une place de choix dans le cœur des Québécois, en tant que patron de la Nouvelle-France, puis du Canada. En outre, on soulignait que le territoire paroissial relevait de la seigneurie de Deschambault.

    D'abord concédée à Éléonore de Grandmaison et à son époux, François de Chavigny de Berchereau, en 1640, la seigneurie de Chavigny échoira à Jacques-Alexis de Fleury Deschambault (vers 1642-1715), qui épouse, en 1671, leur fille Marguerite et devient propriétaire de la seigneurie en 1683. Il donne son nom à son fief et s'efforcera de développer son domaine jusqu'en 1690. Cette appellation sera adjointe tant au bureau de poste établi en 1837 qu'à la municipalité de paroisse, puis à celle de village officiellement instaurée en 1951.

    Deux caractéristiques marquent le paysage local. D'une part, le cap Lauzon s'avance assez profondément dans le Saint-Laurent pour servir de repère aux navigateurs et, d'autre part, les sinuosités que le fleuve décrit à cet endroit reproduisent à échelle réduite celles qui marquent la région de Québec–Lévis–Île-d'Orléans. D'ailleurs, la position stratégique du cap Lauzon avaient incité le gouverneur James Murray à penser à y ériger une citadelle en 1761, laquelle fut plutôt construite à Québec. Les Deschambaultiens peuvent contempler un magnifique décor tout en s'adonnant à la chasse au canard sur les berges du fleuve, activité pour laquelle la municipalité a la réputation d'être un véritable paradis.

  • Grondines  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 27 février 2002.

    En effet, à cette date, les municipalités de Grondines et de Deschambault se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Deschambault-Grondines. Le nom Grondines a toutefois été préservé et il identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Grondines.

    Si la municipalité de Grondines, sise à mi-chemin entre Québec et Trois-Rivières dans la région de Portneuf, ne remonte qu'à 1984, il faut considérer qu'elle provient de la fusion de deux entités municipales, beaucoup plus anciennes. En effet, la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-des-Grondines ou Saint-Charles-des-Roches était instituée en 1855, alors que la municipalité du village au nom identique faisait l'objet d'une érection en 1912. Cependant, en 1845 on avait procédé à la création de la municipalité des Grondines, comprenant le territoire de la paroisse de Saint-Charles-de-Grondines, abolie deux ans plus tard.

    Primitivement, la paroisse fondée en 1646 portait la dénomination de Saint-Charles-des-Roches en raison de l'abondance de cailloux sur les battures. Toutefois, c'est vers 1680, année de l'érection canonique de la paroisse, qu'il faut situer l'établissement des premiers colons sur une pointe qui s'avance dans le fleuve, entre Deschambault et Sainte-Anne-de-la-Pérade, laquelle occupait le fief concédé, en 1637, à la duchesse d'Aiguillon, pour le compte des Dames hospitalières de Québec, « au lieu dit des Grondines », suivant le texte de prise de possession de 1646.

    Les Grondinois, qui habitent une paisible localité agricole, lieu de villégiature et centre de services, doivent leur nom, suivant Gédéon de Catalogne (1712), dans son rapport sur les seigneuries, au « grand nombre de battures de gros cailloux qui se trouvent au devant [de l'endroit], ce qui fait que, lorsqu'il vente, les eaux y font un grand bruit ».

    Toutefois, l'explication de Benjamin Sulte, fournie beaucoup plus tard et suivant laquelle les cascades bruyantes de la rivière Sainte-Anne, sur le territoire initial de la seigneurie, auraient provoqué un bruit assimilable à un grondement, paraît également recevable. Il est établi que Samuel de Champlain lui-même, sensible au phénomène du bruit, a attribué cette appellation onomatopéique, qui figure sur une carte de 1632, reprise lors de la création du bureau de poste en 1836. Il s'agit d'un cas de grande stabilité toponymique, Les Grondines étant devenu graduellement Grondines, sans article.

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