Origine et signification
Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 19 septembre 2001. En effet, à cette date, la municipalité du canton de Lytton et la municipalité de Montcerf se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de Montcerf-Lytton. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de canton. À la limite nord-ouest de la zone habitée de la région de la Gatineau, en Outaouais, au nord de Maniwaki dont elle est distante d'environ 25 km, on retrouve la municipalité du canton de Lytton, sur un territoire à la forme sensiblement losangée. Les principales entités de ces lieux sont la rivière Désert et le réservoir Baskatong au nord. Les Lyttonniens, qui tirent leur dénomination collective du canton proclamé en 1869 et de la municipalité établie 40 ans plus tard, en sont redevables ultimement à sir Edward George Bulwer (1803-1873), communément désigné comme lord Lytton of Knebworth, appellation parallèle à son titre de baron obtenu en 1843, ministre des Colonies anglaises en 1858 et 1859. Au cours de son mandat, il a aboli le monopole de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Son renom tient cependant davantage à son œuvre littéraire de laquelle émerge le célèbre roman The Last Days of Pompeii (Les Derniers jours de Pompéi), publié en 1834, universellement connu. Jadis, l'endroit répondait au nom de « Chute-Rouge », parce que deux familles du nom de McGee, avance-t-on, dont la majorité des membres arboraient une chevelure d'un roux flamboyant, s'étaient installées près d'une chute de la rivière Désert, où bientôt la construction d'une scierie et, plus tard, d'un moulin à farine donnera naissance à la localité. Un hameau perpétue cette appellation pétrie d'histoire.
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.