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Commission de toponymie

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Macamic

Origine et signification L'actuelle ville de Macamic a été créée le 6 mars 2002. Elle est issue du regroupement de la ville de Macamic et de la municipalité de Colombourg. Cette localité forestière et agricole du nord de l'Abitibi est un carrefour routier important vers La Sarre, au nord-ouest, Rouyn-Noranda, au sud, et Val-d'Or, au sud-est, dont elle est distante de 146 km.

Macamic a vu le jour en 1919 sous le statut de municipalité de village. Il devait être modifié en 1955 pour celui de ville. En 2001, elle était regroupée avec la municipalité de la paroisse de Macamic pour former la ville nouvelle de Macamic. La municipalité de paroisse avait d'abord été érigée comme municipalité des cantons unis de Royal-Roussillon-et-Poularies en 1918. La première partie de ce nom réfère au canton de Royal-Roussillon dans lequel elle se trouvait et qui rappelle l'un des régiments de l'armée de Montcalm. Créé en 1651; le régiment arrive en Nouvelle-France en 1756. La deuxième partie du nom de l'ancienne municipalité des cantons unis réfère au canton dont la dénomination rappelle le lieutenant-colonel François-Médard de Poularies (Poulharies, Poulhariez, Poulariès ou Poularié), commandant du régiment Royal-Roussillon. La municipalité de la paroisse adoptait en 1952 le nom Royal-Roussillon-de-Macamic. Enfin, en 1961, la dénomination Macamic était retenue; toutefois, elle était orthographiée fréquemment Makamik, comme l'a été celle du bureau de poste entre 1915 et 1949.

La présence de mines dans les environs a contribué au développement des lieux. Les pionniers de l'endroit, arrivés vers 1913, étaient originaires de Saint-Ignace-du-Lac, de Pierreville, de Stanfold, de Nicolet et de Shawinigan. Ils s'installèrent au sud du lac Macamic. En 1916, la paroisse de Saint-Jean-l'Évangéliste-de-Macamic était créée et érigée canoniquement deux ans plus tard.

Le lac Macamic occupe une large partie du canton de Royal-Roussillon et, avec la rivière Loïs, forme l'une des deux pièces majeures du réseau hydrographique local. En algonquin, l'appellation Makamik, attribuée sous sa variante Macamic à un lac et à cette ville de l'Abitibi, a pour signification castor boiteux; formée de makis, infirme, et d'amik, castor, cette dénomination souligne la forme qu'épouse vaguement le lac au bord duquel la ville se situe. Les Macamicois tirent leur subsistance principalement de l'industrie laitière et œuvrent surtout dans le domaine du bois (scierie).

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 2002-04-12

Spécifique Macamic

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Abitibi-Témiscamingue

Municipalité régionale de comté (MRC) Abitibi-Ouest

Municipalité Macamic (Ville)

Code géographique de la municipalité 87058

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 48° 45' 17" -79° 00' 04"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 48.75495 -79.00121

Carte topographique 1/50 000 32D/14

Carte topographique 1/20 000 32D/14-0102

Anciens noms officiels [ – ]

  • Colombourg  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 6 mars 2002. En effet, à cette date, la municipalité de Colombourg et la ville de Macamic se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Macamic. L'appellation Colombourg a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Colombourg. Cette municipalité abitibienne, située au sud-est de La Sarre, presque à la hauteur de Macamic, a primitivement reçu la pittoresque dénomination de Jument-Blanche, du nom de l'animal de Louis Ayotte, l'un des premiers colons à s'y installer en 1912. Cette appellation sera remplacée lors de l'érection municipale en 1926 par celle de Colombourg, modification graphique de Colon-Bourg, nom primitif de l'endroit, qui souligne l'apport des colons au développement de la municipalité. Cette dénomination identifiait le bureau de poste local dès 1921. Heureusement pour le gentilé officiel Colombourgeois que l'orthographe originelle n'ait pas été restituée! Variante : Sainte-Claire.

  • Macamic  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 13 juin 2001. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Macamic et la ville de Macamic se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Macamic. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de paroisse. En algonquin, l'appellation Makamik, attribuée sous sa variante Macamic à un lac, à une municipalité de paroisse et à une ville de l'Abitibi, situés entre Authier et Colombourg, a pour signification castor boiteux; formée de makis, infirme, et d'amik, castor, cette dénomination souligne la forme qu'épouse vaguement le lac au bord duquel la ville se situe. D'abord érigée comme municipalité des cantons unis de Royal-Roussillon-et-Poularies en 1918, nom du canton qui rappelle un régiment de l'armée de Montcalm créé en 1651 et qui arrive en Nouvelle-France en 1756, l'endroit prenait le nom de Royal-Roussillon-de-Macamic en 1952. Enfin, c'est en 1961 que la dénomination présente était retenue, orthographiée fréquemment Makamik, comme pour le nom du bureau de poste entre 1915 et 1949. La présence de mines dans les environs a par ailleurs contribué au développement des lieux. Les pionniers de l'endroit, arrivés vers 1913, originaire de Saint-Ignace-du-Lac, de Pierreville, de Stanfold, de Nicolet et de Shawinigan s'installent au sud du lac. En 1916, la paroisse de Saint-Jean-l'Évangéliste-de-Macamic était créée et canoniquement érigée deux ans plus tard. Le lac Macamic occupe une large partie du canton de Royal-Roussillon et, avec la rivière Loïs, forme l'une des deux pièces majeures du réseau hydrographique local. Variante : Hatherly.

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