Origine et signification
La nouvelle ville de Port-Cartier a été créée le 19 février 2003. Elle est issue du regroupement de la ville de Port-Cartier et de la municipalité de Rivière-Pentecôte. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Port-Cartier; nous vous invitons à consulter aussi la rubrique de l'ancienne municipalité de Rivière-Pentecôte. Ville portuaire de la Côte-Nord, implantée à 62 km au sud-ouest de Sept-Îles, Port-Cartier doit son existence à la nécessité, pour la compagnie Quebec Cartier Mining, d'expédier le minerai de fer extrait des gisements du lac Jeannine, près de l'ex-ville de Gagnon et de Fermont, à 300 km plus au nord. À cette fin, la compagnie fit construire une voie ferrée dans les années 1960. Avec la fermeture de Gagnon en 1985, l'entreprise a reporté son activité au mont Wright. D'ailleurs, le nom choisi, tout en rappelant le souvenir de Jacques Cartier, premier explorateur officiel du Canada, veut davantage souligner le rôle déterminant de la puissante compagnie minière dans le développement de la ville. En des temps reculés, à l'époque où les coureurs de bois parcouraient la contrée, l'endroit était baptisé Portage-des-Mousses, connu chez les Innus sous le nom Massek Kupitaken, en raison de la présence de chutes sur la rivière aux Rochers, qui nécessitaient un portage d'environ 3 km. En 1915, le colonel Robert R. McCormick (1880-1955), propriétaire du journal Chicago Tribune, visite Rivière-aux-Rochers, dont le nom est tiré du cours d'eau relevé par Champlain en 1603, pour en jauger le potentiel forestier. Une scierie est construite en 1918 et une usine d'écorçage de l'Ontario Paper Company en 1920. Celle-ci s'installe dans le secteur ouest de Rivière-aux-Rochers, appelé Shelter Bay, nom attribué au bureau de poste ouvert en 1916. En 1955, une forte limitation des coupes de bois va entraîner la fermeture de l'usine. Ayant reçu son nom et son statut de ville en 1959, Port-Cartier voit la Quebec Cartier Mining, société minière à l'origine, en partie, de la dénomination municipale, aménager un port de mer artificiel creusé dans le roc. Les Portcartois ont connu la prospérité grâce aux activités portuaires qui ont hissé leur port au 3e rang au Québec pour le tonnage manipulé. Des investissements importants sur le plan industriel et dépassant le milliard de dollars au cours des années 1960-1980 ont mérité à Port-Cartier le titre de Ville Milliard. En 1965, était créée, à proximité, la réserve faunique de Port-Cartier–Sept-Îles, dans les bassinsdes rivières Pentecôte et aux Rochers. Ce territoire de 6 422 km², qui compte beaucoup de conifères et une réserve de castors, attire nombre d'amateurs de la nature à Port-Cartier.
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
Date d'officialisation
2003-05-07
Spécifique
Port-Cartier
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Type d'entité
Ville
Région administrative
Côte-Nord
Municipalité régionale de comté (MRC)
Sept-Rivières
Municipalité
Port-Cartier (Ville)
Code géographique de la municipalité
97022
Latitude Longitude (coord. sexagésimales)
50° 01' 07"
-66° 52' 31"
Latitude Longitude (coord. décimales)
50.01878
-66.87538
Carte topographique 1/50 000
22J/02
Carte topographique 1/20 000
22J/02-0101