Origine et signification À la toute fin de la Première Guerre mondiale, dans la vallée de la Matapédia, entre Sainte-Irène et Saint-Moïse, était ouverte une mission baptisée Saint-Cléophas, laquelle accédait au statut de paroisse en 1921. Cependant, un groupe de colons avaient, dès 1908, effectué des démarches auprès de l'évêque de Rimouski, monseigneur André-Albert Blais, pour fonder une paroisse identifiée comme Notre-Dame-des-Prés. Le prélat avait alors estimé qu'il s'agissait d'un geste prématuré. Le nom retenu pour la paroisse, repris lors de l'érection municipale en 1921, souligne le travail de l'abbé Joseph-Cléophas Saindon (1866-1941), premier curé de la paroisse voisine de Sainte-Marie-de-Sayabec (1896-1941), desservant de la paroisse à compter de 1918. Le saint remémoré, disciple du Christ, voit sa fête célébrée le 25 septembre suivant le calendrier liturgique. La renommée de cette modeste municipalité est assurée par le Centre Naturanimo, zoo largement fréquenté par les gens de la vallée de la Matapédia et dont les Saint-Cléophassiens tirent une légitime fierté. L'économie locale repose surtout sur l'exploitation forestière et l'agriculture. On y retrouve également de nombreuses érablières.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.