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Commission de toponymie

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Rouyn-Noranda

Origine et signification La nouvelle ville de Rouyn-Noranda a été créée le 1er janvier 2002. Elle est issue du regroupement des municipalités d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que des villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Rouyn-Noranda; nous vous invitons à consulter aussi les rubriques des autres anciennes municipalités. Cette entité administrative comprend maintenant les territoires des municipalités de Saint-Guillaume-de-Granada, depuis le 13 décembre 1995, de Lac-Dufault, depuis le 29 janvier 1997 et de Beaudry, depuis le 9 février 2000.

Métropole de la région administrative de l'Abitibi-Témiscamingue, Capitale nationale du cuivre, Pont qui unit l'Abitibi et le Témiscamingue, tels sont les principaux titres sous lesquels on désigne couramment cette ville du Nord-Ouest québécois. Située à 107 km à l'ouest de Val-d'Or, elle doit son existence à la réunion des territoires de Rouyn et de Noranda (érigés comme villes autonomes en 1927 et 1926) en 1986. Rouyn est d'abord née en 1926 comme village minier, grâce à la venue de plusieurs entrepreneurs forestiers qui s'installent, vers 1920, dans le canton proclamé en 1916. Puis se développe une ville-champignon par suite d'une course vers l'or qui débute en 1922, attirant de nombreux pionniers sur les rives du lac Osisko, surtout en 1924, à environ 40 km à l'est de la frontière ontarienne. Son nom se veut un hommage à Jean-Baptiste de Rouyn, capitaine de Rouyn, membre du régiment Royal-Roussillon en 1759, qui s'illustre lors de la bataille de Sainte-Foy en 1760. Rouyn a reçu la croix de Saint-Louis. Il retournera par la suite mourir en France. Quant à Noranda, elle se développera grâce à la découverte, de l'autre côté du lac Osisko, d'une mine par le prospecteur Edmund Horne, en 1911, laquelle portera le nom de son découvreur, dénomination bientôt modifiée en Noranda. Cette appellation résulte de la contraction de Nord et Canada qui, à l'origine, devait prendre la forme de Norcanda, mais se mue en Noranda par suite de la négligence d'un imprimeur distrait. Les deux entités constituantes initiales comportent leurs caractéristiques : Rouyn, plus commerciale, est le siège de nombreux bureaux de l'Administration tandis que Noranda, plus industrielle et résidentielle, était au début réservée aux cadres de la mine de cuivre et d'or, épuisée en 1972. Aujourd'hui, les villes jumelles comme on les surnommait, marient leurs richesses respectives dont témoignent les immenses cheminées de Minéraux Noranda qui surplombent la ville. Cette fusion intime s'exprime également par le gentilé Rouynorandien, adopté le 26 mars 1990, de plus en plus usité, pour supplanter les appellations de Rouynois et de Norandiens. Le secteur de Saint-Guillaume-de-Granada, situé au sud de la ville, compte un certain nombre de lacs dont les plus importants demeurent les lacs Bruyère et Vallet. Au milieu des années 1930, quelques familles en provenance du diocèse d'Ottawa s'installent sur un territoire abitibien bientôt considéré comme paroisse sous le nom de Saint-Guillaume-de-Granada (1935), même si l'érection canonique n'en sera effective qu'en 1968. La municipalité officiellement établie en 1978 reprendra la même dénomination, quoique le bureau de poste soit connu sous celle de Granada depuis 1936. Un des rares noms de saints qui émaillent la carte de la MRC de Rouyn-Noranda, Saint-Guillaume-de-Granada évoque saint Guillaume le Grand (vers 755-812), homme politique et militaire de l'époque de Charlemagne dont la chanson de geste La Chanson de Guillaume rappelle les hauts faits en le baptisant Guillaume d'Orange ou Guillaume au Court Nez. Granada, appellation exotique dont le gentilé Granadois avait été tiré, fait allusion à une ville de l'Espagne méridionale, en Andalousie, qui servait de raison sociale à la Granada Gold Mines, qui entreprend des travaux sur le site municipal en 1927. L'extraction d'or s'effectuera de 1930 à 1937. On peut établir que pour le secteur de Lac-Dufault, au nord de la ville, le premier habitant des lieux, mis à part les Algonquins qui venaient y chasser l'été, fut un travailleur forestier. Il s'y construisit un camp de bois rond près du lac en 1933. Des pionniers s'y installent à compter de 1934 et un bureau de poste portant le nom de Lac-Dufault est ouvert en 1947. La municipalité de Lac-Dufault a été créée sur le plan administratif, à titre de municipalité de village, en 1980. Le patronyme « Dufault », a également été attribué dès 1916 au lac et à la rivière qui baignent les lieux, en l'honneur de Sergius Dufault, un ancien sous-ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries du Québec qui a joué un rôle de premier plan dans le développement régional entre 1887 et 1925. Il fut membre de la Commission de géographie du Québec de 1917 à 1923. Le Lac Dufault, passablement étendu et parsemé de nombreuses îles, d'où son nom primitif Lake of Islands, se situe au cœur de la zone la plus populeuse de l'Abitibi. Quant au territoire de Beaudry, il a été peuplé dès le début des années 1930 par des colons séduits par le plan Vautrin d'accession à la propriété en Abitibi. Du nom du ministre de la Colonisation dans le gouvernement Taschereau, Irénée Vautrin, ce plan a favorisé, de 1934 à 1937, le retour à la terre grâce à un effort financier majeur et il a permis l'ouverture de 36 nouvelles paroisses de colonisation. La municipalité de Beaudry a été officiellement érigée en 1979. Beaudry, qui a entraîné le gentilé Beaudryen, souligne l'importance et le dévouement du père Stanislas Beaudry (1863-1941), oblat de Marie-Immaculée, qui a apporté aux premiers colons les secours de la religion. Cet ecclésiastique demeure célèbre à titre de fondateur de Notre-Dame-du-Nord (Abitibi-Témiscamingue) où il a œuvré de 1896 à 1903. Kepepamatisite, le voyageur, était le surnom algonquin de ce missionnaire. Variante : Noranda-Nord. Voir: Dufault, Lac.

Date d'officialisation 2002-01-24

Spécifique Rouyn-Noranda

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Abitibi-Témiscamingue

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Rouyn-Noranda (Ville)

Code géographique de la municipalité 86042

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 48° 14' 14" -79° 01' 01"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 48.2373 -79.01701

Carte topographique 1/50 000 32D03

Carte topographique 1/20 000 32D03 -0202

Anciens noms

  • Arntfield  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Arntfield a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité d'Arntfield. À l'origine, vers 1920, cette partie du canton de Beauchastel de l'Abitibi-Témiscamingue portait le nom de Provencher, en rappel d'Arthur Provencher qui tenait en ces lieux une maison de pension, des écuries de même qu'un petit magasin. En 1925, un prospecteur américain, Frederick S. Arntfield, attribue son patronyme à la mine d'or qu'il vient de découvrir, la Arntfield Gold Mines Ltd. Vu la présence du gisement, exploité de 1934 à 1942, l'appellation Arntfield, source également du gentilé Arntfieldois, s'applique au village qui ne sera constitué en municipalité qu'au début de 1980. Le village actuel, qui compte quelque 400 habitants, tire parti économiquement de la jonction de quelques routes, dont l'une mène à Rouyn-Noranda, une autre en Ontario.

  • Beaudry  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 9 février 2000. En effet, à cette date, la municipalité de Beaudry et la ville de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Beaudry a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Beaudry. Le territoire de Beaudry a été peuplé dès le début des années 1930 par des colons séduits par le plan Vautrin d'accession à la propriété en Abitibi. Du nom du ministre de la Colonisation dans le gouvernement Taschereau, Irénée Vautrin, ce plan a favorisé, de 1934 à 1937, le retour à la terre grâce à un effort financier majeur et il a permis l'ouverture de 36 nouvelles paroisses de colonisation. Située à proximité du lac Montbeillard, à peu de distance au sud-ouest de Rouyn-Noranda, la municipalité de Beaudry a été officiellement érigée en 1979. Beaudry, qui a entraîné le gentilé Beaudryen, souligne l'importance et le dévouement du père Stanislas Beaudry (1863-1941), oblat de Marie-Immaculée, qui a apporté aux premiers colons les secours de la religion. Cet ecclésiastique demeure célèbre à titre de fondateur de Notre-Dame-du-Nord (Abitibi-Témiscamingue) où il a œuvré de 1896 à 1903. Kapepamatisite, le voyageur, était le surnom algonquin de ce missionnaire.

  • Bellecombe  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Bellecombe, d'Arntfield, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Bellecombe a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Bellecombe. Le canton abitibien de Bellecombe, situé au sud de Rouyn-Noranda et proclamé en 1920, est à l'origine de la dénomination d'une municipalité créée en 1978. Cette appellation, comme nombre d'autres en terre abitibienne, rappelle le souvenir d'un militaire du XVIIIe siècle. Il s'agit dans ce cas-ci de Guillaume-Léonard de Bellecombe (1714-1785), capitaine des grenadiers au régiment Royal-Roussillon et, plus tard, gouverneur de Pondichéry, colonie des Indes. Les Bellecombiens ont le privilège d'avoir vu fonder dans leur municipalité le Cercle Lacordaire régional, le 20 janvier 1946, quelques années après l'établissement de la paroisse de Sainte-Agnès-de-Bellecombe, en 1936. Il s'agissait, à ce moment-là, du plus important mouvement d'abstinence des boissons alcoolisées en Amérique du Nord.

  • Cadillac  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda ainsi que les municipalités d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Cadillac a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Cadillac. La municipalité de Cadillac, érigée en 1940 comme village minier, a été créée par le ministère des Mines qui désirait forcer le regroupement des squatters qui s'installaient un peu partout près des sites miniers. Elle tire son appellation du nom d'un canton de l'Abitibi, proclamé en 1916, et a obtenu le statut de ville en 1948. Elle se situe à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest d'Amos et à une distance équivalente à l'est de Rouyn-Noranda. Lors de sa création, elle répondait à la dénomination d'O'Brien, raison sociale d'une mine d'or de la région découverte en 1911, propriété du sénateur M. J. O'Brien, de Toronto. À l'instar de quelques municipalités abitibiennes, tant le nom du canton que celui de la ville célèbrent la mémoire d'Henri Preissac d'Estignac de Cadillac, officier au régiment de Berry rattaché à l'armée du général Montcalm, qui a pris part, entre autres, à la bataille des Plaines d'Abraham. L'industrie minière, notamment celle du fer et du molybdène, assure aux Cadillacois leur subsistance. La majorité des mines voisines sont situées le long de la faille minéralisée de Cadillac, repérée pour la première fois dans le canton dont elle tire son appellation. Variante : Petit-Canada.

  • Cléricy  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Cléricy, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Cléricy a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Cléricy. D'Alembert, à l'ouest, et Saint-Norbert-de-Mont-Brun, à l'est, constituent les territoires limitrophes de cette municipalité abitibienne, distante de moins de 10 km au nord de Rouyn-Noranda. La rivière Kinojévis demeure le cours d'eau majeur de cet espace. L'activité minière, en 1926, marque les débuts de cette localité et la fondation, la même année, de la paroisse de Saint-Joseph-de-Cléricy dont l'érection canonique ne surviendra qu'en 1960. La véritable vague colonisatrice remonte à 1935 avec l'arrivée d'un groupe de pionniers de Saint-Joseph-de-Beauce, dont le lieu de provenance inspirera la dénomination de la municipalité officiellement créée en 1978 sous le nom de Saint-Joseph-de-Cléricy. La localité naissante se développe autour de la voie ferrée et du dépôt de marchandise. Toutefois, en 1998, la dénomination courante, Cléricy, supplante la première appellation pour dorénavant désigner officiellement la municipalité. Ce nom provient de l'identification cantonale (1907) et honore le souvenir d'Honoré-Louis de Cléricy, militaire à partir de 1742, capitaine du régiment de Languedoc de l'armée de Montcalm en 1757, qui recevra une compagnie entière l'année suivante. Bien que certains vestiges miniers subsistent encore, la période faste à cet égard se situe entre 1926 et 1939, alors que pas moins d'une dizaine de mines étaient exploitées successivement ou simultanément.

  • Cloutier  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Cloutier, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Cloutier a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Cloutier. Sise sur une pointe du quadrilatère qu'elle forme avec les municipalités de Beaudry et de Bellecombe ainsi qu'avec le hameau de Saint-Roch, Cloutier constitue la dernière municipalité de la ceinture rurale de Rouyn-Noranda, au-delà de laquelle s'étend le Témiscamingue. D'abord identifiée autrefois sous le nom de Fréchette, provenant de la dénomination d'un petit lac avoisinant, Cloutier a reçu, lors de son érection en 1979, le patronyme de monseigneur François-Xavier Cloutier (1848-1934), troisième évêque du diocèse de Trois-Rivières (1899-1934), appellation qui identifiait le bureau de poste local depuis 1936. Ce qui explique le recours à ce prélat trifluvien, c'est en quelque sorte un retour aux sources, car la paroisse de Saint-Ignace-de-Fréchette, berceau de la future municipalité, a été fondée par des familles de la région de la Cité de Laviolette en 1935.

  • D'Alembert  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de D'Alembert, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation D'Alembert a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de D'Alembert. Si la municipalité de D'Alembert n'a vu le jour sur un plan officiel qu'en 1980, des défricheurs s'y étaient installés dès 1939, époque de la création officielle de la paroisse de Saint-Christophe. Adjacente à Lac-Dufault, elle se situe près de Destor et de Rouyn-Noranda. La dénomination municipale, également attribuée au bureau de poste ouvert en 1956 et anciennement orthographiée Dalembert, rappelle la mémoire d'un capitaine du régiment Royal-Roussillon, tout comme celle de Dufresnoy, nom porté un temps par la municipalité. Une baie, un lac et une rivière portent le nom D'Alembert, en Abitibi. Voir : Dufresnoy (canton).

  • Destor  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Destor, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Destor a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Destor. Ce nom de lieu rappelle la mémoire de Jean-Henri d'Estorc ou Destor, capitaine de la compagnie d'Estorc, du régiment Royal-Roussillon de l'armée de Montcalm. Cette dénomination a été retenue par le ministre des Terrres et Forêts, en 1907, pour identifier un canton de l'Abitibi proclamé en 1916, un bureau de poste qui a existé entre 1936 et 1969, puis une municipalité érigée en 1981. Celle-ci est située à environ 30 km au nord de Rouyn-Noranda, entre Sainte-Germaine-Boulé et Saint-Norbert-de-Mont-Brun. Les premiers Destorois, venus de Notre-Dame-du-Rosaire et de Saint-Grégoire-de-Montmorency, se sont installés dès 1935 sur ce territoire, à la faveur du plan Vautrin, suivant lequel de nombreux avantages étaient consentis aux colons qui acceptaient de s'implanter en Abitibi, dans le cadre du projet mis de l'avant par le ministre de la Colonisation dans le gouvernement Taschereau, Irénée Vautrin. La municipalité a été établie près de la ligne ferroviaire reliant Duparquet à la gare de Davangus, qui tire son nom de Dave Angus, découvreur et promoteur de la mine Beattie qui recelait un important gisement d'or et d'argent. Aujourd'hui, Davangus identifie un lieu-dit. Sur le plan religieux, la paroisse de Saint-François-de-Sales-de-Destor sera canoniquement érigée en 1954. Voir : Davangus (lieu-dit).

  • Évain  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités d'Évain, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, de McWatters, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Évain a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité d'Évain. La première tentative de colonisation de cette municipalité du Témiscamingue, située à l'ouest de la grande banlieue de Rouyn-Noranda, remonte au début des années 1930. Comme pour la majorité des autres agglomérations témiscamiennes, c'est l'ouverture de plusieurs mines, fermées par la suite, qui a attiré les premiers habitants, dont plusieurs étaient des squatters occupant des lots illégalement. Désignée longtemps sous le nom Boischatel, ou Beauchastel, selon la graphie que devait prendre quelques années plus tard l'appellation du canton où on la retrouve, cette agglomération allait être officiellement établie en 1948 sous le nom Évain, repris de celui du bureau de poste ouvert en 1936. En 1954, une portion du territoire fut érigée en municipalité de village sous le même nom, les deux entités devant fusionner en 1976 pour former la municipalité d'Évain telle que nous la connaissons présentement. Vers 1955, de nombreuses discussions ont été suscitées par la découverte de l'absence d'accent aigu dans la signature du père Evain; l'usage a toutefois maintenu ce signe diacritique. C'est en effet en hommage au père Isidore Evain (1868-1931) que la municipalité a été dénommée, celui-ci ayant exercé son ministère évangélisateur chez les Algonquins à la fin du XIXe siècle. Cet oblat a parcouru infatigablement les vastes contrées du Nord québécois. Les Évainois habitent un village à fonction résidentielle et agricole qui a été affublé jadis d'un surnom qui témoigne d'un passé difficile et courageux : on l'appelait Colonie de 30¢ parce que, en 1935, les travailleurs gagnaient 1,60$ par jour et que, sur ce montant, ils déposaient 1,00$ à titre de réserve pour la famille et payaient 0,30$ de pension; ils ne disposaient donc que d'un surplus de 0,30$, d'où le titre.

  • Lac-Dufault  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 29 janvier 1997. En effet, à cette date, la municipalité de Lac-Dufault et la ville de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Lac-Dufault a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Lac-Dufault. Bornée au sud par la ville de Rouyn-Noranda, dans le sud-ouest de l'Abitibi, la petite localité de Lac-Dufault existe sur un plan administratif, à titre de municipalité de village, depuis 1980 seulement, bien que l'on ait des preuves irréfutables que les Algonquins venaient y chasser l'été, il y a longtemps. Le premier habitant des lieux fut un travailleur forestier qui s'est construit un camp de bois rond près du lac en 1933. Des pionniers s'y installent à compter de 1934 et un bureau de poste portant le nom de Lac-Dufault est ouvert en 1947. Le patronyme Dufault, a également été attribué dès 1916 au lac et à la rivière qui baignent les lieux, en l'honneur de Sergius Dufault, un ancien sous-ministre de la Colonisation, des Mines et des Pêcheries du Québec qui a joué un rôle de premier plan dans le développement régional entre 1887 et 1925. Il fut membre de la Commission de géographie du Québec de 1917 à 1923. Le lac Dufault, passablement étendu et parsemé de nombreuses îles, d'où son nom primitif Lake of Islands, se situe au cœur de la zone la plus populeuse de l'Abitibi. Il constitue la source d'eau potable unique pour les municipalités de Rouyn-Noranda, de Lac-Dufault et de Saint-Guillaume-de-Granada. Voir : Dufault, Lac.

  • Lac-Montanier  (Territoire non organisé)

  • Lac-Surimau  (Territoire non organisé)

  • McWatters  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de McWatters, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de Montbeillard, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation McWatters a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipaltié de McWatters. Installée dans la grande banlieue de Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, la localité de McWatters a vu le jour en 1932, bien qu'elle n'ait été érigée en municipalité qu'en 1979 sous le nom de Kinojévis, transformé en McWatters en 1981. La dénomination primitive de cet endroit, qui appartient en partie au canton de Joannès et en partie à celui de Rouyn, remonte au mot algonquin kinogewich, mauvais brochet, de kino, brochet, et ich, mauvais, méprisable. On a voulu ainsi marquer l'importance locale de la rivière Kinojévis, qui coule à peu de distance au nord, phénomène que les citoyens désiraient ancrer profondément dans leur patrimoine en adoptant le nom collectif de Jévissois. Le village a pris forme en 1932 grâce à la McWatters Gold Mines qui y construit des usines à proximité des mines d'or qu'elle exploitera très activement jusqu'en 1944. À la fois l'appellation de la compagnie et celle de la municipalité honorent la mémoire d'un prospecteur qui a découvert les lieux au début des années 1930, Dave McWatters, dont le patronyme a été amputé d'un t lors de l'adoption du nom du bureau de poste en 1936, restitué par la Commission de toponymie en 1986.

  • Montbeillard  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Montbeillard, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Mont-Brun et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Montbeillard a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Montbeillard. À 36 km au sud-ouest de Rouyn-Noranda, entre Arntfield au nord et Rollet au sud, dans la région du Témiscamingue, a été implantée sur 3,6 km² la municipalité de Montbeillard. Tout comme pour bon nombre de municipalités de ce coin de pays, cette dénomination a été retenue pour commémorer le souvenir d'un militaire, Fiacre-François Potot de Montbeillard (Semur-en-Auxois, France, 1723 – Semur-en-Auxois, France, 1778), membre d'une mission spéciale mandatée en 1757 pour renforcer l'artillerie. Arrivé au Canada en 1759, très près du général Montcalm, il était le véritable rédacteur du journal de ce dernier. Il a pris part à la bataille des Plaines d'Abraham (septembre 1759) et à l'attaque de l'année suivante (printemps 1760) contre Québec. Il retourne en France en 1760 où il termine sa carrière. Cette appellation identifie tant le canton établi officiellement en 1920 que la municipalité érigée en 1980 sur le territoire de l'ancienne paroisse de Saint-Augustin-de-Montbeillard, créée comme mission en 1932 et qui, aujourd'hui, n'occupe qu'une partie du canton. Un lac porte également cette dénomination. Ouvert à la colonisation en 1932, époque du vaste défrichement de l'Abitibi, Montbeillard a vu arriver par vagues des groupes de chômeurs originaires de Montréal, de Hull et de Trois-Rivières et se transformer insensiblement en d'authentiques Montbeillardois.

  • Mont-Brun  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Mont-Brun, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard et de Rollet ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Mont-Brun a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Mont-Brun. Cette vaste municipalité du canton de Cléricy couvre plus de 515 km² et se situe immédiatement au nord de McWatters et de Cadillac, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Rouyn-Noranda, à l'est de Cléricy et de Destor, en Abitibi. Peu peuplée, elle compte plusieurs lacs ainsi que les rivières Cléricy et Kinojévis, et elle constitue la principale voie d'accès au parc de conservation d'Aiguebelle (1985), territoire qui, depuis 1945, avait le statut de réserve de chasse et de pêche. Avec une superficie de plus de 243 km², le parc attire les amateurs de pêche, de chasse, de raquette, de ski de fond, de randonnée pédestre. À l'origine, l'endroit portait le nom de Clay Hill ou Clay Rapid, attribué par les prospecteurs en raison de la nature du sol composé d'argile brune (clay), notamment, un imposant monticule sis près de la rivière Cléricy. Par suite de la traduction de ce mot en français par l'abbé Arthur Nadeau, fondateur de la paroisse, le bureau de poste ouvert en 1937 et portant l'appellation Clay Hill voit celle-ci modifiée en Mont-Brun vingt ans plus tard. Ainsi, la dénomination de la municipalité créée en 1978, Saint-Norbert-de-Mont-Brun, résulta-t-elle de l'amalgame du nom du bureau de poste et de celui de la paroisse de Saint-Norbert établie en 1947. Dans ce dernier cas, le site de l'église ayant été désigné le 6 juin, jour de la fête de saint Norbert (vers 1080-1134), l'appellation devait s'imposer d'elle-même. En 1997, les autorités municipales décidèrent de changer le nom de la municipalité pour Mont-Brun, désignation qui était devenue courante localement, et qui a toujours identifié le bureau de poste. Défrichée par des forestiers à compter de 1920, Mont-Brun fut colonisée par des familles venues de Québec, Montmagny, Kamouraska, Beauce et Dorchester à partir de 1936. Les Montbrunois, majoritairement agriculteurs, se découvrent une vocation de mineurs de nos jours.

  • Rapides-des-Cèdres  (Territoire non organisé)

  • Rollet  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Rollet, d'Arntfield, de Bellecombe, de Cléricy, de Cloutier, de D'Alembert, de Destor, d'Évain, de McWatters, de Montbeillard et de Mont-Brun ainsi que les villes de Cadillac et de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Rollet a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Rollet. Considéré comme le premier village de colonisation fondé dans la région du Témiscamingue durant la crise économique des années 1930, Rollet prend place à 45 km au sud-ouest de Rouyn-Noranda, entre Rémigny, au sud, et Cloutier ainsi que Montbeillard, au nord. À l'origine, il n'existe qu'une mission, Sainte-Monique (1932), qui deviendra la paroisse de Sainte-Monique-de-Rollet en 1967. La municipalité, créée en 1979, empruntera au bureau de poste (1933) et à la paroisse son nom Rollet, en l'honneur de Marie Rollet, morte à Québec en 1649, épouse de Louis Hébert, premier colon de la Nouvelle-France. Celle-ci arrive de Paris en 1617, avec Louis et trois enfants, et se consacre au soin des malades et à l'instruction des jeunes Amérindiens. En 1631, elle se remarie à Guillaume Hubou, et sa maison deviendra, de 1632 à 1649, le foyer de plusieurs jeunes Amérindiens confiés aux Jésuites. Jadis, l'endroit portait les noms de Rivière-Solitaire, du nom du cours d'eau qui traverse les lieux, de Rivière-Ennuyante et de Lonely River, création des commerçants de fourrure anglais. Cette appellation trouve son équivalent dans l'algonquin Gashkemindamowino Sipi, rivière ennuyante, parce qu'elle est longue et étroite, sans variété, aux rivages plats et à l'eau dormante. D'ailleurs, la romancière Marie Le Franc a donné ses lettres de noblesse à l'endroit qui a servi de cadre à son roman La Rivière Solitaire, paru en 1934, qui illustre la vie des premiers colons rolletiens. La principale industrie locale est une fabrique de touilles ou petits bâtonnets de bois pour brasser le café, tirés du bouleau.

  • Saint-Guillaume-de-Granada  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 13 décembre 1995. En effet, à cette date, la municipalité de Saint-Guillaume-de-Granada et la ville de Rouyn-Noranda se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Rouyn-Noranda. L'appellation Saint-Guillaume-de-Granada a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Guillaume-de-Granada. Ce territoire, aux délimitations tourmentées, occupe pratiquement le centre de la MRC de Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue. Limitée au nord par la ville de Rouyn-Noranda et au sud par la municipalité de Bellecombe, cette entité municipale compte un certain nombre de lacs dont les plus importants demeurent les lacs Bruyère et Vallet. Au milieu des années 1930, quelques familles en provenance du diocèse d'Ottawa s'installent sur un territoire abitibien bientôt considéré comme paroisse sous le nom de Saint-Guillaume-de-Granada (1935), même si l'érection canonique n'en sera effective qu'en 1968. La municipalité officiellement établie en 1978 reprendra la même dénomination, quoique le bureau de poste soit connu sous celle de Granada depuis 1936. Un des rares noms de saints qui émaillent la carte de la MRC de Rouyn-Noranda, Saint-Guillaume-de-Granada évoque saint Guillaume le Grand (vers 755-812), homme politique et militaire de l'époque de Charlemagne dont la chanson de geste La Chanson de Guillaume rappelle les hauts faits en le baptisant Guillame d'Orange ou Guillaume au Court Nez. Granada, appellation exotique dont le gentilé Granadois a été tiré, fait allusion à une ville de l'Espagne méridionale, en Andalousie, qui servait de raison sociale à la Granada Gold Mines, qui entreprend des travaux sur le site municipal en 1927. L'extraction d'or s'effectuera de 1930 à 1937.

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