Origine et signification Les premiers défricheurs proviennent du comté de Berthier; ils se sont installés sur l'emplacement actuel de la municipalité en 1913 et fondèrent la mission de Saint-Philippe-de-La Reine l'année suivante. Ils furent bientôt rejoints par des gens provenant des comtés de Champlain, de Maskinongé, de Portneuf et de la Beauce. D'abord érigée comme municipalité des cantons unis de La Reine-et-Desmeloizes-Partie-Ouest en 1917, cette entité devenait la municipalité de La Reine en 1949. Cette dernière fusionnait, en 1981, à la municipalité du village homonyme établie en 1922 en conservant son nom, dont on a tiré le gentilé La Reinois. 
Le nom de la municipalité désigne également la rivière qui sillonne son territoire et le canton dans lequel elle se trouve. Ce nom fait référence au régiment de la Reine. Créé en 1634, ce dernier a notamment servi sous les ordres de Montcalm à la bataille de Carillon (1758) et lors du siège de Québec (1759). Ce nom régimentaire souligne l'importance de la reine Anne d'Autriche (1601-1666), épouse de Louis XIII. En 1634, on est en pleine guerre de Trente Ans (1618-1648); Anne d'Autriche, la future régente de Louis XIV, son fils, bénéficie alors des appuis militaires de Philippe IV, son frère, le roi d'Espagne. Point surprenant qu'un régiment ait été identifié à ce moment-là à son titre de reine. Jadis une gare, dénommée Okiko, identifiait également l'agglomération. Les Algonquins appellent aujourd'hui la rivière La Reine Okikadosag Sibi. Cette dénomination signifie la rivière du cyprès ou du pin gris.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.