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Commission de toponymie

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Trois-Rivières
Mad8baloden (Ville)  - Variante traditionnelle autochtone

Origine et signification La nouvelle ville de Trois-Rivières a été créée le 1er janvier 2002. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Pointe-du-Lac et des villes de Cap-de-la-Madeleine, de Sainte-Marthe-du-Cap, de Saint-Louis-de-France, de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest. Trois-Rivières a été implantée au confluent du Saint-Laurent et du Saint-Maurice, presque à mi-chemin entre Québec et Montréal. Métropole de la Mauricie, Cité de Laviolette, Capitale mondiale du papier, autant de titres qui soulignent le rôle tant historique qu'économique ou administratif qu'a joué et que joue toujours cette ville qui compte parmi les plus anciennes au Québec et au Canada. Le nom descriptif qui lui a été dévolu, et dont on a tiré le gentilé « Trifluvien », a d'abord identifié la rivière Saint-Maurice, dite alors « Rivière des Trois Rivières », puis a été transféré au lieu habité fondé à la demande de Champlain - que plusieurs considèrent comme le véritable fondateur de l'endroit - par le sieur Laviolette en 1634, en y établissant un fort dont il assure le commandement de 1634 à 1636. Cet emplacement est déjà connu à l'époque de Jacques Cartier qui s'y arrête en octobre 1535. Ce lieu avait été visité par François Gravé Du Pont qui, peu avant 1599, avait songé à en faire un poste de traite. Ce dernier reçoit son nom avant la fin du XVIe siècle, car il figure sur une carte de la Nouvelle-France dressée par Guillaume Levasseur en 1601 et possiblement sur des documents légèrement antérieurs. Ainsi que le rapporte le père Paul Le Jeune dans sa Relation de 1635, le motif d'attribution de ce toponyme reposerait sur la morphologie particulière des lieux : « Les François ont nommé ce lieu les Trois Riuieres, pource qu'il sort des terres vn assez beau fleuue, qui se vient dégorger dans la grande Riuiere de sainct Laurens par trois principales emboucheures, causées par plusieurs petites Isles, qui se rencontrent à l'entrée de ce fleuue, nommé des Sauuages Metaberoutin ». En somme, la dénomination « Trois-Rivières » constitue en quelque sorte une « imposture », puisqu'il ne s'agit que d'une rivière, constat que l'ingénieur militaire français Louis Franquet effectuait, dès 1752, dans ses Voyages et Mémoires sur le Canada en ces termes : « Le nom de cette ville semble indiquer que trois rivières y affluent, tandis qu'il n'y a que celle de St. Maurice qui forme quatre isles à son débouché dans le fleuve St. Laurent, où elle se confond par trois passages qui ont donné lieu à son étimologie ». En fait, il s'agit d'un delta à trois branches ou chenaux, avec deux îles principales. La rivière Saint-Maurice a donné naissance à ce delta qui remonte passablement loin, à l'époque assez lointaine (10 à 15 000 ans) où il se jetait dans la mer Champlain, dont les retraits successifs sont marqués par une série de terrasses correspondant aux anciens rivages. En abénaquis moderne, on dénomme les lieux « Madôbalodenik », au sens mystérieux d'à la fin, chez Loden (nom d'un homme)! Ce poste est desservi, dès 1615, par les Récollets. La paroisse de L'Immaculée-Conception-des-Trois-Rivières sera érigée canoniquement en 1678 et civilement en 1722. Quoique les limites de la ville aient été établies par une proclamation royale en 1792, il faudra attendre en 1845 pour que soit officiellement érigée la municipalité de Trois-Rivières. L'année suivante, on procédait à la scission du territoire réparti entre la ville de Trois-Rivières, qui fera l'objet d'une nouvelle érection en 1855, et la municipalité de Trois-Rivières abolie en 1847. Première localité du Canada à posséder une industrie lourde avec l'ouverture des Forges du Saint-Maurice en 1733, quoique celles-ci n'étaient pas à l'époque situées dans la localité de Trois-Rivières - le secteur des Forges étant cependant intégré à Trois-Rivières en 1961 -, Trois-Rivières continuera son expansion pour atteindre son apogée industrielle au milieu du XIXe siècle grâce à l'exploitation forestière. Bien qu'un violent incendie ait presque entièrement détruit la ville en 1908, les Trifluviens lui redonnent sa place grâce à leur courage et à leur ténacité. De nos jours, cette ville portuaire demeure un centre industriel et commercial important, doté d'un évêché, d'un centre universitaire, l'Université du Québec à Trois-Rivières (1969) et d'un arrondissement historique classé depuis 1964. Le célèbre explorateur Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye (1685-1749) et celui qui fut premier ministre du Québec de 1936 à 1939, puis de 1944 à 1959, Maurice Le Noblet Duplessis (1890-1959), demeurent les fils les plus illustres de Trois-Rivières. Signalons qu'au XIXe siècle, comme on l'écrivait aux XVIIe et XVIIIe siècles, on accompagnait presque systématiquement la dénomination de la ville de l'article initial « Les », « Les Trois-Rivières », et qu'on traduisait fréquemment, même parfois encore de nos jours, en « Three Rivers », appellation portée par le bureau de poste local de 1763 à 1906. Elle a alors été modifiée sous la dénomination « Trois-Rivières ». Le pont Laviolette a permis d'articuler l'influence de Trois-Rivières sur une partie de la rive sud du fleuve (Bécancour et Nicolet), ce qui a entraîné la création des dénominations « Cœur-du-Québec » et « Mauricie-Bois-Francs ». Toutefois, depuis 1997, cette partie du territoire québécois s'articule autour de deux régions administratives, soit la Mauricie et le Centre-du-Québec. Avec le mouvement de jumelage, Trois-Rivières entretient des liens amicaux avec Tours en France et Sarnia en Ontario.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 2002-01-24

Spécifique Trois-Rivières

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Mauricie

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Trois-Rivières (Ville)

Code géographique de la municipalité 37067

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 46° 20' 35" -72° 32' 36"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 46.34308 -72.54339

Carte topographique 1/50 000 31I07

Carte topographique 1/20 000 31I07 -0102

Variante traditionnelle autochtone

  • Mad8baloden (Ville)

    Mad8baloden est le nom que les Abénakis, ou W8banakiak en langue abénakise, utilisent pour désigner la ville dont le nom officiel est Trois-Rivières.
    Mad8baloden signifie « à la fin ».

Anciens noms officiels

  • Cap-de-la-Madeleine  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les villes de Cap-de-la-Madeleine, de Sainte-Marthe-du-Cap, de Saint-Louis-de-France, de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Trois-Rivières. L'appellation Cap-de-la-Madeleine a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Cap-de-la-Madeleine. À proximité de Trois-Rivières s'élève un cap dénommé au XVIIe siècle Cap des Trois-Rivières. En 1651, l'abbé Jacques de La Ferté de La Madeleine, abbé de Sainte-Marie-Madeleine de Châteaudun, en France, concède aux Jésuites un terrain sur ledit cap ainsi qu'une seigneurie nommée Seigneurie de La Madeleine, qu'il avait reçue des Cent-Associés en 1636. Le nom de Cap de la Madeleine marque la reconnaissance de ce don. Pour ce qui est de la seigneurie, son étendue était considérable, soit 50 km sur 100 km, et plusieurs fiefs et seigneuries en furent graduellement détachés dont celle des Grondines, en 1637, et celle du Cap-de-la-Madeleine, en 1651 (10 km sur 100 km). La municipalité de paroisse créée en 1855 répond au nom de Sainte-Marie-Madeleine et il faudra attendre jusqu'en 1918 pour qu'elle reçoive son identification et son statut présents. À cet égard, on note l'existence de nombreuses variantes graphiques anciennes : Magdeleine, Magdelaine, Magdelen(n)e, etc. Même si les Madelinois sont prospères grâce au papier et au textile, c'est encore au sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap que la ville doit sa grande renommée. Institué dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce lieu de pèlerinage demeure l'un des plus importants en Amérique du Nord et justifie le surnom de Cité mariale attribué à Cap-de-la-Madeleine. La dénomination courante de l'endroit depuis 1651, date de la fondation de la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine, est Le Cap, auquel on ajoute dès la concession -de-la-Madeleine. Cap-de-la-Madeleine a conclu un accord de jumelage avec Châteaudun en France et Red Deer en Alberta. Voir : Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine (municipalité).

  • Pointe-du-Lac  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, la municipalité de Pointe-du-Lac et les villes de Cap-de-la-Madeleine, de Sainte-Marthe-du-Cap, de Saint-Louis-de-France, de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Trois-Rivières. L'appellation Pointe-du-Lac a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Pointe-du-Lac. Cette municipalité est née de la fusion de la municipalité de la paroisse de La Visitation-de-la-Pointe-du-Lac (1855) – précédée, en 1845, de celle de La Pointe-du-Lac, abolie en 1847 –, et de celle de Pointe-du-Lac (1928) intervenue en 1978. La municipalité de paroisse reprenait, pour sa part, le nom de la paroisse religieuse créée en 1722, laquelle comprenait la seigneurie de la Pointe-du-Lac, le fief de Tonnancour et une partie du fief Gatineau. C'est d'ailleurs à cette époque que les pionniers pointe-du-laquois ont commencé à défricher le territoire. La première mention historique de cette dénomination remonte à 1656 alors que Pierre Boucher (1622-1717), gouverneur de Trois-Rivières, concède à son gendre Étienne Seigneuret et à Jean Sauvaget la « terre de la Pointe du lac St-Pierre ». L'appellation descriptive évoque une pointe sablonneuse qui donne sur l'extrémité nord-est du lac Saint-Pierre et sur laquelle la localité est construite, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Trois-Rivières et à environ 20 km de Louiseville. Anciennement, les lieux ont successivement porté le nom de Tonnancour, en l'honneur de René Godefroy de Tonnancour (1669-1738), fils du deuxième seigneur de la Pointe-du-Lac, Louis Godefroy de Normanville, ainsi que celui de village Sainte-Geneviève. Les Abénaquis, pour leur part, identifient l'endroit Ôbômkôntek, camp de la pointe de sable blanc. On y observe une large pratique des sports nautiques depuis quelques années et des puits de gaz naturel y sont également en exploitation. Le site a autrefois comporté une importance stratégique, car des troupes y stationnaient et on y avait aménagé des redoutes et des casernes.

  • Sainte-Marthe-du-Cap  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les villes de Sainte-Marthe-du-Cap, de Cap-de-la-Madeleine, de Saint-Louis-de-France, de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Trois-Rivières. L'appellation Sainte-Marthe-du-Cap a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Sainte-Marthe-du-Cap. La municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine (Magdeleine dans la Gazette officielle) a vu le jour en 1915, par suite du détachement d'une partie du territoire de la municipalité de la paroisse de Sainte-Marie-Madeleine-du-Cap-de-la-Madeleine, qui allait devenir, en 1918, la ville de Cap-de-la-Madeleine. La dénomination municipale témoigne éloquemment des origines territoriales de la municipalité, car, d'une part, Sainte-Marthe a été choisie parce que, dans les Évangiles, Marthe et Marie de Béthanie sont sœurs et que, d'autre part, du-Cap, qui sous-entend de-la-Madeleine, constitue le nom de la municipalité mère. En outre, l'abbé Jacques La Ferté de La Madeleine, qui concède aux Jésuites, en 1651, la seigneurie qui porte son nom, était connu en Nouvelle-France sous le nom de l'abbé de La Madeleine, surtout. Il avait le titre abbatial de Sainte-Marie-Madeleine dans le diocèse de Rouen. Le choix du gentilé Marthelinois, effectué au début de 1989, reflète parfaitement le lien qui existe entre Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe-du-Cap puisqu'il se compose de Marthe et du suffixe -linois tiré de Madelinois, nom collectif des citoyens de Cap-de-la-Madeleine. Le minerai de fer découvert dans la région dès 1668 a permis à l'économie locale de se développer grâce à son exploitation entre 1890 et 1967 et ce, parallèlement à l'activité agricole à laquelle se livraient les premiers colons jusqu'à ces dernières années. Le 18 décembre 1993, la municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap-de-la-Madeleine devenait la municipalité de Sainte-Marthe-du-Cap, dont le statut de municipalité était changé pour celui de ville le 14 mars 1998. Précisons que la ville de Sainte-Marthe-du-Cap, située dans la région de Trois-Rivières, est bornée au sud par le fleuve Saint-Laurent. Voir : Cap-de-la-Madeleine (ville).

  • Saint-Louis-de-France  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les villes de Saint-Louis-de-France, de Cap-de-la-Madeleine, de Sainte-Marthe-du-Cap, de Trois-Rivières et de Trois-Rivières-Ouest ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Trois-Rivières. L'appellation Saint-Louis-de-France a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Saint-Louis-de-France. Cette municipalité de la région trifluvienne a été implantée à 11 km au nord de Trois-Rivières, entre les rivières Champlain et Saint-Maurice, à l'ouest de la municipalité de la paroisse de Saint-Maurice, d'où les pionniers louisfranciens sont originaires. La dénomination de cette entité municipale a été empruntée à celle de la paroisse érigée canoniquement en 1903 et civilement en 1904, par suite de son détachement de la paroisse de Saint-Maurice. On avance que saint Louis (1214-1270) étant le premier titulaire de l'ancienne mission des Vieilles-Forges (1740), de laquelle Saint-Louis-de-France relevait jadis, rebaptisée en 1921 Saint-Michel-Archange-des-Forges, parfois Saint-Michel-Archange-des-Vieilles-Forges, c'est pour ce motif que son nom a été transplanté à la paroisse sur le territoire de laquelle les Forges du Saint-Maurice commençaient leurs activités en 1738. Canonisé en 1297, Louis IX démontra un grand esprit de paix et de piété. Cependant, on a peut-être également tenu compte du fait que l'évêque de Trois-Rivières, monseigneur Laflèche (1818-1898), à qui des requêtes ont été soumises pour ouvrir une nouvelle paroisse, avait pour prénom Louis-François. Suivant une autre explication, Saint-Louis-de-France constituerait un calque de Saint-Louis-des-Français, nom de l'église nationale française de Rome. Cette dénomination a toujours impressionné les nombreux ecclésiastiques canadiens qui ont visité Rome ou y ont étudié. Par ailleurs, plusieurs fils de roi ont porté le nom ou le titre de Louis de France, mais aucun n'a été sanctifié, semble-t-il. Anciennement, la forme courante Saint-Louis-de-Champlain et dénomination du bureau de poste local entre 1902 et 1967 – allusion à l'ancien comté – pouvait être relevée. Au cours des années 1930, plusieurs fermes spécialisées dans la culture du tabac jaune ont vu le jour, bien que l'agriculture ait largement dominé l'économie louisfrancienne. De nos jours, la rapide augmentation de la population de même que la large urbanisation du territoire ont incité les autorités municipales à requérir le statut de ville, octroyé par le gouvernement en juillet 1993.

  • Trois-Rivières-Ouest  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les villes de Trois-Rivières-Ouest, de Cap-de-la-Madeleine, de Sainte-Marthe-du-Cap, de Saint-Louis-de-France et de Trois-Rivières ainsi que la municipalité de Pointe-du-Lac se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Trois-Rivières. L'appellation Trois-Rivières-Ouest a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Trois-Rivière-Ouest. Comme son nom l'indique, cette municipalité constitue le prolongement du territoire de la ville de Trois-Rivières en direction sud-ouest. Elle a pour limite ouest la municipalité de Pointe-du-Lac. Née en 1855 comme municipalité de la paroisse de Trois-Rivières, Three Rivers comme le porte le texte officiel, elle recevra son nom actuel en 1963, préféré à des suggestions de type anthroponymique comme Radisson, Chavigny ou Godefroy. Le territoire ouestrifluvien demeure riche du point de vue historique, car plusieurs parties de la ville ont été le théâtre de batailles dès les débuts de la Colonie, notamment le secteur de Pointe-aux-Ormes, ancien poste missionnaire où les Iroquois ont commis quelques assassinats. Sur le plan économique, Trois-Rivières-Ouest subit l'influence de Trois-Rivières où œuvrent la majorité de ses citoyens. Banlieue de Trois-Rivières, sans véritable développement autonome, sa croissance résulte de son importante voisine.

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