Chroniques
Arène de boxe
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Il y a 400 ans, le 8 juillet 1621, naissait ce cher Jean de La Fontaine, dont les fables allégoriques ont bercé notre enfance.
En cette période estivale, nous vous proposons une chronique légère et ludique. Examinons la popularité, dans la toponymie du Québec, des animaux de quatre fables de La Fontaine.
Savez-vous pourquoi la Ville de Mont-Tremblant, dans les Laurentides, a attribué l’appellation Impasse des Cigales à l’une de ses voies de communication? Parce que cette voie est située à proximité d’une ligne électrique qui émet un son s’apparentant, par sa constance, au chant d’une cigale. C’est là un bel exemple de l’adéquation entre un nom et le lieu qu’il désigne.
Fait amusant, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on trouve un lac des Grenouilles, où il y a beaucoup de grenouilles, mais aucun poisson! La forme de ce lac pourrait suggérer une grenouille se préparant à sauter.
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Comment rendre hommage à quelqu’un dans une désignation toponymique sans le nommer? Val-David, dans les Laurentides, a trouvé! Elle a attribué l’appellation Rue du Renard-et-du-Corbeau à l’une de ses voies de communication. Par le titre de l’une de ses fables, Jean de La Fontaine est ainsi honoré.
Relevons que la forme du lac du Lièvre Couché, sur la Côte-Nord, s’apparente à celle d’un lièvre allongé. On distingue bien son oreille droite pointue, dans la partie nord-ouest du lac.
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Au final, la cigale bohème et le lièvre présomptueux ont gagné tout comme l’imposant bœuf et le rusé renard.
En terminant, notons que le nom d’une rue à Sherbrooke ainsi que ceux d’une rue et d’un parc public à Gatineau rappellent le souvenir de Jean de La Fontaine (1621-1695).
Chronique parue le 19 août 2021.
Date de la dernière mise à jour : 2021-09-15