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Commission de toponymie

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Havre des Canadiens
Pakushipanukusht (Havre)  - Variante traditionnelle autochtone

Origine et signification Le havre des Canadiens, dont le nom paraît sur les cartes depuis 1934, se situe 2 km au nord-ouest de Natashquan. Il découpe le littoral sur 2 km, de la pointe Collas à l'embouchure du ruisseau du Havre des Canadiens; se dernier se déverse dans le fond ensablé du havre. De petites anses et des plages se retrouvent sur le littoral nord du havre borné à l'ouest par l'île Louis et au sud par l'île aux Américains. La désignation viendrait de la présence d'une famille de francophones de l'Ontario installée dans le secteur au début du XXe siècle. On les appelait Canadiens pour ainsi les distinguer des familles du village, d'origine acadienne.

Date d'officialisation 1968-12-05

Spécifique Canadiens

Générique (avec ou sans particules de liaison) Havre des

Type d'entité Havre

Région administrative Côte-Nord

Municipalité régionale de comté (MRC) Minganie

Municipalité Natashquan (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 98025

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 50° 11' 40" -61° 50' 56"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 50.19444 -61.84889

Carte topographique 1/50 000 12K/04

Carte topographique 1/20 000 12K/04-0201

Variante traditionnelle autochtone

  • Pakushipanukusht (Havre)

    Pakushipanukusht est le nom que les Innus de Nutashkuan, ou Nutaskuaniunnuat en innu-aimun (c’est-à-dire en langue innue), utilisent pour désigner l’échancrure dont le nom officiel est Havre des Canadiens. Ce havre du golfe du Saint-Laurent se situe 2 km au nord-ouest de Natashquan, sur la Côte-Nord. Il découpe le littoral sur 2 km, de la pointe Collas à l’embouchure du ruisseau du Havre des Canadiens. De petites anses et des plages se trouvent sur le littoral nord du havre, borné à l'ouest par l'île Louis et au sud par l'île aux Américains.

    Pakushipanukusht signifie « passage entre deux terres, à sec » » et fait référence à la possibilité de passer à pied d’un point à l’autre du rivage, sans se mouiller. Selon les Innus de Nutashkuan, le havre s’assèche tellement en été, qu’à marée basse, ses contours peuvent être difficiles à discerner.

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