Origine et signification Le nom de cette voie de communication rappelle le souvenir de Joseph Mercier dit Lajoie (Repentigny, 1813?–1884), propriétaire d'une partie des terres qui longeaient le côté est où elle fut construite. Très impliqué dans sa communauté, Joseph Mercier a été conseiller scolaire, maire puis conseiller municipal. Il est le descendant de Charles Mercier dit Lajoye, grenadier du Régiment de Berry qui participa à plusieurs batailles lors de la guerre de la Conquête. Après la capitulation de Montréal en 1760, il resta au pays et s'installa sur une terre située dans l'actuelle municipalité de Le Gardeur.

Les recherches actuelles tendent à démontrer l'importance historique de ce chemin comme voie de colonisation. Il permettait, entre autres, aux censitaires de se rendre au moulin banal de Saint-Ours, située sur la presqu'île où était situé une partie du domaine seigneurial. Une mention du nom Ligne-Mercier, pour désigner ce chemin, apparaît dans certains actes officiels de la municipalité de Saint-Roch en 1864.