Origine et signification
Le terme « fabrique », emprunté au latin fabrica - « atelier » - désigne depuis la fin du XIVe siècle une corporation - le conseil de fabrique - formée pour acquérir, construire, aménager, entretenir et gérer les biens nécessaires à l'exercice de la religion catholique romaine. Le conseil se compose du curé (ou du desservant) du lieu qui, nommé d'office, en assuma longtemps la présidence, et de laïcs appelés marguilliers. En Nouvelle-France, ces derniers étaient élus par les paroissiens ou choisis par un groupe de marguilliers, anciens et nouveaux. Fabrique identifie également l'ensemble des biens meubles (mobilier, matériel d'entretien, autres) ou immeubles (cimetière et terrains divers, église, presbytère et autres édifices), ainsi que des revenus appartenant à une paroisse, une desserte, voire une mission catholique. Adoptée en 1824, une législation scolaire - dite Loi des écoles de fabriques - autorisait celles-ci à créer et à soutenir des écoles élémentaires, réservées aux seuls catholiques. Le résultat ne se révéla pas très concluant puisque moins de 50 nouvelles écoles virent le jour en quatre ans. Aujourd'hui, de nombreuses fabriques disparaissent en raison de la fermeture d'autant de paroisses, résultat de la désaffection des Québécois pour la pratique religieuse institutionnelle. L'usage en toponymie maintient toutefois le terme « Fabrique » car de nombreuses entités, très majoritairement administratives (dont des voies de communication et des circonscriptions électorales municipales) portent ce nom.
Date d'officialisation
1982-03-04
Spécifique
Fabrique
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Rue de la
Type d'entité
Rue
Région administrative
Chaudière-Appalaches
Municipalité régionale de comté (MRC)
Les Appalaches
Municipalité
Saint-Pierre-de-Broughton (Municipalité)
Code géographique de la municipalité
31135
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, rue de la Fabrique
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Rue de la Fabrique
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