Origine et signification
Le nom de cette voie de communication est inspiré par le nom d'un théâtre d'été anciennement situé sur son parcours. Fondé en 1958 par Georges Delisle (1920-2010), le théâtre La Fenière a été le premier théâtre d'été permanent au Québec et la quatrième plus ancienne institution théâtrale professionnelle de la province. Pour ne pas devoir attendre chaque fois qu'une salle soit libre pour jouer, Georges Delisle ose louer une grange et l'aménage en théâtre pouvant recevoir jusqu'à 150 spectateurs. Les collègues de Montréal vont vite faire de même, car le public prend goût à ces soirées de comédies théâtrales à la campagne. Après cinq étés, pour répondre à la demande croissante, La Fenière achète une grange centenaire à L'Ancienne-Lorette et la transforme en vrai théâtre avec de petites loges et surtout une salle de 350 places, auxquelles 50 autres sièges peuvent être ajoutés au bout des rangées. Entre 1958 et 1987, année où il cède la direction de son théâtre à ses collègues Marielle Kirouac et Yvon Sanche, c'est quelque 125 pièces qui prennent l'affiche avec comme interprètes deux générations de jeunes artistes d'ici. Des pièces d'auteurs québécois réussiront finalement à séduire le directeur qui n'a jamais caché son faible pour le répertoire français ayant fait ses preuves. Georges Delisle a aussi travaillé à la télévision de Québec avec René Arthur, au cinéma dans Les Plouffe de Roger Lemelin et au Trident dans Charbonneau et le Chef. Un incendie majeur ravagea les lieux en 2012. Mentionnons que le mot « fenière » est l'ancienne appellation pour « fenil » : un lieu où l'on conserve le foin.
Date d'officialisation
1987-06-25
Spécifique
Fenière
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Rue de la
Type d'entité
Rue
Région administrative
Capitale-Nationale
Municipalité régionale de comté (MRC)
Hors MRC
Municipalité
L'Ancienne-Lorette (Ville)
Code géographique de la municipalité
23057
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, rue de la Fenière
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Rue de la Fenière
|