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Commission de toponymie

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N’est plus le nom officiel de ce lieu. Celui-ci s’appelle maintenant Rue de Faribault  - Nom officiel

Origine et signification Cet odonyme rappelle la mémoire d'Arthur Buies (1840-1901) né à Montréal. Se trouvant en Europe en 1860, il s'enrôla dans les troupes de Garibaldi et combattit pour la cause de l'unité italienne. Dès son retour à Montréal, en 1862, il entreprit ses études en droit et devint avocat en 1866. Sa vraie vocation se trouvait cependant dans le journalisme et les lettres. La Lanterne, fondée en 1868, dura moins d'une année, mais fut très remarquée par son opposition très vive à George-Étienne Cartier et par son anticléricalisme, qui fit comparer Buies à Voltaire. L'Indépendant, publié pendant quelques mois en 1870, comportait au début une page en anglais et trois pages en français. Libéral et anticlérical, Le Réveil, organe radical de l'Institut canadien, commença à paraître en mai 1876, mais ne résista pas à la sévère interdiction de l'archevêque Taschereau dès l'automne de cette même année. Sa rencontre avec le curé Labelle, en 1879, allait réorienter complètement la carrière de Buies, qui s'intéressa dès lors à la colonisation et publia plusieurs ouvrages de portée géographique sur les régions du Québec, notamment le Saguenay et le lac Saint-Jean, l'Outaouais supérieur, les Laurentides, la vallée de la Matapédia. Très soucieux de la qualité de la langue, il publia plusieurs opuscules sur les anglicismes et la terminologie. Buies fut en outre un ardent apôtre de l'histoire et de la géographie dans les programmes scolaires.

Ancien nom officiel

  • Rue Arthur-Buies

    Cet odonyme rappelle la mémoire d'Arthur Buies (1840-1901) né à Montréal. Se trouvant en Europe en 1860, il s'enrôla dans les troupes de Garibaldi et combattit pour la cause de l'unité italienne. Dès son retour à Montréal, en 1862, il entreprit ses études en droit et devint avocat en 1866. Sa vraie vocation se trouvait cependant dans le journalisme et les lettres. La Lanterne, fondée en 1868, dura moins d'une année, mais fut très remarquée par son opposition très vive à George-Étienne Cartier et par son anticléricalisme, qui fit comparer Buies à Voltaire. L'Indépendant, publié pendant quelques mois en 1870, comportait au début une page en anglais et trois pages en français. Libéral et anticlérical, Le Réveil, organe radical de l'Institut canadien, commença à paraître en mai 1876, mais ne résista pas à la sévère interdiction de l'archevêque Taschereau dès l'automne de cette même année. Sa rencontre avec le curé Labelle, en 1879, allait réorienter complètement la carrière de Buies, qui s'intéressa dès lors à la colonisation et publia plusieurs ouvrages de portée géographique sur les régions du Québec, notamment le Saguenay et le lac Saint-Jean, l'Outaouais supérieur, les Laurentides, la vallée de la Matapédia. Très soucieux de la qualité de la langue, il publia plusieurs opuscules sur les anglicismes et la terminologie. Buies fut en outre un ardent apôtre de l'histoire et de la géographie dans les programmes scolaires.

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