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Commission de toponymie

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Saint-Charles-sur-Richelieu

Origine et signification Cette paisible municipalité montérégienne, située à 15 km au nord-est de Belœil, rappelle de par le constituant Richelieu, la présence de cette importante voie d'eau à l'ouest du territoire de la paroisse mère. Le village existe depuis fort longtemps puisqu'on y a publié un journal, L'Echo du Pays, de 1833 à 1836, auquel succédera Le Glaneur en 1836-1837. Saint-Charles-sur-Richelieu a connu des heures troublées en 1837, lorsque 4 à 5 000 Patriotes y ont tenu une importante réunion en octobre, dans le cadre du soulèvement de cette époque contre le pouvoir anglais. C'est à cet endroit que s'est tenue le 23 octobre la fameuse Assemblée des Six Comtés, la plus importante de toute cette année- là. Papineau, Nelson, Chénier, Rodier, Dorion... s'y trouvaient et on y adopta treize résolutions qui incitèrent les autorités à procéder à des arrestations quelques semaines plus tard et furent l'occasion du célèbre Mandement de monseigneur Lartigue. En novembre, ils devaient subir une cinglante défaite, assortie de l'incendie d'une partie du territoire par les troupes de Wheterall. Jadis, les lieux répondaient au nom de Debartzch, en rappel de Pierre-Dominique Debartzch (1782-1846), seigneur de l'endroit de 1811 à 1845. Fondée en 1740 sous la dénomination de Saint-Louis, la paroisse de Saint-Charles-Borromée recevait officiellement cette appellation en 1825, à l'occasion de son érection canonique. Cependant, Saint-Charles est dans la toponymie de cette région au moins depuis 1764, Marcel Trudel signalant un curé Lataille à Saint-Charles. En 1770, un acte de vente de la seigneurie de l'Île-aux-Cerfs à Jean Jenisson parle du «fief et seigneurie de Saint- Charles». Un acte de foi et hommage de 1803 signale le «fief et seigneurie de Saint-François Leneuf dit Saint-Charles». En retenant cette dénomination, on a peut-être voulu célébrer la mémoire de Charles Huault de Montmagny (vers 1583-vers 1653), deuxième gouverneur de la Nouvelle-France (1636-1648), qui a notamment dressé les plans de la Haute-Ville de Québec. On lui est en outre redevable d'avoir fait bâtir, en 1642, un fort à l'embouchure de la rivière Richelieu, qui constitue la limite ouest de la municipalité. Le cours d'eau a tour à tour porté les appellations de Rivière aux Iroquois, Sorel et Chambly avant de recevoir sa dénomination présente qui figure dans le nom du bureau de poste établi en 1822 sous la forme anglaise St. (Saint) Charles River Richelieu, par la suite Saint-Charles-Richelieu (1850), puis Saint-Charles-sur-Richelieu à une date inconnue. Quant à la municipalité, d'abord établie en 1845 comme Saint-Charles de la Rivière Chambly, elle est abolie en 1847 et rétablie en 1855 comme municipalité de la paroisse de Saint-Charles. En 1924, une partie de son territoire sera détachée pour créer la municipalité du village de Saint-Charles-sur-Richelieu. Les deux municipalités se regroupent à nouveau le 22 mars 1995. Le gentilé Charlerivain, choisit en 1986, est toujours utilisé.

Date d'officialisation 1995-05-29

Spécifique Saint-Charles-sur-Richelieu

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Municipalité

Région administrative Montérégie

Municipalité régionale de comté (MRC) La Vallée-du-Richelieu

Municipalité Saint-Charles-sur-Richelieu (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 57057

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 41' 00" -73° 11' 00"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.68333 -73.18333

Carte topographique 1/50 000 31H/11

Carte topographique 1/20 000 31H/11-0202

Anciens noms officiels

  • Saint-Charles  (Municipalité de paroisse)

  • Saint-Charles-sur-Richelieu  (Municipalité de village)

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