Origine et signification
Cette voie de communication se trouve à Granby, en Estrie. Son nom rappelle le souvenir de Ferdinand Foch (1851-1929), maréchal français.
Notice biographique
Ferdinand Foch (Tarbes, France, 1851 – Paris, France, 1929) est un maréchal français qui a mené les forces alliées à la victoire lors de la Première Guerre mondiale en tant que commandant en chef.
Ferdinand Foch s'engage dans l'infanterie lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, mais son régiment ne participe pas aux combats. Profondément marqué par la défaite de son pays, il opte pour une carrière militaire et reçoit une commission de lieutenant d'artillerie en 1873. Au fil des décennies suivantes, Ferdinand Foch gravit les échelons de l'armée française et devient un théoricien militaire reconnu. Apôtre de la doctrine de l'offensive à outrance, il publie Des principes de la guerre (1903) et De la conduite de la guerre (1904), puis dirige l'École supérieure de la guerre de 1907 à 1911.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en juillet 1914, Ferdinand Foch, désormais général, commande le 20e corps d'armée. Il vit sa première expérience de combat – à l'âge de 63 ans – au cours de la bataille de Lorraine. En septembre, Ferdinand Foch, depuis peu promu à la tête de la 9e armée, joue un rôle décisif lors de la première bataille de la Marne, qui se solde par l'échec de l'offensive initiale de l'Allemagne sur le front de l'Ouest. Nommé adjoint de Joseph Joffre (1852-1931), commandant en chef français, il coordonne avec succès les efforts belges, britanniques et français pendant la course à la mer. Alors que le conflit devient une guerre de tranchées, il supervise, en tant que commandant du groupe d'armées du Nord, les offensives de l'Artois (1915) et de la Somme (1916). Ces campagnes se soldent, après de lourdes pertes en vies humaines, par des gains territoriaux minimes, et Ferdinand Foch tombe temporairement en disgrâce.
Les Alliés enchaînant les échecs au cours de l'année 1917, Ferdinand Foch se voit confier, à l'automne, la mission de rétablir la situation en Italie. De retour en France, il est nommé commandant en chef des forces alliées en mars 1918. Ferdinand Foch parvient à contrer la dernière offensive de l'Allemagne, puis, une fois les renforts américains arrivés, mène avec brio la campagne finale qui pousse l'ennemi à demander l'armistice. Élevé à la dignité de maréchal en août, il est l'un des signataires de l'armistice du 11 novembre 1918. À la suite des négociations de paix, Ferdinand Foch, très critique du Traité de Versailles qu'il juge trop clément envers l'Allemagne, met en garde ses contemporains : « Ce n'est pas une paix, c'est un armistice de vingt ans. ». L'histoire lui donnera raison. Reconnu autant en France qu'à l'étranger comme le principal responsable militaire de la victoire des Alliés, Ferdinand Foch est, entre autres honneurs, reçu à l'Académie française ainsi que fait maréchal du Royaume-Uni et premier colonel honoraire du Royal 22e Régiment.
Sources
Site Web de l'Académie française (consulté le 22-08-2022)
Site Web de l'Encyclopédie Britannica (consulté le 22-08-2022)
Site Web de l'Encyclopédie Larousse (consulté le 22-08-2022)
Date d'officialisation
1999-02-05
Spécifique
Foch
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Rue
Type d'entité
Rue
Région administrative
Estrie
Municipalité régionale de comté (MRC)
La Haute-Yamaska
Municipalité
Granby (Ville)
Code géographique de la municipalité
47017
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, rue Foch
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Rue Foch