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Commission de toponymie

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N’est plus le nom officiel de ce lieu. Celui-ci s’appelle maintenant Rue François-Jarret  - Nom officiel

Origine et signification Le nom de cette rue évoque le souvenir de François Jarret de Verchères (France, 1632 — Nouvelle-France, 1700), officier militaire arrivé à Québec avec le régiment de Carignan-Salières pour défendre la colonie contre les attaques iroquoises, en 1665. Deux années plus tard, un traité de paix fut signé entre les Français et les Cinq-Nations. Plutôt que de retourner dans son pays d'origine à la suite du rappel de son régiment, François Jarret accepta l'offre qui fut faite aux soldats et aux officiers de s'établir dans la colonie afin d'en augmenter le peuplement. Il s'établit sur des terres longeant la rive sud du Saint-Laurent, où finalement une seigneurie lui fut concédée par l'intendant Jean Talon, en 1672. Le même privilège fut accordé cette année-là à son oncle, Antoine Pécaudy de Contrecoeur, capitaine de l'une des compagnies du régiment de Carignan-Salières. En lien avec cet épisode de pacification en Nouvelle-France, l'histoire populaire retiendra surtout le nom de Madeleine de Verchères, fille de François, qui devint un personnage légendaire. Selon le récit qu'elle fit des événements survenus en 1692, alors qu'elle n'était âgée que de quatorze ans et en l'absence de ses parents, la jeune fille défendit le fort Verchères durant plus d'une semaine contre une attaque des Iroquois. De nos jours, des recherches confirment que le nom du seigneur de Verchères s'est aussi écrit Franchoys Garret, François Jarret de Verchères, François de Jaret de Verchers et François Jarret.

Sources

Toponymie et histoire de Verchères : des chemins d'histoire, 1996.

Ancien nom officiel

  • Rue François-Xavier-Jarret

    Le nom de cette rue évoque le souvenir de François Jarret de Verchères (France, 1632 — Nouvelle-France, 1700), officier militaire arrivé à Québec avec le régiment de Carignan-Salières pour défendre la colonie contre les attaques iroquoises, en 1665. Deux années plus tard, un traité de paix fut signé entre les Français et les Cinq-Nations. Plutôt que de retourner dans son pays d'origine à la suite du rappel de son régiment, François Jarret accepta l'offre qui fut faite aux soldats et aux officiers de s'établir dans la colonie afin d'en augmenter le peuplement. Il s'établit sur des terres longeant la rive sud du Saint-Laurent, où finalement une seigneurie lui fut concédée par l'intendant Jean Talon, en 1672. Le même privilège fut accordé cette année-là à son oncle, Antoine Pécaudy de Contrecoeur, capitaine de l'une des compagnies du régiment de Carignan-Salières. En lien avec cet épisode de pacification en Nouvelle-France, l'histoire populaire retiendra surtout le nom de Madeleine de Verchères, fille de François, qui devint un personnage légendaire. Selon le récit qu'elle fit des événements survenus en 1692, alors qu'elle n'était âgée que de quatorze ans et en l'absence de ses parents, la jeune fille défendit le fort Verchères durant plus d'une semaine contre une attaque des Iroquois. De nos jours, des recherches confirment que le nom du seigneur de Verchères s'est aussi écrit Franchoys Garret, François Jarret de Verchères, François de Jaret de Verchers et François Jarret.

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