Logo du gouvernement du Québec.
Commission de toponymie

Retour aux résultats Version imprimable

Timiskaming

Origine et signification La réserve indienne de Timiskaming est située sur la rive droite de la rivière des Outaouais, non loin de l'endroit où elle s'ouvre sur le lac Témiscamingue. Elle est voisine immédiatement au nord et à l'ouest de la municipalité de Notre-Dame-du-Nord.

La population d'origine algonquine qui y réside a été identifiée historiquement sous le nom de Témiscamingues ou l'une de ses nombreuses variantes : Timiscimi (1640), Temistamens (1681), Temiskamink et Themiscamings (1683), Timigaming (1698), Timiscamiouets (1761), Tamescamengs (1854), etc. De tradition nomade, les Timiskaminginis ou « hommes du lac profond », commencent à se sédentariser vers 1840 à proximité de la réserve actuelle. Bien que cette dernière soit officiellement créée en 1851, c'est en 1853 qu'on en détermine les limites. À cette époque, la superficie est de 155 km². Elle ne couvre plus aujourd'hui que 22 km² de surface, une quarantaine de lots ayant, au fil des années, été cédés à des compagnies ou à des particuliers. Il existe peu d'attestations de la présence du nom officiel de la réserve ou de de celui qu'elle a porté jusqu'en 1999, soit Témiscamingue, sur les cartes ou dans la documentation. L'arrêté en conseil de 1853, décrivant la répartition des terres des différentes nations indiennes au Québec, présente le territoire sous le nom Lake Temiscamingue. La carte de la province de Québec d'Eugène Taché, de 1870, n'indique quant à elle que la mention générique Réserve des Sauvages qui sera reprise par l'arpenteur John O'Sullivan, en 1883. On verra apparaître celle de Indian Reserve sur une carte de 1887. Le Handbook of Indians of Canada indique bien le nom Timiskaming en 1912 mais en se référant plutôt à la bande qu'à la réserve elle-même. En 1913, lorsqu'il visite la réserve, l'anthropologue F. G. Speck l'identifie sous le nom North Timiskaming. Certains décrets publiés dans les années 1940 vont même jusqu'à la désigner sous la forme Réserve indienne de Nédelec montrant bien à quel point l'usage officiel du nom n'est pas encore implanté. Il faudra attendre les années 1960 avant de retrouver le nom Timiskaming sur les cartes topographiques, et 1975 avant que la Commission de géographie n'approuve le nom sous sa forme Témiscamingue.

Environ 550 personnes résident dans la réserve aujourd'hui (en 2015). Les travaux forestiers, l'artisanat du cuir et de la fourrure ainsi que la fabrication de bijoux comptent parmi les principales activités des résidents. Les Algonquins exploitent eux-mêmes une boutique d'artisanat à l'intention des touristes qu'ils accueillent par ailleurs à un kiosque d'information sur leur nation.

Date d'officialisation 1999-02-05

Spécifique Timiskaming

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Réserve indienne

Région administrative Abitibi-Témiscamingue

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Timiskaming (Réserve indienne)

Code géographique de la municipalité 85806

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 47° 38' 00" -79° 28' 00"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 47.63333 -79.46667

Carte topographique 1/50 000 31M/11

Carte topographique 1/20 000 31M/11-0201

Ancien nom

  • Témiscamingue  (Réserve indienne)

    La réserve indienne de Témiscamingue est située sur la rive droite de la rivière des Outaouais, qu'on nomme cependant localement Rivière des Quinze, non loin de l'endroit où elle s'ouvre sur le lac Témiscamingue. Elle est voisine immédiatement au nord et à l'ouest de la municipalité de Notre-Dame-du-Nord. Il ne faut toutefois pas confondre la réserve avec la ville de Témiscaming située à environ 120 km plus au sud. Le ministère des Affaires indiennes et le conseil de bande utilisent plutôt, quant à eux, la forme Timiskaming, sans doute pour maintenir une distinction entre les deux entités. La population d'origine algonquine qui y réside a été identifiée historiquement sous le nom de Témiscamingues ou l'une de ses nombreuses variantes : Timiscimi (1640), Temistamens (1681), Temiskamink et Themiscamings (1683), Timigaming (1698), Timiscamiouets (1761), Tamescamengs (1854), etc. Les cartographes et explorateurs, qui ont laissé ces graphies, s'entendent tous cependant pour localiser cette nation dans un vaste territoire situé à la tête du lac Témiscamingue. De tradition nomade, les Timiskaminginis ou hommes du lac profond, commencent à se sédentariser vers 1840 à proximité de la réserve actuelle. Bien que cette dernière soit officiellement créée en 1851, c'est en 1853 qu'on en détermine les limites. À cette époque, la superficie est de 155 km². Elle ne couvre plus aujourd'hui que 22 km² de surface, une quarantaine de lots ayant, au fil des années, été cédés à des compagnies ou à des particuliers. Il existe peu d'attestations de la présence du nom officiel de la réserve ou de sa variante Timiskaming sur les cartes ou dans la documentation. L'arrêté en conseil de 1853, décrivant la répartition des terres des différentes nations indiennes au Québec, présente le territoire sous le nom de Lake Temiscamingue. La carte de la province de Québec d'Eugène Taché, de 1870, n'indique quant à elle que la mention générique Réserve des Sauvages qui sera reprise par l'arpenteur John O'Sullivan, en 1883. On verra apparaître celle de Indian Reserve sur une carte de 1887. Le Handbook of Indians of Canada indique bien le nom de Timiskaming en 1912 mais en se référant plutôt à la bande qu'à la réserve elle-même. En 1913, lorsqu'il visite la réserve, l'anthropologue F. G. Speck l'identifie sous le nom de North Timiskaming. Certains décrets publiés dans les années 1940 vont même jusqu'à la désigner sous la forme de Réserve indienne de Nédelec montrant bien à quel point l'usage officiel du nom n'est pas encore implanté. Il faudra attendre les années 1960 avant de retrouver le nom de Timiskaming sur les cartes topographiques, et 1975 avant que la Commission de géographie n'approuve le nom sous sa forme Témiscamingue. Environ 400 personnes résident dans la réserve aujourd'hui. Les travaux forestiers, l'artisanat du cuir et de la fourrure ainsi que la fabrication de bijoux comptent parmi les principales activités des résidents. Les Algonquins exploitent eux-mêmes une boutique d'artisanat à l'intention des touristes qu'ils accueillent par ailleurs à un kiosque d'information sur leur nation.

Nouvelle recherche

English  |  Español