Origine et signification
Le terme « coteau », après avoir connu les formes « costel » et « costels » (XIIe siècle), puis « couteau » (XVIe siècle), apparaît au début du XVIIe siècle, désignant le versant d'une colline, d'une terrasse. Parfois, on lui attribue le sens de « totalité d'une élévation de faible envergure, d'une petite colline ». En viticulture, le coteau se présente cependant comme le versant exposé au soleil, celui dont les grappes de raisins mûriront le plus rapidement, offrant aux amateurs des vins de qualité. Sa forme et la flore qui peut s'y développer inspirèrent certains poètes et écrivains, dont les fameux Alphonse de Lamartine (Méditations poétiques, 1823) et Victor Hugo (Les voix intérieures, 1837; et Les rayons et les ombres, 1840). De plus, des Québécois emploient « Coteau(x) » pour dénommer de nombreuses entités - ruisseaux, barrages, coteaux, voies de communication, lacs et autres, soulignant ainsi souvent la topographie de ces endroits.
Date d'officialisation
1996-06-07
Spécifique
Coteau
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Rue du
Type d'entité
Rue
Région administrative
Saguenay–Lac-Saint-Jean
Municipalité régionale de comté (MRC)
Hors MRC
Municipalité
Saguenay (Ville)
(Lac-Kénogami)
Code géographique de la municipalité
94068
Dans une adresse, on écrirait, par exemple :
10, rue du Coteau
Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple :
Rue du Coteau
Le nom en rouge correspond à la municipalité qui existait avant les fusions municipales. Dans une adresse, il faut continuer d'utiliser le nom de cette ancienne municipalité.
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