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Commission de toponymie

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La Patrie

Origine et signification La nouvelle municipalité de La Patrie a été créée le 24 décembre 1997. Elle est issue du regroupement de la municipalité du village de La Patrie et de la municipalité du canton de Ditton. Pour plus d'information, nous vous invitons à consulter les rubriques de ces anciennes municipalités.

Date d'officialisation 1998-03-04

Spécifique La Patrie

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Municipalité

Région administrative Estrie

Municipalité régionale de comté (MRC) Le Haut-Saint-François

Municipalité La Patrie (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 41027

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 24' 12" -71° 15' 06"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.40341 -71.25169

Carte topographique 1/50 000 21E/06

Carte topographique 1/20 000 21E/06-0201

Anciens noms

  • Ditton  (Municipalité de canton)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 24 décembre 1997. En effet, à cette date, la municipalité du canton de Ditton et la municipalité du village de La Patrie se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de La Patrie. L'appellation Ditton a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du canton de Ditton. À l'origine, cette municipalité de canton de l'Estrie, au sud-est de Sherbrooke, située entre Chartierville et Scotstown, faisait partie de la municipalité des cantons unis de Newport-Ditton-Chesham-Clinton-et-Auckland, créée en 1855, dénomination fleuve dont les constituants font allusion à des lieux d'Angleterre et d'Irlande ainsi qu'à un militaire et un homme d'État anglais. Tour à tour, les cantons d'Auckland (1870), de Newport (1875) et de Chesham (1876) devaient être détachés et la municipalité du canton de Ditton érigée en 1902. Ce nom, qui a d'abord identifié ce canton, proclamé en 1803, évoque une ville d'Angleterre du comté de Surrey, au sud de Londres. James White (1911) a également émis l'hypothèse qu'il pourrait s'agir d'un hameau du comté anglais de Buckingham. Ditton est mentionné en 1795 sur la carte de Gale et Duberger comme canton désigné, non encore arpenté. Longtemps domaine d'exploitation forestière, Ditton comptait, en 1876, 198 familles et 921 habitants. John Henry Pope, qui avait fondé la Compton Colonization Society, avait regroupé quelques familles norvégiennes, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, pour contrebalancer l'arrivée en grand nombre de Canadiens français rapatriés de la Nouvelle-Angleterre. Vers 1870-1880, d'assez fortes tensions ethniques ont secoué la population locale. Voir : Auckland (canton); Chesham (canton); Clinton (canton) et Newport (canton).

  • La Patrie  (Municipalité de village)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 24 décembre 1997. En effet, à cette date, la municipalité du village de La Patrie et la municipalité du canton de Ditton se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de La Patrie. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du village de La Patrie. Au pied du mont Mégantic, le plus imposant massif de la région estrienne, se blottit, à quelques kilomètres au sud de Scotstown, dans la MRC du Haut-Saint-François et dans le canton de Ditton, la municipalité du village de La Patrie. Elle occupe une minuscule enclave dans le territoire de la municipalité du canton de Ditton et sa position, sur le bord d'une large vallée, contribue à la doter d'un magnifique panorama environnant. Au milieu du XIXe siècle, de nombreux travailleurs québécois se sont exilés aux États-Unis pour y chercher la fortune ou plus modestement un emploi dans une manufacture, avantages que leur refusaient leurs maigres terres. En 1873, l'un des premiers Québécois rapatriés des États-Unis, du Rhode Island plus précisément, Pierre-V. Vaillant de Chesham, né en 1830, exploite une scierie à cet endroit. Bien qu'il désire nommer l'endroit Vaillantbourg, il se heurte à Jérôme-Adolphe Chicoyne, responsable de l'installation et du recrutement des rapatriés. Par suite d'un compromis, Chicoyne accepte Vaillantbourg pour le bureau de poste, mais retient Notre-Dame-des-Bois pour la colonie proprement dite. Pour stimuler le patriotisme et les vertus civiques ainsi que pour appuyer le mouvement de colonisation et de rapatriement, Chicoyne veut alors fonder un journal qui s'appellerait La Patrie. Par la suite, le nom s'est étendu au bureau de poste (1875), au village fondé vers 1870, puis à la paroisse de Saint-Pierre-de-Ditton ou La Patrie dans l'usage, érigée canoniquement en 1878, civilement en 1889 et ainsi dénommée en l'honneur de Pierre Garneau, ministre de l'Agriculture de l'époque. Cependant, l'endroit a été identifié comme Vaillantbourg quelque temps, puis sous la dénomination de Colonie de Rapatriement, par suite de la sanction de l'Acte du Rapatriement, le 23 février 1875, par le représentant de la reine Victoria, loi fédérale qui visait à ramener au pays une partie des 400 000 Canadiens émigrés aux États-Unis. L'une des caractéristiques de la municipalité, officiellement créée en 1941, consiste dans les importantes fermes laitières qu'on y retrouve. Toutefois, La Patrie jouit d'une renommée mondiale pour la fabrication de guitares de qualité dont elle est le plus important centre au Canada. Certains commerçants d'Espagne s'approvisionnent à La Patrie d'instruments en bois de rose du Brésil, en ébène, et en acajou.

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