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Commission de toponymie

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Beauceville

Origine et signification La nouvelle ville de Beauceville a été créée le 25 février 1998. Elle est issue du regroupement de la ville de Beauceville ainsi que des municipalités de Saint-François-Ouest et de Saint-François-de-Beauce. 

Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Beauceville. Nous vous invitons à consulter aussi les rubriques des deux autres anciennes municipalités.

Beauceville constitue la première municipalité de la Beauce à avoir obtenu le statut de ville dès 1904. Son territoire actuel occupe les deux rives de la Chaudière et a été détaché de la municipalité de la paroisse de Saint-François-de-Beauce. En 1930, à la suite de la création de la municipalité de Beauceville-Est, également détachée de Saint-François-de-Beauce, Beauceville reçoit la dénomination courante de Beauceville-Ouest, en fait le nom du bureau de poste, afin d'établir une nette distinction. L'actuelle Beauceville résulte de la fusion des deux villes en 1973.

Initialement, le peuplement des lieux avait débuté en 1740, quelques années après la concession de la seigneurie en 1736. Le nom Beauce, qui se trouvait déjà dans celui de la municipalité de paroisse, marquait la singularité du statut juridique de ville dans le comté de Beauce de l'époque. Les premiers Beaucerons étaient originaires de la Côte-de-Beaupré, de l'île d'Orléans et de la seigneurie de Lauzon. Ils furent rejoints par des Français recrutés par les seigneurs. Il s'agissait d'une quinzaine de faux sauniers ou contrebandiers de sel déportés en Nouvelle-France.

Les industries locales principales sont l'imprimerie, la transformation du bois, la confection de vêtements et la fabrication du fromage. L'endroit a connu cependant une importante fièvre de l'or au XIXe siècle, notamment dans le secteur de la rivière Gilbert. Beauceville se présente comme une ville où l'industrie, de même que le secteur tertiaire (services, administration), prédominent, et qui demeure fière d'avoir été la patrie du poète québécois William Chapman, honneur qu'elle partage avec l'ancien territoire de Saint-François-de-Beauce.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 1998-04-17

Spécifique Beauceville

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Chaudière-Appalaches

Municipalité régionale de comté (MRC) Beauce-Centre

Municipalité Beauceville (Ville)

Code géographique de la municipalité 27028

Latitude nord     Longitude ouest 46° 12' 52" 70° 46' 33"

Coordonnées décimales -70.77595      46.21465

Carte topographique 1/50 000 21L/02

Carte topographique 1/20 000 21L/02-0201

Anciens noms

  • Beauceville-Est  (Ville)

  • Saint-François-de-Beauce  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 25 février 1998. En effet, à cette date, les municipalités de Saint-François-de-Beauce et de Saint-François-Ouest ainsi que la ville de Beauceville se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Beauceville. L'appellation Saint-François-de-Beauce a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-François-de-Beauce. Le territoire de cette municipalité encercle, avec celui de Saint-François-Ouest, la municipalité de Beauceville, à 15 km au sud-est de Saint-Joseph-de-Beauce. La troisième localité de la Beauce commence à exister avec la fondation, en 1736, de la seigneurie Rigaud-De Vaudreuil ou Saint-François-de-la-Nouvelle-Beauce et avec l'instauration d'une mission, desservie à l'origine, comme Sainte-Marie, à partir de Saint-Joseph, qui deviendra officiellement la paroisse de Saint-François-d'Assise en 1835. En 1769, la desserte de Saint-François est fermée et ne sera réouverte qu'en 1783. Le nom cependant a subsisté et sera confirmé en 1784. Par la suite, cette appellation sera transférée à la municipalité de paroisse instituée en 1855, devenue la municipalité de Saint-François-de-Beauce en 1957. Toutefois, en 1845, une entité municipale répondant au nom de Saint-François-de-la-Beauce avait été créée et abolie en 1847 pour devenir partie de la municipalité de comté. Le bureau de poste établi en 1852 était identifié sous la dénomination de Saint-François-de-Beauce. Une double explication justifie le choix du saint patron. Suivant l'une d'elles, on aurait voulu rendre hommage au père François Carpentier, récollet qui arrive au Canada en 1737 et dessert toute la Nouvelle-Beauce ainsi que la paroisse de 1737 à 1743 et qui remplit les fonctions de curé de Saint-Nicolas (1749-1751). Il meurt en 1773. Le choix de saint François d'Assise (vers 1182-1226) se serait tout naturellement imposé, car les Récollets, qui constituent une branche de l'ordre des Frères Mineurs fondé par François d'Assise, ont joué un rôle de premier plan en Nouvelle-France et en Nouvelle-Beauce. On peut croire cependant que les François étaient nombreux à l'époque, ce phénomène a pu avoir quelque influence. Selon une deuxième version traditionnelle, il s'agirait d'une allusion à François-Pierre de Rigaud de Vaudreuil (1703-1779), seigneur de Rigaud-De Vaudreuil ou Saint-François-de-la-Nouvelle-Beauce, gouverneur de Trois-Rivières en 1749 et de Montréal en 1757. Les deux positions paraissent davantage complémentaires et plausibles que contradictoires. Le territoire de Saint-François-de-Beauce a été affecté au cours des ans de nombreux détachements qui ont donné naissance à quelques municipalités voisines comme Beauceville (1904), Beauceville-Est (1930) Saint-François-Est (1933) et Saint-Simon-les-Mines (1950). Voir : Beauce (région).

  • Saint-François-Ouest  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 25 février 1998. En effet, à cette date, les municipalités de Saint-François-Ouest et de Saint-François-de-Beauce ainsi que la ville de Beauceville se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Beauceville. L'appellation Saint-François-Ouest a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-François-Ouest. Cette municipalité de la Beauce tire sa dénomination de sa position géographique à l'ouest de la municipalité mère de Saint-François-de-Beauce dont elle a été détachée en 1933. Située immédiatement à l'est de Saint-Jules, Saint-François-Ouest est distante de 10 km de Saint-Victor, plus au sud-ouest. La partie nord du territoire est parcourue par le bras Saint-Victor alors que la partie sud-est est drainée par la rivière du Moulin et le ruisseau des Meules. Il convient de préciser que c'est sur le territoire de cette municipalité que le peuplement de la seigneurie Rigaud-De Vaudreuil ou Saint-François-de-la-Nouvelle-Beauce a débuté et que se trouve le site de la première chapelle (1765-1784), à l'embouchure du ruisseau Bernard, face à l'île Boisée. Voir : Saint-François-de-Beauce (municipalité).

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