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Commission de toponymie

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La Pocatière

Origine et signification Cette ville est issue du regroupement de la ville de La Pocatière, de la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et de la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth, entré en vigueur le 3 septembre 2025.

Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de La Pocatière. Nous vous invitons à consulter aussi la fiche de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et celle de Saint-Onésime-d’Ixworth.

La ville de La Pocatière est située en bordure de la rive sud du fleuve Saint-Laurent, au Bas-Saint-Laurent. Plus précisément, elle se trouve à mi-chemin entre Montmagny et Rivière-du-Loup.

À cet endroit, le fleuve Saint-Laurent forme une anse d'environ 15 km d'étendue depuis Saint-Roch-des-Aulnaies jusqu'à la pointe de la rivière Ouelle. Des groupes algonquiens l'appelaient Kamitsitsit (ou Kannissigit), qui peut se traduire par « endroit où il y a beaucoup de castors ». Le nom français La Grande Anse était également utilisé.

La municipalité du village de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a été érigée en 1960. L'année suivante, elle a changé de nom et de statut pour devenir la ville de La Pocatière. Cette dernière doit son nom à François Pollet de La Combe-Pocatière (vers 1644-1672), maréchal des logis dans le régiment de Carignan-Salières, capitaine réformé et premier seigneur des lieux. Sa veuve, Marie-Anne Juchereau de Saint-Denis, a hérité de la seigneurie La Pocatière, concédée en 1670 et également connue sous le nom de Grande-Anse. Elle a nommé sa propriété Sainte-Anne-de-la-Pocatière, appellation que reprendront par la suite la paroisse et la municipalité de paroisse.

La ville de La Pocatière a été le berceau de l'Institut de technique agricole du Québec (devenu l'Institut de technologie agroalimentaire du Québec), qui a succédé à l'École d'agriculture (de 1859 à 1962), laquelle était affiliée à l'Université Laval. Avec celle d'Oka, cette école a contribué à former la majorité des agronomes québécois de cette époque. Le collège Sainte-Anne, fondé en 1827, était aussi établi à La Pocatière. Le cours classique y a été offert jusqu'au début des années 1960.

Notons enfin le relief particulier des collines qu'on y trouve et qui sont appelées localement cabourons.


Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 1968-12-05

Spécifique La Pocatière

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Bas-Saint-Laurent

Municipalité régionale de comté (MRC) Kamouraska

Municipalité La Pocatière (Ville)

Code géographique de la municipalité 14082

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 47° 22' 11" -70° 01' 56"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 47.36997 -70.03243

Carte topographique 1/50 000 21M08

Carte topographique 1/20 000 21M08 -0102

Anciens noms officiels

  • Sainte-Anne-de-la-Pocatière  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité de paroisse n’existe plus depuis le 3 septembre 2025. En effet, à cette date, la ville de La Pocatière, la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom de La Pocatière.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l’ancienne municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

    La municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière est située immédiatement au sud de la ville de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent.

    En 1678, monseigneur de Laval érige une paroisse sous le nom La Combe, sur la rive sud du Saint-Laurent, dans la région de Kamouraska. Celle-ci prend ensuite le nom Grande-Anse, parfois Sainte-Anne-de-la-Grande-Anse, qu'elle conservera jusqu'en 1721. Cette appellation soulignait que le fleuve forme une anse d'environ 14 km de la pointe Saint-Roch à la pointe de la rivière Ouelle. Des groupes algonquiens l'appelaient Kamitsitsit ou Kannissigit, « endroit où il y a beaucoup de castors », alors que le nom français Grande Anse était également utilisé. Outre le nom La Combe, le territoire a aussi été désigné sous le nom de Sainte-Anne-du-Sud, afin de les distinguer de Sainte-Anne-de-Beaupré, qui a été appelée pendant une courte période Sainte-Anne-du-Nord, à cause de sa localisation sur la rive nord du Saint-Laurent.

    Entre 1859 et 1962, on trouvait à Sainte-Anne-de-la-Pocatière une école d'agriculture affiliée à l'Université Laval. Avec celle d'Oka, cette école a contribué à former la majorité des agronomes québécois de cette époque.


  • Saint-Onésime-d'Ixworth  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n’existe plus depuis le 3 septembre 2025. En effet, à cette date, la ville de La Pocatière, la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et la municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom de La Pocatière.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l’ancienne municipalité de Saint-Onésime-d’Ixworth.

    La municipalité de Saint-Onésime-Ixworth est située à environ 6 km au sud-est de la ville de La Pocatière, dans le Bas-Saint-Laurent. Son territoire est traversé par la rivière Ouelle, La Grande Rivière et la rivière Sainte-Anne.

    La paroisse de Saint-Onésime-d'Ixworth a été érigée canoniquement en 1858 après le détachement d’une partie du territoire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Elle a été érigée civilement le 13 mai 1859 à titre de municipalité de paroisse. Le 26 février 2011, son statut a été modifié pour celui de municipalité. Le composant Onésime rappelle un disciple de saint Paul mort vers l'an 95. Notons que le nom grec Onesimos peut se traduire en français par utile. L'histoire d'Onésime nous est connue par Paul dans son Épître à Philémon. Esclave phrygien, il s'était rendu de Colosses à Rome, où l'apôtre Paul l’a converti. Le calendrier ecclésiastique a fixé sa fête au 16 février.

    Le constituant Ixworth, quant à lui, rappelle le canton du même nom proclamé en 1802 et dans lequel le territoire de la municipalité de paroisse se trouve. On fait référence ici à un village du comté de Suffolk, en Angleterre.

    Précisons que la graphie qui figure à la Gazette officielle en 1859, année de la création de la municipalité de paroisse, comporte un « z » (Saint Onézime d'Ixworth), tout comme celle du nom du bureau de poste établi la même année (Saint-Onézime). Ces graphies feront l'objet d'une modification ultérieure, mais le moment précis de cette modification est inconnu.


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