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Commission de toponymie

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Lac Le Mercier
Kapapamawasimau (Lac)  - Variante traditionnelle autochtone
Qarquujartalik (Lac)  - Variante traditionnelle autochtone

Origine et signification Ce nom rappelle la mémoire de François-Joseph Le Mercier (Paris, 1604 – La Martinique, 1690), jésuite. Il arrive en Nouvelle-France en 1635 et il est immédiatement affecté aux missions de la Huronie. De 1653 à 1656, il est recteur du Collège de Québec; de 1665 à 1671, il est recteur et supérieur général des missions des Jésuites en Nouvelle-France. Puis en 1671, il occupe la fonction de préfet du Collège de Québec, fonction qu'il n'occupe qu'une année. Dès 1672, il est rappelé à Paris, il visite l'année suivante les missions des Antilles dont il sera le supérieur, de 1682 jusqu'à sa mort. La Commission de géographie, devenue la Commission de toponymie, a adopté ce toponyme le 24 mars 1955.

Date d'officialisation 1968-12-05

Spécifique Le Mercier

Générique (avec ou sans particules de liaison) Lac

Type d'entité Lac

Région administrative Nord-du-Québec

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Rivière-Koksoak (Territoire non organisé)

Code géographique de la municipalité 99902

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 57° 30' 16" -68° 50' 57"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 57.50446 -68.84921

Carte topographique 1/50 000 24F10

Carte topographique 1/20 000 24F10 -0101

Variantes traditionnelles autochtone

  • Kapapamawasimau (Lac)

    Kapapamawasimau, ou Kàpapàmawàsimàu, est le nom que les Naskapis utilisent pour parler du lac Le Mercier. Il signifie « se promenant au petit trot », en référence à un caribou qu'on a entendu traverser le lac, il y a longtemps, et dont le son du pas était sonore.

  • Qarquujartalik (Lac)

    Qarquujartalik, ou Qarqujattalik, est le nom que les Inuits utilisent pour désigner le lac Le Mercier. Il signifie « où il y a des biscuits [de survie] de pilote », en faisant allusion à une anecdote selon laquelle la Compagnie de la Baie d'Hudson a laissé à cet endroit, peut-être en guise de réserve, une quantité de biscuits de ce type afin d'alléger la charge de porteurs naskapis qui devaient voyager de Kuujjuaq à Fort Mackenzie.

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