Origine et signification Cette voie de communication se trouve à Boisbriand, dans les Laurentides. Son nom rappelle le souvenir de Blanche Lamontagne (1889-1958), poétesse.

Notice biographique

Blanche Lamontagne (Les Escoumins, 1889 – Montréal, 1958) est une femme de lettres connue comme étant l'une des pionnières de la poésie régionaliste québécoise.

Dès son jeune âge, en 1897, Blanche Lamontagne déménage avec sa famille à Cap-Chat, où elle étudie au couvent de Sainte-Anne-des-Monts. Quelques années plus tard, désirant devenir écrivaine, elle s'éloigne de la campagne pour se perfectionner en littérature à l'Université de Montréal. Son diplôme obtenu, elle participe au concours littéraire de la Société du parler français au Canada, qu'elle remporte en 1911 grâce à une suite poétique. Deux ans plus tard, son premier recueil, Visions gaspésiennes, préfacé par Adjutor Rivard, est publié par le journal Le Devoir.

Poursuivant son œuvre poétique, elle publie notamment La vieille maison (1920), Les trois lyres (1923), La moisson nouvelle (1926) et Ma Gaspésie (1928). Elle écrit également quelques romans et plusieurs récits, dont Récits et légendes (1922) et Légendes gaspésiennes (1927), qu'elle illustre de ses propres dessins. Grande poétesse du terroir, Blanche Lamontagne a imprégné ses textes des beautés rustiques de sa Gaspésie, qui lui a incontestablement servi de muse. Il est à noter que la plupart de ses œuvres sont signées Blanche Lamontagne-Beauregard, car elle a ajouté à son patronyme celui de son époux.

Sources

Site Web Répertoire du patrimoine culturel du Québec (consulté le 27 septembre 2021)
Article Blanche Lamontagne : notre première poétesse, Adrien Thério, Lettres québécoises, La revue de l’actualité littéraire, numéro 69, printemps 1993 (consulté le 27 septembre 2021)