Origine et signification Lors du regroupement de la municipalité du village de Saint-André-Est, de la municipalité du village de Carillon et de la municipalité de la paroisse de Saint-André-d'Argenteuil, en 1999, qui donne naissance à la municipalité nouvelle de Saint-André–Carillon, devenue depuis, la municipalité de Saint-André-d'Argenteuil, le nom Saint-André-Est a été conservé pour identifier le village dont le territoire correspond à celui de l'ancienne municipalité de village du même nom. Vers 1800, des colons d'origine écossaise s'installent au confluent de la rivière du Nord et de la rivière Rouge, près de la rivière des Outaouais. Pour rappeler leur saint patron national, ils nomment l'endroit St. Andrews. La paroisse, érigée canoniquement en 1830, prendra le nom de Saint-André, version française de St. Andrews. En ce qui a trait à la municipalité du village de Saint-André-Est dont l'existence remontait à 1958, son territoire a été détaché de celui de la municipalité de la paroisse de Saint-André-d'Argenteuil et sa dénomination provenait de celle du bureau de poste, créé en 1819 sous la dénomination anglaise de St. Andrews East, francisée en 1978, et de la station du chemin de fer autour de laquelle le village s'est constitué. Au XIXe siècle, l'industrie du bois était très active dans cette section des Laurentides. Aujourd'hui, sa vocation demeure partagée entre l'agriculture et le tourisme. Les Andréens-de-l'Est soulignent avec fierté que sir John Joseph Caldwell Abbott (1821-1893), premier ministre du Canada de 1891 à 1892, est né dans leur municipalité, située à 49 km de Saint-Eustache.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.