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Commission de toponymie

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L'Islet

Origine et signification Le 1er janvier 2000, la ville de L'Islet, la municipalité de L'Islet-sur-Mer et la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène se regroupaient pour constituer une nouvelle municipalité désignée sous le nom L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet; le 11 novembre 2000, ce dernier était changé pour celui de L'Islet. Pour plus d'information, nous vous invitons à consulter les rubriques de l'ancienne ville et des deux anciennes municipalités.

Date d'officialisation 2001-01-25

Spécifique L'Islet

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Municipalité

Région administrative Chaudière-Appalaches

Municipalité régionale de comté (MRC) L'Islet

Municipalité L'Islet (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 17078

Latitude nord     Longitude ouest 47° 06' 13" 70° 21' 04"

Coordonnées décimales -70.3513      47.10381

Carte topographique 1/50 000 21M/01

Carte topographique 1/20 000 21M/01-0101

Anciens noms

  • L'Islet  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er janvier 2000. En effet, à cette date, la ville de L'Islet, la municipalité de L'Islet-sur-Mer et la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène se regroupaient pour constituer une nouvelle municipalité désignée sous le nom L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet, changé pour celui de L'Islet le 11 novembre 2000. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de L'Islet. La dénomination de la seigneurie de L'Islet, concédée en 1677 à Geneviève Couillard (1660-1720), fille de Louis Couillard (1629-1678), ainsi que celle de L'Islet-de-Bonsecours, concédée la même année à François Bellanger, sont à l'origine de celle de la ville de L'Islet dont le territoire était jadis compris dans leurs limites ainsi que du bureau de poste ouvert en 1833. On a voulu de cette manière marquer la présence, anciennement, d'un rocher long de 233 m sur 45 m de large dans le Saint-Laurent, entièrement entouré d'eau, à l'est du quai. Il formait une véritable petite île que les L'Isletois appelaient « l'islet(te) », mot prononcé [lilète], et orthographiaient indifféremment l'ylet, l'ilet, l'ilette. Encore aujourd'hui, cette prononciation a cours très largement. Érigée à proximité du Saint-Laurent, sur la Côte-du-Sud, à 90 km à l'est de Québec, entre Cap-Saint-Ignace et Saint-Jean-Port-Joli, L'Islet était renommée au début des années 1950 pour son importante fabrique de cuisinières et de poêles domestiques. Sur le plan municipal, l'endroit, d'abord érigé sous le nom de L'Islet-Station en 1950 pour marquer la présence d'une gare de chemin de fer et qui servait depuis longtemps à l'identifier, est devenu L'Isletville en 1954. Le nom officiel de L'Islet et le statut de ville datent de 1966. Ce petit centre industriel et commercial s'est développé autour d'une gare, à l'intérieur des terres et a été détaché de Notre-Dame-de-Bonsecours-de-L'Islet. La tradition a laissé un joli surnom collectif pour les citoyens de L'Islet, les Belles Amours qui ferait allusion à des jeunes filles particulièrement belles, dénommées D'Amour ou Damours, qui habitaient à cet endroit. Voir : L'Islet-sur-Mer (municipalité).

  • L'Islet-sur-Mer  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2000. En effet, à cette date, la municipalité de L'Islet-sur-Mer, la ville de L'Islet et la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène se regroupaient pour constituer une nouvelle municipalité désignée sous le nom L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet, changé pour celui de L'Islet le 11 novembre 2000. L'appellation L'Islet-sur-Mer a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de L'Islet-sur-Mer. Jusqu'en novembre 1989, les municipalités de la paroisse de Notre-Dame-de-Bon-Secours-de-L'Islet et du village de L'Islet-sur-Mer formaient deux entités distinctes dont les territoires ont été réunis pour donner naissance à l'actuelle municipalité de L'Islet-sur-Mer. Cet espace de forme rectangulaire s'étire le long du Saint-Laurent, que les Bas-Laurentiens dénomment la mer, entre Saint-Jean-Port-Joli et Cap-Saint-Ignace et regroupe maintenant l'ancien village (église, quai...) et la quasi-totalité de la paroisse, formée des seigneuries de L'Islet et de L'Islet-de-Bonsecours. Les registres de la paroisse s'ouvrent en 1679 bien qu'un acte d'état civil ait été enregistré aux Islets, en 1678. En 1683, monseigneur de Laval identifie ladite paroisse sous le nom d'Islet Bon-Secours et, dès 1685, apparaît celui de Notre-Dame-de-Bonsecours-de-L'Islet. Malgré cela, le procureur général au Conseil supérieur de la Nouvelle-France, Mathieu-Benoît Collet, n'utilise que la forme Nostre Dame de Bonsecours lorsqu'il procède à l'analyse de la situation des paroisses et missions de la colonie, en 1721. Ce nom est repris sous la graphie Notre-Dame de Bon-Secours dans l'Arrêt du Conseil d'État du Roi, de 1722, confirmant l'existence et la délimitation des paroisses. C'est cette dernière forme qui, légalement, servira à identifier la municipalité de paroisse érigée en 1855 bien que l'usage administratif ait toujours privilégié la forme longue de Notre-Dame-de-Bon-Secours-de-L'Islet. Cette appellation provient de celle de la seigneurie de L'Islet-de-Bonsecours concédée à François Bellanger en 1677 et qu'il ne faut pas confondre avec la seigneurie de L'Islet(-Saint-Jean) située immédiatement à l'est. Les cartes anciennes, celles de d'Anville (1755) et de Carver (1776) par exemple, indiquent Bellanger ou Belanger, mais pas L'Islet. L'élément Bon-Secours faisait allusion à la protection tutélaire de la Vierge, alors qu'Islet identifiait à l'époque un rocher assez important, situé à l'est du quai actuel de L'Islet, et que le Saint-Laurent entourait entièrement pour former un îlot, appelé « islet », prononcé localement [ilète]. Joseph Bouchette écrit, en 1815, que l'« église et le presbytère sont situés sur le bord du Saint-Laurent près d'une pointe de terre sur laquelle est placé le télégraphe No 7; à la haute marée, cette pointe est complètement isolée, et c'est de là que la seigneurie tire son nom d'Islet de St.Jean. » Pour ce qui est de la municipalité du village de L'Islet-sur-Mer, appellation qui survivra à la fusion, d'abord érigée en 1911 sous la dénomination de Bonsecours qui reflétait son insertion dans le territoire de Notre-Dame-de-Bon-Secours-de-L'Islet, elle recevra son identité définitive en 1968. Celle-ci se révélait mieux adaptée à l'histoire et à la position géographique des lieux. Le titre de gloire dont les L'Isletains s'enorgueillissent le plus c'est celui de Patrie des marins, attribué à leur municipalité. Ce surnom se justifie d'autant plus que l'endroit a vu naître, depuis trois siècles, de nombreux marins qui ont servi sur toutes les mers du monde. C'est par ailleurs en ces lieux que le célèbre capitaine Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934) prenait charge, en 1869, du Saint-Joseph, son premier navire. Il a notamment pris possession, au nom du Canada, de toutes les îles de l'Arctique en 1909. Le Musée maritime Bernier, installé dans l'ancien couvent, présente une exposition permanente qui témoigne du rôle capital joué par la navigation dans l'histoire de cet endroit.

  • L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet  (Municipalité)

    Ce nom a identifié la nouvelle municipalité issue du regroupement de la ville de L'Islet, de la municipalité de L'Islet-sur-Mer et de la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène, du 1er janvier 2000 au 11 novembre 2000. À cette dernière date, le nom L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet a été changé pour celui de L'Islet.

  • Saint-Eugène  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2000. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène, la ville de L'Islet et la municipalité de L'Islet-sur-Mer se regroupaient pour constituer une nouvelle municipalité désignée sous le nom L'Islet-sur-Mer–Saint-Eugène–L'Islet, changé pour celui de L'Islet le 11 novembre 2000. L'appellation Saint-Eugène a toutefois été préservée et elle identifie maitenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Eugène. À 3 km au sud de L'Islet et à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Montmagny, on retrouve la municipalité de Saint-Eugène dont la forme du territoire épouse celle d'un rectangle presque parfait. Cette étendue comprenait, à l'origine, une partie des seigneuries de L'Islet et de L'Islet-de-Bonsecours. La rivière du Petit Moulin et le bras Saint-Nicolas irriguent, avec quelques ruisseaux, le territoire. En 1867, la paroisse de Saint-Eugène-de-L'Islet était détachée de Notre-Dame-de-Bon-Secours-de-L'Islet et érigée civilement l'année suivante. Elle donnait naissance, en 1868, à la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène, dont le nom était amputé de celui de la division de recensement à laquelle elle appartenait, qui était un comté à ce moment-là. Cet hagionyme rappelle le souvenir d'Olivier-Eugène Casgrain, né en 1812, propriétaire des seigneuries de L'Islet-Saint-Jean (1829) et de L'Islet-de-Bonsecours (1859), auxquelles Saint-Eugène était rattachée. Il meurt en 1864. Anciennement, le bureau de poste répondait à l'appellation de Lamartine, en hommage à Alphonse de Lamartine (1790-1869), auteur des célèbres Méditations poétiques (1820).

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