Rue des Loisirs
Le mot « loisirs » désigne l'ensemble des activités effectuées hors de la période de temps consacrée aux obligations professionnelles ou familiales. Pendant ces moments de liberté, généralement réguliers et répétés, les Québécois peuvent donc - individuellement ou en groupe - pratiquer des sports, assister à divers événements culturels, se reposer, lire ou faire tout ce qui répond à leur besoin de détente, de délassement, voire d'évasion de la routine quotidienne (bricoler, collectionner des objets, etc.). Différents organismes privés ou publics offrent maintenant des occasions de loisirs. Dans les municipalités, on retrouve toujours des endroits aménagés à cette fin (centres sportifs ou des loisirs, musées, parcs, et combien d'autres). Cela explique d'ailleurs pourquoi, au Québec, bon nombre d'entités - essentiellement des voies de communications - portent le nom « Loisirs ». Ce dernier, singulier ou pluriel, vient de l'ancien verbe impersonnel loisir, orthographié leisir à la fin du XIe siècle, lui-même issu du latin licere, signifiant « être permis ». Le sens moderne de loisir(s) commence à paraître au XVIe siècle mais n'acquiert toute sa signification qu'après la révolution industrielle (XVIIIe-XIXe siècles), époque pendant laquelle le travail prend une place - une valeur - prédominante dans la société, se détachant ainsi des autres activités humaines.