Logo du gouvernement du Québec.
Commission de toponymie

Retour aux résultats Version imprimable

Saguenay

Origine et signification La nouvelle ville de Saguenay a été créée le 18 février 2002. Elle est issue du regroupement des municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw, des villes de Chicoutimi, de Jonquière, de La Baie et de Laterrière ainsi que d'une partie de la municipalité du canton de Tremblay. Pour plus d'information, nous vous invitons à consulter les rubriques des anciennes municipalités. Le nom Saguenay provient du mot amérindien Saki-nip qui signifie « eau qui sort » ou « source de l'eau ». Voir : Saguenay, Rivière.

Date d'officialisation 2002-06-11

Spécifique Saguenay

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Saguenay–Lac-Saint-Jean

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Saguenay (Ville)

Code géographique de la municipalité 94068

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 48° 25' 41" -71° 03' 43"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 48.42822 -71.0622

Carte topographique 1/50 000 22D/06

Carte topographique 1/20 000 22D/06-0202

Anciens noms

  • Chicoutimi  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les villes de Chicoutimi, de Jonquière, de La Baie et de Laterrière ainsi que les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation Chicoutimi a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un arrondissement correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Chicoutimi.
    La création, en 1845, du canton de Chicoutimi, qui donnera son nom à la ville installée sur la rive sud du Saguenay à 190 km au nord de Québec, a marqué le signal du développement de cette région. Cependant, dès le XVIIsiècle, le territoire était fréquenté par les Innus; quelques postes de traite ainsi qu'une mission avaient été établis dans ce qui constituait alors une partie du Domaine du Roi. La Relation des Jésuites fait écho du voyage des pères Claude Dablon et Gabrielle Druillettes, en juin 1661, dans la région et de leur arrivée à Chicoutimi. En 1671, un poste de traite y est construit. C'est surtout grâce au rôle névralgique de la rivière Saguenay, la plus fréquentée à ce moment-là pour se rendre au lac Saint-Jean, en effectuant quelque sept portages, que le territoire s'est développé.
    La municipalité de Chicoutimi a été érigée en 1845, mais un noyau de population s'y était déjà installé autour d'un moulin à scie construit par le Métis Peter McLeod en 1842, au pied des premières chutes de la rivière du Moulin. Au cours des ans, la municipalité a connu plusieurs modifications de statut et de territoire; de municipalité de canton en 1855, elle est devenue une cité en 1961 pour acquérir le statut de ville à la suite de la fusion intervenue, en 1976, entre Chicoutimi, Chicoutimi-Nord (1954) et Rivière-du-Moulin (1963).
    Désignant également une circonscription électorale, un district judiciaire, une division d'enregistrement, un lac, une rivière, des secteurs, un diocèse, le toponyme Chicoutimi a fait couler beaucoup d'encre tant du point de vue graphique que sémantique. En effet, de multiples graphies ont pu être relevées au cours des siècles, tout près de 150 selon un spécialiste : Chegoutimis, Chagoutimi, Chekoutimi, Chicoutimy, Shikutimitsh, Shecutimish, etc. On estime que l'innu eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond », de isko, « jusqu'ici » et timiw, «profond ». Selon d'autres explications, on avance les significations : « rivière coulant au fond d'un précipice », « elle (rivière) est encore profonde », « l'eau cesse d'être profonde ». L'élément de sens profond assure toutefois une certaine unité à ces diverses interprétations.
    Première ville du Saguenay, aussi bien sous l'aspect historique que d'un point de vue économico-démographique, Chicoutimi a reçu plusieurs surnoms : Reine du Nord, Reine du Saguenay, Métropole du Saguenay, Capitale du royaume du Saguenay, Ville des congrès. Ces surnoms mettent en évidence sa fonction régionale de première importance comme centre commercial, administratif et universitaire. Avec Jonquière et La Baie, Chicoutimi, cette agglomération est au cœur d'une région urbaine de plus de 152 000 habitants et occupait le 26e rang au Canada, en 2006.
    La MRC du Fjord-du-Saguenay y a installé son siège administratif. Ville de la mémoire et de souvenir, les Chicoutimiens gardent une place spéciale dans leur cœur pour leurs concitoyens éminents disparus comme l'historien par excellence du Saguenay, Mgr Victor Tremblay (Métabetchouan, 1892 ‑ Chicoutimi, 1979), fondateur de la Société historique du Saguenay, de même que le grand gardien de but Georges Vézina (Chicoutimi, 1887 ‑ Chicoutimi, 1926) qui a laissé son nom à un trophée convoité de la Ligue nationale de hockey et au centre sportif local construit en 1945. Jusqu'en 2003, Chicoutimi a célèbré chaque année, à la mi-février, des événements centenaires dans le cadre du Carnaval-Souvenir, avec coutumes et costumes d'époque. Cette grande fête d'hiver a été remplacée par les Hivernades. Notons que Chicoutimi a aussi conclu un accord de jumelage avec Angoulême, en France, en 1969.

  • Jonquière  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les villes de Jonquière, de Chicoutimi, de La Baie et de Laterrière ainsi que les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay, à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation Jonquière a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un arrondissement correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Jonquière.

    Au milieu du XIXe siècle, un groupement était mis sur pied avec mission de coloniser une partie du territoire saguenayen, sous le nom de Société des défricheurs de la Rivière-au-Sable (1847), parce que ces pionniers se sont établis sur les bords de la rivière aux Sables, à 16 km de Chicoutimi. Le lieu a porté le nom Rivière-au-Sable, selon l'ancienne graphie de ce nom de cours d'eau, jusqu'à la création d'une municipalité, en 1866, dénommée Jonquière, laquelle a repris le nom du canton (1850) dans lequel elle se situait. L'endroit comptait plus de 400 colons en 1862. En 1883, on assistait à la naissance de la municipalité de la paroisse de Saint-Dominique-de-Jonquière suivie, en 1904, de celle du village homonyme, lesquelles reprenaient le nom de la paroisse qui recevait son premier curé en 1866.

    On relève régulièrement à cette époque la forme Jonquières, avec un « s » final, suivant une graphie erronée fréquemment observée. Cette dernière devient la ville de Jonquières (1912) et la cité de Jonquière (1956). L'année 1975 marquera un moment crucial de l'histoire jonquiéroise, puisque la fusion de la cité de Jonquière, de celle de Kénogami (1958), de la ville d'Arvida (1926) et de la municipalité de la paroisse de Saint-Dominique-de-Jonquières (1883) précisera le statut municipal de cette importante agglomération industrielle.

    Le nom Jonquière rappelle un administrateur de prestige de la Nouvelle-France, Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de La Jonquière (1685-1752), gouverneur général de la Nouvelle-France, nommé en 1746. Cet officier de marine, qui a rempli diverses missions en Méditerranée, au Spitzberg, à Rio de Janeiro et aux Antilles, a pris part à de nombreuses batailles. Blessé et fait prisonnier par les Anglais en 1747 au large des côtes d'Espagne, il ne peut arriver à Québec qu'en 1749 pour occuper son poste, prenant la relève de La Galissonnière qui avait assuré l'intérim. Décédé à Québec après quelques mois de maladie, le marquis de La Jonquière aura comme successeur le marquis de Duquesne.

  • La Baie  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les villes de La Baie, de Chicoutimi, de Jonquière et de Laterrière ainsi que les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation La Baie a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un arrondissement correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom.

    Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de La Baie.

    Cette ville est d'abord née sous le nom de municipalité de Bagot en 1845, abolie en 1847 et rétablie comme municipalité du canton de Bagot en 1855, à proximité de la baie des Ha! Ha!, et au fond du fjord du Saguenay. Reprenant le nom du canton proclamé en 1848 et qui était désigné depuis quelques années, la ville est dénommée ainsi en l'honneur de sir Charles Bagot (1781-1843), gouverneur en chef du Canada-Uni de 1841 à 1843. Elle allait être scindée, dès 1859, en deux municipalités distinctes, Grande-Baie et Bagot-Partie-Nord-Ouest, avant de devenir, en 1975, la ville actuelle par suite de la fusion des municipalités de la paroisse et de la ville de Bagotville (1954 et 1920), de Grande-Baie (1859) et de Port-Alfred (1919). Cette dernière évoquait les installations portuaires locales et Julien-Édouard-Alfred Dubuc (1871-1947), directeur de la compagnie de pulpe qu'il fonde à cet endroit au début du siècle.

    Le territoire aura la visite des défricheurs dès 1838 puisque la Société des Vingt-et-Un y arrive cette année-là et que plusieurs de ses membres s'y installent en squatters. D'origine charlevoisienne, les nouveaux Saguenayens proviennent notamment de La Malbaie et s'installent à Grande-Baie, ou de Baie-Saint-Paul, Saint-Urbain et s'établissent à Bagotville. À l'époque, on disait La Grande-Baie par opposition à L'Anse-Saint-Jean, dont le spécifique rappelle une petite baie.

    La situation géographique de cette ville industrielle où la bauxite et l'aluminium jouent un rôle primordial, riche d'une importante papeterie, la Consolidated Bathurst, d'un aéroport civil, d'une base aérienne militaire à Bagotville et d'installations portuaires modernes dans le secteur de Port-Alfred, se reflète dans sa dénomination qui marque la présence de la baie des Ha! Ha!, laquelle pénètre assez profondément à l'intérieur des terres. Cette appellation existait bien avant qu'elle ne devienne officielle, car les habitants jadis se référaient usuellement à la Baie. Par la suite, on parla plutôt de Ville de La Baie que de La Baie, incorporant ainsi le statut municipal à la dénomination. Un bureau de poste ouvert en 1917 portait d'autre part le nom de La Baie. D'ailleurs l'une des villes constituantes lors de la fusion, Port-Alfred, avait annexé, en 1953, une municipalité de village dénommée Saint-Alexis-de-la-Grande-Baie (1908) et une autre, Grande-Baie (1859), ce qui assure la pérennité dénominative.

    Le gentilé Baieriverain témoigne de cet attachement à la baie et de la présence du Saguenay, sur les bords duquel vivent ces gens et que l'élément -riverain illustre clairement. Voir : Bagot (canton).

  • Lac-Kénogami  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw ainsi que les villes de Chicoutimi, de Jonquière, de La Baie et de Laterrière se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation Lac-Kénogami a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Lac-Kénogami.

    La municipalité du canton de Kénogami, implantée en 1897 sur les bords du lac homonyme, au Saguenay, tirait son nom du canton dans lequel elle se situait et qui avait été proclamé en 1865. Habillé à la française, le nom Kénogami, également attribué au bureau de poste ouvert en 1899, est formé des racines kino, « long » et kami ou gami, « étendue d'eau », « lac », et a pour signification « lac long » en langue innue. Étant donné la présence significative du lac dans la municipalité, les impératifs de l'usage tant oral qu'écrit ainsi que le désir de conférer au territoire un certain caractère de villégiature, les autorités municipales ont procédé, en 1986, à la modification du nom municipal en Lac-Kénogami. Par ailleurs, l'appellation Kénogami a déjà servi à identifier une municipalité de village (1912) et une ville (1920), contiguë à Jonquière, nom de l'agglomération actuelle. Voir : Kénogami, Lac.

  • Laterrière  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les villes de Laterrière, de Chicoutimi, de Jonquière et de La Baie ainsi que les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation Laterrière a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Laterrière. En 1846, année de la fondation de la mission de Notre-Dame-de-Laterrière, un « imposant » incendie de forêt qui débute le 5 mai dévaste un espace de terrain au sud-est de Jonquière et contigu dans sa partie nord à Chicoutimi, au Saguenay. Par la suite, on identifie une vaste partie des lieux sous l'appellation de Grand-Brûlé. Or, il paraîtrait, selon Arthur Buies, que cet incendie, feu d'abattis mal contrôlé, n'aurait duré que quelques heures et on en aurait exagéré les dommages afin d'apitoyer les éventuels donateurs.Lors de l'érection de cet endroit, situé à la sortie de la réserve faunique des Laurentides, en municipalité de paroisse en 1883, le nom retenu, Notre-Dame-de-Laterrière, évoque le canton proclamé sous le nom de Laterrière, en 1850. Marc-Pascal de Sales Laterrière ou La Terrière (1792-1872), seigneur des Éboulements depuis 1816, a représenté le comté de Saguenay au parlement du Canada-Uni à Québec de 1845 à 1851. Médecin comme son père qui s'était établi au pays en 1766, donc après la Conquête, il était élu conseiller législatif pour la division des Laurentides en 1856. Ce que l'on désirait souligner surtout, c'est son intervention pour faire augmenter la superficie du canton concerné. Les pionniers laterrois provenaient des paroisses environnantes comme Chicoutimi, Saint-Alphonse (Bagotville), Saint-Alexis-de-Grande-Baie (La Baie) et se sont installés vers 1845, sous la conduite du père Jean-Baptiste Honorat (1799-1862), oblat, supérieur de sa congrégation dans la région à compter de 1844, qui entre vite en conflit avec Peter McLeod et William Price, ce qui entraînera son rappel à Montréal en 1849. Le moulin, construit à l'époque et qui porte son nom, subsiste encore et a été classé monument historique. L'actuelle municipalité de Laterrière est issue de la fusion, en 1983, des municipalités du village de Laterrière (1921) et de la paroisse de Notre-Dame-de-Laterrière (1883). Elle s'est vu reconnaître le statut de ville en 1989. Une importante aluminerie y est implantée au cours des années 1980.

  • Shipshaw  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Shipshaw et de Lac-Kénogami ainsi que les villes de Chicoutimi, de Jonquière, de La Baie et de Laterrière se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay. L'appellation Shipshaw a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Shipshaw.

    Implantée dans la partie sud-ouest du canton de Simard, sur la rive nord du Saguenay, au nord de Jonquière, la municipalité de Shipshaw est arrosée, d'une part, par la rivière Shipshaw qui serpente du nord au sud et, d'autre part, par le Saguenay qui coule au sud du territoire. Bien que la présence de Peter McLeod père ait pu être notée à cet endroit avant 1842, il faudra attendre en 1888 pour que les premiers colons venus des Éboulements et de La Malbaie s'y installent. En 1907, Alexandre Murdock fera construire un moulin à scie à la chute de la rivière Shipshaw, ce qui permettra à la petite communauté de progresser rapidement. En 1912, la compagnie Price y édifie une centrale hydroélectrique. Sur le plan municipal, le territoire actuel correspond, à l'origine, à celui de la municipalité de Shipshaw, créée en 1930, et de la municipalité du village de Saint-Jean-Vianney, érigée en 1952. Établie d'abord comme mission en 1928, la paroisse de Saint-Jean-Vianney fera l'objet d'une érection canonique en 1935, par suite de son détachement de Sainte-Anne-de-Chicoutimi. Son appellation évoque le saint curé d'Ars, Jean-Baptiste-Marie Vianney (1786-1859). Le 4 mai 1971, sept millions de mètres cubes d'argile s'écoulaient par la rivière aux Vases jusqu'au Saguenay détruisant presque entièrement Saint-Jean-Vianney. Le territoire passe alors sous l'autorité de la Loi sur l'organisation municipale de certains territoires et les gens sont relocalisés à Jonquière, dans le secteur d'Arvida. Le 9 juillet 1977, cette étendue fusionnait à Shipshaw. La dénomination innue Shipshaw, attribuée au bureau de poste dès 1904, a pour sens « confiné », « contracté », « détour », « encaissé », « obstruction ». L'hypothèse la plus répandue adjoint le sens de « rivière enfermée, justifiant la déviation de la rivière provoquée par un glissement de terrain. Les Shipshois s'adonnaient à l'origine à l'agriculture et se sont tournés par la suite vers le secteur industriel. Voir : Terres-Rompues (hameau).

  • Tremblay  (Municipalité de canton)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 18 février 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Lac-Kénogami et de Shipshaw ainsi que les villes de Chicoutimi, de Jonquière, de La Baie et de Laterrière se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saguenay à laquelle a aussi été annexée une partie de la municipalité du canton de Tremblay, l'autre partie étant jointe à la municipalité de Saint-Honoré. Le nom de l'ancienne municipalité du canton de Tremblay a toutefois été préservé sous la forme Canton-Tremblay pour identifier un secteur de la municipalité de Saint-Honoré, lequel correspond à la partie annexée du territoire de l'ancienne municipalité du canton de Tremblay; précisons que c'est dans cette partie que se trouve le noyau habité de cette ancienne municipalité. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du canton de Tremblay. Couramment désignée comme Canton Tremblay, cette municipalité du Saguenay s'est implantée près du Saguenay, en face de Chicoutimi et au sud de Saint-Honoré. Le centre-sud du territoire comprend le noyau le plus important de la population. Venus de La Malbaie, comme nombre d'autres Saguenayens et Jeannois, les premiers arrivants se sont installés en ces lieux en 1843. Ce premier groupe de huit personnes est considéré comme formé de squatters qui s'approprient les terres sur lesquelles ils s'installent. Comme plusieurs familles parmi les pionnières portent le nom Tremblay, celui-ci sera retenu pour identifier le canton proclamé en 1848. Il apparaît probable que l'on ait voulu honorer plus particulièrement Alexis Tremblay, dit Picoté (1787-1859), chef de la Société des Vingt-et-Un, groupe d'associés qui s'installent au Saguenay en 1838. Par la suite, la municipalité créée en 1855 et le bureau de poste établi en 1861 – qui recevra la dénomination Sainte-Anne-de-Chicoutimi en 1921 – reprendront cette appellation. L'entité municipale avait cependant été précédée de la municipalité de Chicoutimi, créée en 1845 et abolie en 1847. La municipalité du canton de Tremblay constituera son territoire à même les cantons de Simard et de Harvey, ses voisins à l'ouest et à l'est, lesquels ne comptaient pas une population suffisante. En 1893, la municipalité du village de Sainte-Anne-de-Chicoutimi en sera détachée. Les Trembléens, qui s'adonnaient dans une large mesure à l'agriculture et à l'exploitation forestière, ont adopté la devise : Sans trembler, qui reprend le nom municipal sous forme d'assonance.

Nouvelle recherche

English  |  Español