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Commission de toponymie

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Les Îles-de-la-Madeleine

Origine et signification Le 1er janvier 2002, la municipalité des Îles-de-la-Madeleine était créée, issue du regroupement de la municipalité du village de Cap-aux-Meules et des municipalités de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert. Le 1er janvier 2006, la municipalité de Grosse-Île était toutefois reconstituée.

Date d'officialisation 2002-01-24

Spécifique Les Îles-de-la-Madeleine

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Municipalité

Région administrative Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Les Îles-de-la-Madeleine (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 01023

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 47° 22' 31" -61° 52' 13"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 47.37544 -61.8703

Carte topographique 1/50 000 11N/05

Carte topographique 1/20 000 11N/05-0201

Anciens noms

  • Cap-aux-Meules  (Municipalité de village)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, la municipalité du village de Cap-aux-Meules et les municipalités de Fatima, de Grande-Entrée, de Havre-aux-Maisons, de Grosse-Île, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation Cap-aux-Meules a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité du village de Cap-aux-Meules. La municipalité du village de Cap-aux-Meules, quoique créée officiellement en 1950, est née comme établissement au début du XIXe siècle. En dépit d'une superficie limitée qui en fait la plus petite des municipalités des îles de la Madeleine, elle constitue le centre géographique et le centre des affaires le plus important de l'archipel, ce qui lui a valu le titre de Capitale des Îles. Les Cap-aux-Meulois doivent leur gentilé, selon certains, comme Hormisdas Magnan, à la présence d'un cap de même qu'aux carrières de pierre à meules qui s'y trouvent. Par contre, on a également avancé que le nom pourrait évoquer des meules de foin. Le nom Île aux Meules paraît sur la carte de Joseph Bouchette de 1815. L'amiral H. W. Bayfield indique Grindstone Island sur une carte hydrographique de 1837. L'île du Cap aux Meules sur laquelle se situe la municipalité a autrefois porté le nom d'Île de l'Étang du Nord, associé à celui de Cap-aux-Meules sporadiquement. L'endroit constitue la porte d'entrée des îles de la Madeleine où accoste le traversier en provenance de Souris (Île-du-Prince-Édouard).

  • Fatima  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert ainsi que la municipalité du village de Cap-aux-Meules se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation Fatima a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Fatima. De toutes les municipalités des îles de la Madeleine, Fatima demeure la plus récente puisqu'elle remonte seulement à 1959, à l'occasion de sa séparation de L'Étang-du-Nord, bien que l'endroit ait été peuplé entre 1820 et 1845. Située vis-à-vis de Cap-aux-Meules, elle donne sur le golfe du Saint-Laurent et présente un habitat dispersé, les chemins s'étirant sans plan défini et reliant des maisons plantées çà et là dans le paysage. Quant à sa dénomination, attribuée au bureau de poste en 1949, elle rappelle sans doute la ville du Portugal du même nom, en Estrémadure, où trois jeunes bergers ont affirmé avoir vu la Vierge, en 1917, et qui est devenue un lieu de pèlerinage fort fréquenté. Par ailleurs, la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire, créée en 1948, reflète bien dénominativement un culte fervent à l'endroit de la Vierge. Le blason populaire Barachois de Fatima, attribué aux citoyens de l'endroit, témoigne de la présence d'une importante lagune et constitue également un gentilé ancien que l'on peut encore relever, l'endroit portant jadis le nom de Barachois.

  • Grande-Entrée  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Grande-Entrée, de Fatima, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert ainsi que la municipalité du village de Cap-aux-Meules se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation Grande-Entrée a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Grande-Entrée. Voisine de la municipalité de Grosse-Île aux îles de la Madeleine, cette municipalité a été officiellement instituée en 1929. La configuration géographique du territoire, formé de deux pointes de terre se faisant face et laissant un espace dégagé qui permet à une embarcation de pénétrer dans la baie ainsi façonnée, explique la dénomination municipale. Des Écossais ont peuplé cet espace dès la fin du XVIIIe siècle, bien que déjà des pêcheurs basques y aient fait escale aussi tôt que le XVIe siècle.

  • Havre-aux-Maisons  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de Havre-aux-Maisons, de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de L'Étang-du-Nord et de L'Île-du-Havre-Aubert ainsi que la municipalité du village de Cap-aux-Meules se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation Havre-aux-Maisons a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Havre-aux-Maisons. Le faciès physique de l'île du Havre aux Maisons, entité principale de la municipalité du même nom, tout entier baigné dans la verdure, dote le paysage environnant d'un aspect champêtre charmant, à peine perturbé par la présence d'un cap et d'une chaîne intérieure de collines fort pittoresques. Ce cadre demeure parfaitement en accord avec celui qui caractérise l'archipel madelinien. D'abord connue sous les dénominations successives d'Île Allright (XVIIIe siècle), devenue plus tard Alwright, et d'Île Saunders (XIXe siècle), en l'honneur de sir Charles Saunders (1715?-1775), amiral anglais qui accompagne le général Wolfe à Québec en 1759, l'île du Havre aux Maisons a reçu ses premiers habitants, des Acadiens, vers 1765. Il faudra cependant attendre jusqu'en 1875 pour que soit érigée une véritable municipalité par suite de la division de la municipalité des Isles de la Magdeleine en trois entités distinctes : Havre-Aubert, L'Étang-du-Nord et Havre-aux-Maisons. Cette dernière comptait, à l'origine, dans son territoire les îles Alright (Île du Havre aux Maisons aujourd'hui), Wolfe (Île de la Pointe aux Loups), Coffin et Brion, de même que la Grosse Île et le rocher aux Oiseaux. En 1892, la municipalité de Grosse-Île sera détachée de celle de Havre-aux-Maisons. L'appellation de la municipalité souligne la présence d'un abri pour les bateaux, à l'entrée de la lagune située entre l'île du Cap aux Meules et l'île du Havre aux Maisons. Quant au constituant Maisons, il signalerait l'éparpillement des maisons plantées le long de chemins sinueux. Déjà, sur une carte de 1756, on relève Harbour Maison, puis Port Maison (1765), Havre des Maisons (1780). Étant donné que les lieux ne comptaient pas d'habitants avant 1765, les attestations, au singulier, de 1756 et 1765 pourraient s'expliquer par les ruines d'une habitation construite par les Basques que François Doublet, apothicaire de Honfleur, trouva aux îles en 1663. La forme anglaise House Harbour a été retenue en 1870 à l'occasion de la création du bureau de poste et modifiée en 1964 pour Havre-aux-Maisons. La paroisse de Sainte-Madeleine-de-Havre-aux-Maisons, fondée en 1793, sera érigée canoniquement en 1849 et civilement en 1875. L'élément le plus significatif, Maison, a été retenu pour identifier les citoyens collectivement comme des Maisonnois. Ceux-ci font preuve d'un particularisme de prononciation, les r étant articulés comme des i.

  • L'Étang-du-Nord  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de L'Étang-du-Nord, de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons et de L'Île-du-Havre-Aubert ainsi que la municipalité du village de Cap-aux-Meules se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation L'Étang-du-Nord a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de L'Étang-du-Nord. Plusieurs petits hameaux plus ou moins éloignés les uns des autres concourent, à quelques kilomètres à l'ouest de Cap-aux-Meules (îles de la Madeleine), à former la municipalité de L'Étang-du-Nord, dans le golfe du Saint-Laurent, sur la façade occidentale de l'île du Cap aux Meules. Principal centre de pêche des îles, qui constituait autrefois la plus importante agglomération de l'archipel, l'endroit a reçu ses premiers habitants vers 1830 et a été officiellement érigé en municipalité en 1875. Le nom descriptif retenu également pour la paroisse de Saint-Pierre-de-l'Étang-du-Nord (1848) ainsi que pour le bureau de poste d'Étang-du-Nord (1870) est conforme à la position géographique de l'entité bâtie juste au nord du havre local qui fait partie d'une série de trois petits plans d'eau : l'étang du Nord, l'étang à Ben et le Petit Étang. Un village se déploie autour de l'anse de l'Étang du Nord, l'étang proprement dit ayant fini par couvrir, plus tard, un territoire plus étendu qu'à l'origine, et a pour vocation presque exclusive, aujourd'hui, les activités reliées à la pêche. L'attraction locale principale demeure le phare qui offre, à la tombée du jour, un paysage magnifique qui respire l'apaisement et la sérénité.

  • L'Île-du-Havre-Aubert  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er janvier 2002. En effet, à cette date, les municipalités de L'Île-du-Havre-Aubert, de Fatima, de Grande-Entrée, de Grosse-Île, de Havre-aux-Maisons, de L'Étang-du-Nord ainsi que la municipalité du village de Cap-aux-Meules se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité des Îles-de-la-Madeleine. L'appellation Havre-Aubert identifie un village se trouvant dans la partie est de l'île du Havre Aubert. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de L'Île-du-Havre-Aubert. En 1875, était établie la municipalité de Havre-Aubert (avec accent circonflexe dans certains documents), qui allait devenir Bassin en 1959, alors que celle de Havre-Aubert-Est (1951) était modifiée dénominativement en Havre-Aubert en 1964. En 1971, Havre-Aubert et Bassin se fusionnaient pour constituer la municipalité de L'Île-du-Havre-Aubert, sise aux îles de la Madeleine. En 2000, la municipalité de L'Île-du-Havre-Aubert et la municipalité du village de L'Île-d'Entrée se regroupaient pour former la nouvelle municipalité de L'Île-du-Havre-Aubert. Les historiens se perdent en conjectures quant à l'identité de la personne qui aurait donné son nom au vaste havre naturel. Pour d'aucuns, il s'agirait d'un obscur compagnon de Jacques Cartier, pour d'autres d'un dénommé Thomas Aubert, marin de Dieppe, qui aurait hanté ces parages vers 1508, ou de François Aubert de La Chesnaye (1669-1725), qui aurait apporté son soutien au comte de Saint-Pierre dans son entreprise colonisatrice. Par ailleurs, Marcel Trudel signale des Auber, pilotes et maîtres de navire entre 1608 et 1619. Suivant une hypothèse accréditée par certains spécialistes mais non déterminante, le sieur de Roberval, qui y aurait séjourné en 1542, aurait retenu l'appellation de Havre au Ber (= berceau), graphie que l'on peut relever à quelques reprises au XVIIIe siècle, pour rappeler que sa compagne avait un nourrisson à cette époque. Toutefois, le terme ber est d'abord utilisé en marine pour désigner la charpente sur laquelle on place la coque d'un navire lors de la construction ou de la réparation. Enfin, François Doublet, qui a visité les lieux en 1663, les aurait-il baptisés? Mystère! Pour leur part, les Anglais ont identifié les lieux Harbour Ober (carte anglaise anonyme de 1756), puis Amherst ultérieurement, comme en fait foi la dénomination portée par le bureau de poste entre 1899 et 1907, Amherst Island, modifiée en Havre-Aubert en 1907. Cette île, la plus vaste de l'archipel avec ses 58 km², qui s'allonge d'est en ouest et se partage en deux espaces habités distincts, a reçu ses premières familles au XVIIIe siècle, vers 1762 et son premier missionnaire en 1774. Les pionniers aubertîliens venaient d'Acadie, de l'île Saint-Jean, et de la baie des Chaleurs et étaient desservis sur le plan religieux à compter de 1793 avec l'ouverture de la mission de Notre-Dame-de-la-Visitation-du-Hâvre-Aubert. On croit, par ailleurs, que des pêcheurs basques et normands s'y seraient déjà installés au XVIe siècle. L'Île d'Entrée, quant à elle, a été colonisée par des descendants d'Écossais arrivés plus au nord à la Grosse Île, devenue depuis Grosse-Île, au tournant de XIXe siècle, ainsi que par des pionniers originaires de la Nouvelle-Écosse. Voir : L'Île-d'Entrée (village).

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