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Site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières

Origine et signification Le site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières se situe au 787 et au 881, rue des Ursulines, à Trois-Rivières. Le site regroupe, entre autres, le couvent des Récollets qui, en 1776, sera transformé par les autorités britanniques et servira d'hôpital, de prison, puis de palais de justice. En 1823, le bâtiment est cédé à la communauté anglicane qui réalise d'importantes modifications, tant à la structure qu'au décor intérieur. On retrouve aussi sur ce site patrimonial, une église construite en 1754. Après 1776, elle servit pour le culte religieux des protestants et de dépôt pour le matériel requis pour les soins des malades. L'église est consacrée en 1830 sous le vocable Saint-James, tout comme son presbytère. Le site patrimonial des Récollets-de-Trois-Rivières a été classé en tant que bien patrimonial par le ministère de la Culture et des Communications.

Date d'officialisation 2012-10-19

Spécifique Récollets-de-Trois-Rivières

Générique (avec ou sans particules de liaison) Site patrimonial des

Type d'entité Site patrimonial

Région administrative Mauricie

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Trois-Rivières (Ville)

Code géographique de la municipalité 37067

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 46° 20' 50" -72° 32' 50"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 46.34722 -72.54722

Carte topographique 1/50 000 31I/07

Carte topographique 1/20 000 31I/07-0102

Ancien nom officiel

  • Site historique des Récollets-de-Trois-Rivières

    Ce site historique se situe au 787 et au 881, rue des Ursulines, à Trois-Rivières; il a été reconnu comme site historique, le 14 août 2003, sous le nom Site historique des Récollets-de-Trois-Rivières. Il regroupe les activités de la communauté des Récollets dans la ville mauricienne. À la suite de l'interdiction faite en 1763 aux Jésuites et aux Récollets d'effectuer toute forme de recrutement. Ils abandonnent les lieux, en 1776, faute de personnel. Le site historique regroupe, entre autres, le couvent des Récollets qui, en 1776, sera transformé par les autorités britanniques et servira d'hôpital, de prison, puis de palais de justice. Il avait été construit en 1742 en remplacement du bâtiment initial érigé en 1693. En 1823, le bâtiment est cédé à la communauté anglicane qui réalise d'importantes modifications, tant à la structure qu'au décor intérieur. L'actuelle église est construite en 1754, elle remplaçait celle qui avait été érigée de 1700 à 1703. Après 1776, elle sert pour le culte religieux des protestants et de dépôt pour le matériel requis pour les soins des malades. L'église est consacrée en 1830 sous le vocable Saint-James, tout comme le presbytère. Ce toponyme marque donc la présence des Récollets entre 1693 et 1776.

    Les Récollets sont nés en Espagne vers la fin du XVsiècle; ils sont issus d'une branche réformée de la communauté des Franciscains créée en 1209. En 1897, Léon XIII mis fin à l'ordre des Récollets en les intégrant à celui des Frères mineurs, appellation officielle des Franciscains. Le nom Récollets proviendrait, selon certains, de leur maison de récollection (maison de retraite spirituelle) en France où les premiers religieux de cet ordre s'établirent en 1532. D'autres croient qu'ils se désignaient ainsi parce qu'ils n'acceptaient dans leurs rangs que ceux qui possédaient l'esprit de récollection ou de recueillement. Quoi qu'il en soit, les Récollets jouèrent un rôle fort actif dans l'histoire québécoise. Demandés par Samuel de Champlain, ils débarquèrent à Québec en 1615 afin d'évangéliser les Amérindiens et de fournir les services religieux aux quelques habitants de la colonie. Ils accomplirent leurs premières missions en territoire wendat (huron) et innu (1615-1616), ils firent construire un couvent à Québec (1620) et ils ouvrirent une école (1624). Chassés de la Nouvelle-France par la conquête anglaise de 1629, les Récollets revinrent en 1670, poursuivant leurs activités pastorales et éducatives. Empêchés de recruter par les autorités britanniques après la Conquête de 1760, ils disparurent comme instituteurs vers 1796. En 1775, ils tenaient encore de petites écoles dans différentes paroisses, notamment à Boucherville, à Nicolet et à Terrebonne. La communauté s'éteignit définitivement au XIXsiècle avec la mort des derniers frères, soit les frères Louis Demers, en 1813, et Marc Coutant, en 1849.

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