Origine et signification Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont identifiées par des noms de personnalités québécoises influentes.

Notice biographique

Gilles Carle (Maniwaki, 1928 - Granby, 2009) est l'un des cinéastes les plus marquants du Québec. Ses intérêts éclectiques, notamment pour la peinture, l'histoire de l'art, la gravure, la photographie et la littérature l'amènent à fréquenter quelques grands établissements d'enseignements, dont l'École des Beaux-Arts à Montréal. Cependant, c'est vers le cinéma que Gilles Carle se tourne définitivement lorsqu'il se joint à l'équipe française de l'Office national du film (ONF), en 1961. Son premier film, intitulé Manger, présage l'un des thèmes qui lui sera cher durant sa carrière: celui du quotidien des gens ordinaires. En 1965, Gilles Carle réalise un premier long métrage de fiction au titre humoristique La vie heureuse de Léopold Z, où il met en scène un camionneur affecté au déneigement des rues de Montréal, la veille de Noël. Ce film se mérite le Grand prix du cinéma canadien et lance sa carrière; Gilles Carle peut désormais voler de ses propres ailes, il quitte l'ONF en 1966. Dès lors, le cinéaste, prolifique, multiplie les tournages. En effet, suivent en rafale, notamment, Le viol d'une jeune fille douce, Red, Les mâles, La vraie nature de Bernadette, La mort d'un bûcheron, La tête de Normande Saint-Onge, Maria Chapdelaine, Les Plouffe, Le crime d'Ovide Plouffe, La postière et Pudding chômeur. Au cours de sa carrière, Gilles Carle scénarise ou réalise près d'une quarantaine de films, incluant une trentaine de longs métrages, qui lui méritent de nombreuses distinctions, nationales et internationales, parmi lesquelles figurent la Palme d'or au Festival de Cannes, pour son court métrage 50 ans consacré aux cinquante ans de l'ONF, en 1989.