Origine et signification Épousant la forme d'un carré irrégulier, le territoire de cette municipalité lanaudoise se situe à 15 km à l'ouest de Saint-Didace, près de Saint-Charles-de-Mandeville et à proximité du lac Maskinongé. Ce plan d'eau a attiré il y a longtemps des Attikameks et des Abénaquis qui y convergeaient régulièrement. D'ailleurs, les ancêtres des Brandoniens se sont implantés, vers 1825, sur les rives de ce lac. Il s'agissait de Loyalistes, d'Irlandais et d'Écossais, ce qui explique que dès 1827 l'endroit était connu sous le nom Lake Maskinongé Settlement et, plus tard, sous celui de Mission du Lac-Maskinongé. En 1837, on voit apparaître la dénomination Saint-Gabriel-du-Lac-Maskinongé, à laquelle on substitue Saint-Gabriel-de-Brandon en 1840 et qui sera conservée tant pour la paroisse érigée canoniquement en 1851 et le bureau de poste ouvert la même année que pour la municipalité de paroisse créée en 1855. Le statut de cette municipalité a été changé le 14 juin 2014. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Gabriel-de-Brandon, située dans la municipalité régionale de comté de D'Autray, est devenue la municipalité de Saint-Gabriel-de-Brandon. L'appellation choisie évoque l'archange Gabriel, qui annonça la naissance de Jésus à Marie et celle de Jean-Baptiste à Zacharie. Avec saint Michel et saint Raphaël, saint Gabriel est le seul ange à avoir un nom propre dans la Bible, de même qu'une fonction précise. Brandon fait allusion à une ville d'Angleterre et constitue le nom du canton, proclamé en 1827, dans lequel la paroisse se situait. Endroit de villégiature très recherché, cette municipalité a reçu les titres forts enviables de Perle des Laurentides et de Paradis de l'autoneige. L'une des plus anciennes familles de l'endroit compte, dans ses descendants, André Laurendeau (1912-1968), qui s'est illustré dans le journalisme et la politique.