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Commission de toponymie

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Rue Bernard-Grondin


Origine et signification Le nom de cette voie de communication rappelle le souvenir de Bernard Grondin (1924-1984). Celui-ci a été ingénieur des projets spéciaux pour l'ancienne ville de Sainte-Foy et a formé une firme de génie-conseil en 1965. Parmi ses réalisations, mentionnons l'autoroute Duplessis, qui est située dans le même secteur que la rue Bernard-Grondin.

Date d'officialisation 2016-07-29

Spécifique Bernard-Grondin

Générique (avec ou sans particules de liaison) Rue

Type d'entité Rue

Région administrative Capitale-Nationale

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Québec (Ville)

Code géographique de la municipalité 23027

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, rue Bernard-Grondin

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Rue Bernard-Grondin

Ancien nom officiel

  • Rue Claude-Jutra

    Notice biographique

    Claude Jutra (Montréal, 1930 – id., 1986) occupe une place importante parmi les grands cinéastes québécois. Son père, un éminent médecin, est aussi titulaire de la chaire de radiologie à l'Université de Montréal, et son grand-père maternel est le registraire du Collège des médecins de la province de Québec. C'est donc naturellement, mais sans grande conviction, qu'il s'inscrit à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, même s'il préfère les arts, passion qu'il partage avec sa mère, à la science. D'ailleurs, c'est au cours de ses études qu'il amorce sa carrière cinématographique en réalisant un court film d'aventure intitulé Le dément du lac Jean-Jeunes, avec un ami de collège, Michel Brault, en 1947; ce dernier deviendra aussi un des grands réalisateurs du Québec. Claude Jutra obtient son diplôme de médecine cinq années plus tard, mais décide de se lancer corps et âme dans le cinéma.

    En 1953, il rédige le scénario de la première œuvre dramatique pour la télévision intitulée L'école de la peur. Puis, c'est le début de son association périodique avec l'Office national du film (ONF), en 1954. Après un séjour en Europe, pendant lequel il travaille auprès de grands réalisateurs comme François Truffaut, Claude Jutra revient au Québec et se lance dans la production indépendante de longs métrages. Parallèlement à sa profession de scénariste, Claude Jutra est aussi acteur, réalisateur et directeur de la photographie. De son œuvre cinématographique, mentionnons Il était une chaise, coréalisé avec Norman McLaren (1957), À tout prendre (1963), film qui lança le nouveau cinéma québécois, Mon oncle Antoine (1970), désigné en 1984 comme le plus grand film canadien de l'histoire, Kamouraska (1973), Bonheur d'occasion (1983) et La Dame en couleur (1984). Au cours de sa carrière, Claude Jutra reçoit plusieurs marques de reconnaissances, dont le prix Victor-Morin et le prix Albert-Tessier.

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