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Rue Jérôme-Demers


Origine et signification Le nom de cette voie de communication rappelle le souvenir de Jérôme Demers (1774-1853), prêtre, auteur, éducateur, architecte et scientifique natif de Saint-Nicolas, aujourd'hui un secteur de Lévis. Jérôme Demers a principalement voué sa carrière à l'éducation, enseignant au Séminaire de Québec durant 53 ans, soit de 1796 à 1849. En 1835, il publie le premier manuel de philosophie édité au Canada français, qui sera utilisé dans la plupart des collèges de l'époque, et publie ensuite un manuel de physique. L'architecture est également une discipline d'intérêt pour Jérôme Demers; il rédige un manuel d'architecture en 1828, et conçoit ou modifie les plans de plusieurs églises, ou donne son avis sur d'autres. Il a notamment conçu les plans de l'église de sa paroisse natale et collaboré à ceux de la cathédrale de Saint-Boniface, au Manitoba, et du Séminaire de Nicolet. Nommé vicaire général en 1825, il joue un rôle important au sein du clergé sur le plan religieux, mais également sur le plan civil. Il s'implique notamment dans les luttes politiques de l'époque, côtoyant des personnages tels que Louis-Joseph Papineau. Ses contemporains lui vouent un grand respect, et il est dit qu'il a joué un rôle de mentor pour plusieurs personnages importants du Québec.

Notons au passage que la rue Jérôme-Demers a longtemps été connue sous le nom de Chemin Demers.

Sources

Galarneau, Claude. « Jérôme Demers ». Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. c2016. (26 juillet 2016)

Ville de Lévis, 2016

Date d'officialisation 2016-09-30

Spécifique Jérôme-Demers

Générique (avec ou sans particules de liaison) Rue

Type d'entité Rue

Région administrative Chaudière-Appalaches

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Lévis (Ville)

Code géographique de la municipalité 25213

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, rue Jérôme-Demers

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Rue Jérôme-Demers

Anciens noms officiels

  • Chemin Demers

  • Rue Claude-Jutra

    Cette rue est située dans un secteur où les voies de communication sont désignées par des noms de cinéastes québécois.

    Notice biographique

    Claude Jutra (Montréal, 1930 – id., 1986) occupe une place importante parmi les grands cinéastes québécois. Son père, un éminent médecin, est aussi titulaire de la chaire de radiologie à l'Université de Montréal, et son grand-père maternel est le registraire du Collège des médecins de la province de Québec. C'est donc naturellement, mais sans grande conviction, qu'il s'inscrit à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, même s'il préfère les arts, passion qu'il partage avec sa mère, à la science. D'ailleurs, c'est au cours de ses études qu'il amorce sa carrière cinématographique en réalisant un court film d'aventure intitulé Le dément du lac Jean-Jeunes, avec un ami de collège, Michel Brault, en 1947; ce dernier deviendra aussi un des grands réalisateurs du Québec. Claude Jutra obtient son diplôme de médecine cinq années plus tard, mais décide de se lancer corps et âme dans le cinéma.

    En 1953, il rédige le scénario de la première œuvre dramatique pour la télévision intitulée L'école de la peur. Puis, c'est le début de son association périodique avec l'Office national du film (ONF), en 1954. Après un séjour en Europe, pendant lequel il travaille auprès de grands réalisateurs comme François Truffaut, Claude Jutra revient au Québec et se lance dans la production indépendante de longs métrages. Parallèlement à sa profession de scénariste, Claude Jutra est aussi acteur, réalisateur et directeur de la photographie. De son œuvre cinématographique, mentionnons Il était une chaise, coréalisé avec Norman McLaren (1957), À tout prendre (1963), film qui lança le nouveau cinéma québécois, Mon oncle Antoine (1970), désigné en 1984 comme le plus grand film canadien de l'histoire, Kamouraska (1973), Bonheur d'occasion (1983) et La Dame en couleur (1984). Au cours de sa carrière, Claude Jutra reçoit plusieurs marques de reconnaissances, dont le prix Victor-Morin et le prix Albert-Tessier.

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