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Commission de toponymie

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Richelieu

Origine et signification La nouvelle ville de Richelieu a été créée le 15 mars 2000. Elle est issue du regroupement de la ville de Richelieu et de la municipalité de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Richelieu; nous vous invitons à consulter aussi la rubrique de l'ancienne municipalité de Notre-Dame-de-Bon-Secours.

Ville industrielle où l'artisanat joue un rôle non négligeable, Richelieu est établie sur les bords de la rivière du même nom, au sud de Saint-Mathias-sur-Richelieu en Montérégie, en face de Chambly sur la rive opposée. L'endroit de même que la gare ferroviaire furent créés sous le nom de Village-Richelieu vers 1850; le bureau de poste a aussi pris cette appellation en 1864. Par la suite, une partie du territoire sera détachée de la municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Bon-Secours, en 1869, pour former la municipalité du village de Richelieu, qui accédera au statut de ville en 1968. La situation géographique de cette ville, sur la ligne du chemin de fer du Vermont, lui a donné une certaine importance autrefois. Les Richelois doivent leur nom à la rivière homonyme, primitivement connue comme étant la rivière des Iroquois. Le gouverneur de Montmagny érigea un fort en 1642, à l'embouchure de ce cours d'eau, et lui donna le nom de Richelieu. Il désirait ainsi rendre hommage à Armand-Jean du Plessis (1585-1642), cardinal et duc de Richelieu, ministre de Louis XIII de 1624 à 1642. Avec le mouvement de jumelage, Richelieu a tissé des liens amicaux avec la ville du même nom en France.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 2000-03-29

Spécifique Richelieu

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Montérégie

Municipalité régionale de comté (MRC) Rouville

Municipalité Richelieu (Ville)

Code géographique de la municipalité 55057

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 26' 35" -73° 15' 12"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.44329 -73.25337

Carte topographique 1/50 000 31H06

Carte topographique 1/20 000 31H06 -0201

Ancien nom

  • Notre-Dame-de-Bon-Secours  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 15 mars 2000. En effet, à cette date, la municipalité de Notre-Dame-de-Bon-Secours et la ville de Richelieu se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Richelieu. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Connue comme paroisse établie vers 1860, Notre-Dame-de-Bon-Secours a reçu le statut de municipalité de paroisse en 1869, son territoire étant détaché des paroisses de Saint-Mathias et de Sainte-Marie-de-Monnoir. Elle passera à celui de municipalité sans autre désignation en 1989. La municipalité de Notre-Dame-de-Bon-Secours de la MRC de Rouville est située à la hauteur de la ville de Chambly; elle est bornée à l'est par Sainte-Marie-de-Monnoir et à l'ouest par la rivière Richelieu. La graphie qui figure aux lettres patentes, Notre-Dame de Bonsecours, diverge quelque peu de la forme officielle où l'élément Bon-Secours est disjoint. En effet, l'inauguration paroissiale ayant été prévue pour le 24 mai, fête religieuse de Notre-Dame de Bonsecours, on a conservé cette appellation suivant la coutume, même si cette cérémonie dut être reportée de quelques jours. Une autre version circule parmi la population bon-secouroise, selon laquelle le nom municipal aurait pour origine un miracle. On soutient qu'en 1868 une grave sécheresse affectant, pendant l'été, le territoire, les Bon-Secourois implorent la clémence de Notre-Dame de Bonsecours au cours d'une imposante procession. À leur retour, de bénéfiques orages auraient sauvé leurs récoltes. Il ne faut vraisemblablement pas ajouter foi à une explication davantage suggérée par la ferveur populaire que par l'exactitude historique.

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