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Commission de toponymie

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Saint-Césaire

Origine et signification La nouvelle ville de Saint-Césaire a été créée le 26 janvier 2000. Elle est issue du regroupement de la ville de Saint-Césaire et de la municipalité de la paroisse de Saint-Césaire. Cette ville se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Granby, en Montérégie. La paroisse d'origine, Saint-Césaire, se trouvait rattachée à la seigneurie de Yamaska. Peuplé vers 1800, le territoire se situe dans une plaine, entre la rivière Yamaska et le mont Rougemont. La pauvreté extrême des Césairois d'alors ainsi que la nécessité d'un labeur incessant pour défricher un sol revêche ont valu à l'endroit le surnom « Sainte-Misère » qui, fait à noter, semble presque calqué sur « Saint-Césaire ». L'endroit a été fondé en 1822 et érigé en paroisse en 1833. Le bureau de poste local portait déjà l'appellation « Saint-Césaire » (1832), que l'on a tout naturellement conservée à l'occasion de l'érection municipale survenue en 1845. Abolie en 1847, la municipalité a été rétablie en 1855. Celle-ci évoque saint Césaire (470-542), évêque d'Arles en 503 et primat des Gaules en 514. Son influence considérable s'est fait sentir surtout dans le sud de la Gaule et à l'occasion des nombreux conciles qu'il a présidés. Alfred Bessette, qui allait devenir le célèbre frère André (1845-1937) de l'oratoire Saint-Joseph, a vécu à Saint-Césaire de 1854 à 1860. L'ancien et modeste territoire de la ville, enclavé dans celui de la municipalité de paroisse homonyme, Saint-Césaire, se situait près de la rivière Yamaska. La municipalité du village de Saint-Césaire, créée deux ans après la municipalité de la paroisse, en 1857, a obtenu le statut de ville en 1962. Anciennement, on identifiait les lieux sous l'appellation « Burtonville », attribuée par le seigneur Pierre-Dominique Debartzch (1782-1846), en mémoire de l'un de ses amis anglais dénommé Burton. Au XIXe siècle, Saint-Césaire était le site d'un très important marché agricole fréquenté notamment par les négociants de Montréal qui, tous les samedis, venaient s'y procurer les produits des paroisses environnantes, principalement de la farine, des grains et des animaux.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

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Date d'officialisation 2000-03-29

Spécifique Saint-Césaire

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Montérégie

Municipalité régionale de comté (MRC) Rouville

Municipalité Saint-Césaire (Ville)

Code géographique de la municipalité 55023

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 24' 36" -73° 00' 14"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.41004 -73.00403

Carte topographique 1/50 000 31H/06

Carte topographique 1/20 000 31H/06-0102

Ancien nom

  • Saint-Césaire  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 26 janvier 2000. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Césaire et la ville de Saint-Césaire se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saint-Césaire. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Césaire. Dans la région de la Montérégie, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Granby, on retrouve la municipalité de la paroisse de Saint-Césaire, jadis rattachée à la seigneurie de Yamaska. Peuplé vers 1800, le territoire se situe dans une plaine, sur les deux rives de la rivière Yamaska et au sud du mont Rougemont. La pauvreté extrême des Césairois d'alors ainsi que la nécessité d'un labeur incessant pour défricher un sol revêche a valu à l'endroit le surnom « Sainte-Misère » qui, fait à noter, semble presque calqué sur « Saint-Césaire ». L'endroit a été fondé en 1822 et érigé en paroisse en 1833. Le bureau de poste local portait déjà l'appellation « Saint-Césaire » (1832) que l'on a tout naturellement conservée à l'occasion de l'érection municipale survenue en 1845. Abolie en 1847, elle a été rétablie en 1855. Celle-ci évoque saint Césaire (470-542), évêque d'Arles en 503 et primat des Gaules en 514. Son influence considérable s'est fait sentir surtout dans le sud de la Gaule et à l'occasion des nombreux conciles qu'il a présidés. Alfred Bessette, qui allait devenir le célèbre frère André (1845-1937), a vécu à Saint-Césaire de 1854 à 1860.

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