Origine et signification Le territoire de cette municipalité de la région mauricienne se situe au centre de la portion sud de la MRC de Maskinongé, sur le bord de la rivière du Loup, au nord de Louiseville, près de Saint-Sévère. Les débuts de cet espace habité remontent à la fin du XVIIIe siècle avec la fondation en 1797 d'une mission devenue la paroisse de Saint-Léon-le-Grand, érigée canoniquement en 1833 et civilement en 1849, par suite du démembrement partiel de Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup. Au début, on identifiait l'endroit comme Saint-Léon-de-Dumontier, parce que cette étendue était comprise en partie dans les fiefs de Dumontier, de Grosbois et de Grandpré. D'ailleurs, la première municipalité officiellement créée en 1845 portait le nom Dumontier. Devenue partie de la municipalité de comté en 1847, on la rétablissait comme municipalité de la paroisse de Saint-Léon-le-Grand en 1855, le territoire ayant été toutefois amputé en 1847 pour la formation de la paroisse de Saint-Paulin. En retenant cette appellation, on désirait célébrer les vertus du pape saint Léon le Grand (406-461), pontife suprême de 440 à 461. Originaire de la Toscane, il arriva à convaincre Attila, roi des Huns, de se retirer de l'Italie. Son corps a été le premier inhumé dans la basilique Saint-Pierre. Quant à Dumontier, ce nom évoque la seigneurie qui comprenait les limites de l'endroit, dénommée du patronyme de l'ancien secrétaire (1705) de Philippe de Rigaud de Vaudreuil (vers 1643-1725), François Dumontier (1666- 1714), qui reçoit ce fief en 1708. En 1986, les autorités municipales locales adoptent la dénomination collective Léongrandien pour identifier leurs concitoyens. Saint-Léon a connu, au XIXe siècle, une certaine célébrité attribuable à ses eaux minérales.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.