Origine et signification La municipalité régionale de comté de La Haute-Côte-Nord est située sur la Côte-Nord entre les rivières Saguenay et Betsiamites; elle couvre 12 508 km². On retrouve les régions habitées dans les parties hospitalières de la MRC, c'est-à-dire la plaine côtière le long du Saint-Laurent, de même que les terrasses marines au fond des baies et des anses de la rive gauche du fjord du Saguenay. Parsemé de pourvoiries et de zones d'exploitation contrôlée, l'arrière-pays comprend le tiers est des monts Valin et une vaste bande des Laurentides boréales.

L'établissement de la MRC haute-nord-côtière remonte à janvier 1982. Elle a succédé à la municipalité du comté de Saguenay et comprend dix municipalités dont Forestville, la plus populeuse, et Lac-au-Brochet, un territoire non organisé qui occupe plus de 80% de sa superficie. La population, qui est de langue maternelle française, est rurale mais non agricole, et comprend plus de jeunes âgés de moins de 25 ans que la proportion du Québec pour cette catégorie. Les secteurs de l'emploi dont l'importance est nettement supérieure à la moyenne québécoise sont celui des travailleurs forestiers et des bûcherons, celui du bâtiment et celui de l'exploitation des transports. La MRC tire son nom du régionyme qu'on attribue couramment à la partie de la rive nord du Saint-Laurent comprise entre le Saguenay et la Betsiamites : Haute-Côte-Nord (haute dans le sens de région la plus éloignée de la mer ou la plus proche de la source du Saint-Laurent, opposée à basse). D'aucuns étendent ce nom jusqu'à Sept-Îles. Voir : Côte-Nord (région) et Côte-Nord-du-Golfe-du-Saint-Laurent (municipalité).

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.