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Commission de toponymie

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Avenue De Lorimier


Origine et signification Cette voie de communication de Montréal traverse plusieurs de ses arrondissements, soit Ville-Marie, Le Plateau-Mont-Royal, Rosemont–La Petite-Patrie, Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension et Ahuntsic-Cartierville. D’une longueur totale d’environ 8,5 km, elle est orientée dans un axe nord-ouest–sud-est. L’avenue De Lorimier est formée de deux tronçons discontinus allant de la rue Notre-Dame Est à l’avenue Étienne-Brûlé. Son nom rappelle le souvenir du patriote François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier. Notons qu’à l’extrémité sud-est de l’avenue De Lorimier, on trouve la prison des Patriotes-au-Pied-du-Courant.

Date d’attribution du nom : 27 juin 1883.

Notice biographique

François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier (Saint-Cuthbert, 1803 – Montréal, 1839) est notaire et patriote. Fidèle partisan de Louis-Joseph Papineau, Chevalier de Lorimier devient rapidement un personnage influent, proche des dirigeants patriotes et très engagé dans l'organisation de leur parti. En 1834, il soutient les 92 résolutions adoptées par la Chambre d'assemblée du Bas-Canada – elles concernent notamment l'établissement d'un gouvernement responsable (c'est-à-dire exerçant un pouvoir concret sur l'administration des affaires internes de l'État), l'amélioration du système de vente des terres publiques et le respect du principe de l'égalité devant la loi, sans distinction d'origine, de langue ou de religion. En 1837, en raison de son profond désaccord avec l'annonce des dix résolutions de Russel votées par Londres en réponse aux résolutions des patriotes, il s'implique désormais totalement dans le mouvement de résistance. Au début de novembre, il est blessé au cours d'un affrontement à Montréal entre les Fils de la liberté et le Doric Club, deux milices populaires, l'une propatriote et l'autre loyaliste. Au cours des semaines qui suivent, Chevalier de Lorimier prépare la lutte armée dans le comté de Deux-Montagnes et assiste à la bataille de Saint-Eustache, avant de se réfugier aux États-Unis afin de se soustraire au mandat d'arrêt lancé contre lui. Il rejoint Papineau et d'autres chefs patriotes au Vermont, avec qui il discute de la possibilité d'une nouvelle insurrection au Bas-Canada et participe à la fondation de l'Association des frères chasseurs, une autre milice, pour un prochain soulèvement. De retour au pays temporairement, il est présent lorsque Robert Nelson lit la Déclaration d'indépendance du Bas-Canada, le 28 février 1838. Le 7 novembre, après un autre séjour en sol américain, il participe au soulèvement de Beauharnois avant d'être arrêté en tentant de repasser la frontière cinq jours plus tard. Incarcéré à la prison du Pied-du-Courant à Montréal, Chevalier de Lorimier est reconnu coupable, devant une cour martiale, de haute trahison et condamné à mort. Il est pendu le 15 février 1839 avec quatre de ses compagnons.

Date d'officialisation 1996-12-13

Spécifique De Lorimier

Générique (avec ou sans particules de liaison) Avenue

Type d'entité Avenue

Région administrative Montréal

Municipalité régionale de comté (MRC) Hors MRC

Municipalité Montréal (Ville) (Montréal)

Code géographique de la municipalité 66023

Dans une adresse, on écrirait, par exemple : 10, avenue De Lorimier

Sur un panneau de signalisation routière, on écrirait, par exemple : Avenue De Lorimier

Le nom en rouge correspond à la municipalité qui existait avant les fusions municipales. Dans une adresse, il faut continuer d'utiliser le nom de cette ancienne municipalité.

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