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Commission de toponymie

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Sainte-Anne-de-la-Pérade

Origine et signification « Sainte Anne, près Batiscan », voilà comment on désignait jadis cet endroit de la Mauricie, né en 1693 comme paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade, à l'érection canonique de laquelle on procédait en 1714. Par la suite, un bureau de poste ainsi identifié était établi en 1820, puis une municipalité de paroisse créée en 1845, suivie, en 1912, de la municipalité du village de La Pérade. Ces dernières fusionnent en mai 1989 pour former l'actuelle municipalité qui a repris l'appellation de la municipalité de paroisse. Sise à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Trois-Rivières, au confluent de la rivière Sainte-Anne – qui fut la première à porter ce nom attesté dès les années 1640 chez Jean Bourdon et qui a passé ensuite à la seigneurie, à la paroisse, etc. – et du Saint-Laurent, cette entité porte un nom qui rappelle son appartenance à la seigneurie de Sainte-Anne-De La Pérade, dénomination souvent abrégée en Sainte-Anne. Celle-ci fut concédée par l'intendant Jean Talon en 1672 à Edmond de Suève et Thomas de Lanouguère (mort en 1678), patronyme que ses descendants transformeront en Lanaudière. Par suite d'une quatrième augmentation d'étendue accordée en avril 1735 à son fils, Pierre-Thomas Tarieu de La Pérade (1677-1757), la seigneurie prendra son nom définitif, tiré également en partie de celui de la rivière à l'embouchure de laquelle la municipalité a été implantée. Le sieur de La Pérade demeure surtout connu en sa qualité d'époux de Madeleine de Verchères, héroïne québécoise qui défendit victorieusement, à l'âge de 14 ans, le fortin de bois de ses parents contre une bande d'Iroquois. Chaque hiver, en janvier et en février, des milliers de touristes y viennent pêcher les petits poissons des chenaux, sorte de petites morues ou poulamons. Pour ce faire, ils s'abritent dans des cabanes chauffées, installées sur la Sainte-Anne. Grâce à des trous pratiqués dans la glace, ils attrapent le poisson venu frayer, généralement fort abondant à ce moment. Les Péradiens sont fiers du titre de Capitale mondiale du poisson des chenaux accolé à leur municipalité. Par ailleurs, l'importance de la rivière Sainte-Anne, couplée à la présence d'îles, de ponts et de canaux de même que l'activité locale axée presque exclusivement sur le cours d'eau et ses affluents ont valu à l'endroit le titre de Venise canadienne. La municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade appartient à la MRC des Chenaux; auparavant, elle était rattachée à la MRC de Francheville qui a cessé d'exister, le 31 décembre 2001, à la suite de la création de la nouvelle ville de Trois-Rivières.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 1989-11-16

Spécifique Sainte-Anne-de-la-Pérade

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Municipalité

Région administrative Mauricie

Municipalité régionale de comté (MRC) Les Chenaux

Municipalité Sainte-Anne-de-la-Pérade (Municipalité)

Code géographique de la municipalité 37205

Latitude nord     Longitude ouest 46° 35' 00" 72° 12' 00"

Coordonnées décimales -72.2      46.58333

Carte topographique 1/50 000 31I/09

Carte topographique 1/20 000 31I/09-0102

Anciens noms

  • La Pérade  (Municipalité de village)

  • Sainte-Anne-de-la-Pérade  (Municipalité de paroisse)

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