Origine et signification Immédiatement au nord-est de La Sarre, entre Val-Saint-Gilles au nord et Macamic au sud, s'insère la municipalité de Chazel, créée en 1938 sous la dénomination de Saint-Janvier, mais couramment connue par le passé comme Saint-Janvier-de-Chazel. C'est en janvier 1991 que Saint-Janvier a pris le nom de Chazel dont on a d'ailleurs tiré la dénomination collective des citoyens de l'endroit, les Chazelois. Les pionniers, issus de Sainte-Catherine (La Prairie) et de Saint-Adelphe (Champlain) s'y installent en 1917. La paroisse, qui est à l'origine de la municipalité, fondée en 1917 et canoniquement érigée en 1951, était connue jadis sous la double appellation de Saint-Janvier-de-Chazel et de Saint-Janvier-de-Royal-Roussillon. Le bureau de poste ouvert en 1935 se dénomme Chazel. Saint-Janvier, en italien Gennaro, évoque un martyr napolitain du début du IVe siècle largement connu par le miracle (attesté depuis 1389) de la liquéfaction périodique de son sang conservé dans la cathédrale de Naples. Pour ce qui est de Chazel, canton proclamé en 1916, il rappelle la mémoire d'un militaire, Guillaume Chazel, mort en vue des côtes de l'île du Cap-Breton en 1725. Le territoire municipal est généreusement arrosé de plans d'eau (lac Piton; lac Chazel; lac de Courval) et de cours d'eau, notamment la rivière La Sarre, dans la partie sud de cette étendue. À l'image d'autres localités témiscabitibiennes, Chazel prospère grâce aux ressources forestières et minières.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.