Origine et signification Son territoire étant composé de vallons, de forêts, de champs, la municipalité de Lejeune respire la paix en harmonie avec la nature. La rivière Squatec en constitue sa limite ouest. Colonisé à compter de 1931, le territoire sera érigé en municipalité, en 1964, sous le nom Saint-Godard-de-Lejeune. Le bureau de poste ouvert en 1933 sera désigné sous l'appellation Lejeune. La paroisse, érigée canoniquement en 1968, prendra quant à elle le nom Saint-Godard, tout simplement. On assistera au changement de la désignation de la municipalité en celle de Lejeune au début de 1991. On ignore le motif d'attribution de Lejeune, bien que l'on soupçonne qu'il puisse s'agir du père Paul Le Jeune (Vitry-le-François, France, 1591 - Paris, 1664), jésuite qui, accompagné d'un groupe d'Amérindiens, séjourna dans la région durant l'hiver 1633-1634. Le père Le Jeune était alors supérieur des Jésuites, à Québec. Quant à Saint-Godard, qui identifiait une desserte dès 1937. Il rappelle un prêtre des V^e ‑ VI^e siècles, sacré évêque le même jour que saint Médard, en 530. Frères jumeaux suivant la légende, Godard et Médard ont également été élevés à la prêtrise au même moment. Comme saint Médard était déjà titulaire d'une paroisse du diocèse de Rimouski, saint Godard ne devait pas demeurer en reste!
Les municipalités de Saint-Juste-du-Lac, d'Auclair ainsi que celle de Lejeune forment une région géographique connue sous l'appellation Jal, constituée de la première lettre des mots Juste, Auclair et Lejeune. Cette région se situe à l'est du lac Témiscouata. Le regroupement de ces trois municipalités de l'arrière-pays du Bas-Saint-Laurent a été réalisé à des fins économico-administratives et d'aménagement territorial.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.