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Commission de toponymie

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Saint-Lin–Laurentides

Origine et signification La nouvelle ville de Saint-Lin–Laurentides a été créée le 1er mars 2000. Elle est issue du regroupement de la municipalité de Saint-Lin et de la ville de Laurentides. L'ancien territoire de la municipalité de Saint-Lin occupait une vaste superficie de la MRC de Montcalm avec ses 113 km²; cette municipalité de la région de Lanaudière ceinturait dans ses limites la ville de Laurentides (1883), anciennement municipalité du village de Saint-Lin (1856). Elle a été établie sur les rives de la rivière de l'Achigan. C'est vers 1807 qu'un groupe de pionniers de Saint-Pierre-du-Portage –qui deviendra ultérieurement « L'Assomption » (1838) – s'installent dans le secteur qui sera érigé canoniquement en 1828 et civilement en 1836 en paroisse de Saint-Lin-de-Lachenaie, « Lachenaie » étant orthographié à l'époque « Lachenaye ». Ce territoire ressortissait en partie aux seigneuries de La Chesnaye et de L'Assomption, de même qu'au fief Marsolet. Cette appellation sera reprise sous la forme abrégée « Saint-Lin » pour la municipalité de paroisse érigée en 1845, abolie en 1847 pour devenir partie de la municipalité de comté. Elle sera rétablie comme de nombreuses autres, en 1855, sous la dénomination « Saint-Lin-de-Lachenaye ». L'identification choisie entretient un lien avec le lieu d'origine des pionniers, Saint-Pierre-du-Portage. En effet, saint Lin, qui régnera de 67 à 76 comme pape, a été converti par saint Pierre et lui a succédé. Ayant exercé son pontificat sous Néron et Vespasien, il sera écarté du nouveau calendrier liturgique, son martyre n'ayant jamais été attesté. Longtemps connu sous l'appellation « Saint-Lin-des-Laurentides », l'endroit a vu l'un de ses fils, Wilfrid Laurier (1841-1919), accéder à la direction du pays en 1896, poste qu'il occupera jusqu'en 1911. Son père, Carolus Laurier, fut le premier maire de la municipalité de 1855 à 1861. Sa maison natale et les environs ont été classés lieu historique national. En outre, les bureaux de poste de Saint-Lin (1847) et de Laurentides (1883) ont tour à tour desservi le territoire. Le nom de la ville s'accorde parfaitement avec la nature du territoire, formé d'une plaine faite de vastes espaces et de grands horizons, avec pour toile de fond le rebord méridional du Bouclier canadien, c'est-à-dire les Laurentides. L'appellation « Laurentides » a été attribuée par l'historien François-Xavier Garneau, en 1845, à ces montagnes qui suivent, au nord, une direction parallèle au fleuve Saint-Laurent, nom sur lequel a été formé celui de « Laurentides ». On y remarque la présence de nombre de lacs. La culture du tabac demeure l'une des activités économiques prédominantes de la nouvelle ville.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Date d'officialisation 2000-03-29

Spécifique Saint-Lin–Laurentides

Générique (avec ou sans particules de liaison)

Type d'entité Ville

Région administrative Lanaudière

Municipalité régionale de comté (MRC) Montcalm

Municipalité Saint-Lin–Laurentides (Ville)

Code géographique de la municipalité 63048

Latitude               Longitude (coord. sexagésimales) 45° 51' 06" -73° 45' 20"

Latitude               Longitude (coord. décimales) 45.85169 -73.75566

Carte topographique 1/50 000 31H/13

Carte topographique 1/20 000 31H/13-0101

Anciens noms officiels

  • Laurentides  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 1er mars 2000. En effet, à cette date, la ville de Laurentides et la municipalité de Saint-Lin se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saint-Lin–Laurentides. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Laurentides. On observe beaucoup de confusion autour des dénominations municipales « Saint-Lin » et « Laurentides », parce que la ville de Laurentides est tout entière enclose dans le vaste territoire de Saint-Lin, à l'extrémité ouest de la région de Lanaudière, autour de la rivière de l'Achigan, à une quarantaine de kilomètres de Joliette. Un autre facteur qui peut contribuer à cette situation repose sur le fait qu'à l'origine le territoire municipal a été érigé comme municipalité du village de Saint-Lin (1856), du nom du second pape de l'Église, lequel avait été attribué à la paroisse de Saint-Lin-de-Lachenaie (Lachenaye), érigée en 1828. Cette appellation et ce statut étaient modifiés en « Ville des Laurentides » en 1883. Il convient de ne pas confondre celle-ci avec la municipalité de Saint-Lin établie en 1845, abolie en 1847 et rétablie en 1855 comme municipalité de la paroisse de Saint-Lin-de-Lachenaye. À noter que la paroisse voisine de L'Assomption, « Saint-Pierre-du-Portage » à l'époque, avait le premier pape pour patron. En outre, les bureaux de poste de Saint-Lin (1847) et de Laurentides (1883) ont tour à tour desservi le territoire. Petite ville industrielle et commerciale, sise aux limites nord de la plaine laurentienne, elle a reçu ses premiers colons, originaires de L'Assomption et de Saint-Roch-de-l'Achigan particulièrement, vers 1807. Son nom s'accorde parfaitement avec la nature du territoire, formé d'une plaine faite de vastes espaces et de grands horizons, avec pour toile de fond le rebord méridional du Bouclier canadien, c'est-à-dire les Laurentides. L'appellation « Laurentides » a été attribuée par l'historien François-Xavier Garneau, en 1845, à ces montagnes qui suivent, au nord, une direction parallèle au fleuve Saint-Laurent, nom sur lequel a été formé celui de « Laurentides ». On y remarque la présence de nombre de lacs. C'est sur ce territoire, soutiennent avec fierté les Laurentiens... et les Saint-Linois, qu'est né Wilfrid Laurier (1841-1919), premier ministre du Canada de 1896 à 1911, dont le père, Carolus, occupait la charge de maire de Saint-Lin en 1855. Sa maison natale et les environs ont été classés lieu historique national.

  • Saint-Lin  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 1er mars 2000. En effet, à cette date, la municipalité de Saint-Lin et la ville de Laurentides se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Saint-Lin–Laurentides. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Lin. Deuxième plus vaste territoire de la MRC de Montcalm avec ses 113 km², cette municipalité de la région de Lanaudière enclôt dans ses limites la ville de Laurentides, anciennement municipalité du village de Saint-Lin. Elle a été établie sur les rives de la rivière de l'Achigan. C'est vers 1807 qu'un groupe de pionniers de Saint-Pierre-du-Portage – qui deviendra ultérieurement « L'Assomption » (1838) – s'installent dans le secteur qui sera érigé canoniquement en 1828 et civilement en 1836 en paroisse de Saint-Lin-de-Lachenaie, « Lachenaie » étant orthographié à l'époque « Lachenaye ». Ce territoire ressortissait en partie aux seigneuries de La Chesnaye et de L'Assomption, de même qu'au fief Marsolet. Cette appellation sera reprise sous la forme abrégée « Saint-Lin » pour la municipalité de paroisse érigée en 1845 et le bureau de poste établi en 1847, année de l'abolition de la municipalité qui devient partie de la municipalité de comté. Elle sera rétablie comme de nombreuses autres, en 1855, sous la dénomination de « Saint-Lin de Lachenaye ». L'identification choisie entretient un lien avec le lieu d'origine des pionniers, Saint-Pierre-du-Portage. En effet, saint Lin, qui régnera de 67 à 76 comme pape, a été converti par saint Pierre et lui a succédé. Ayant exercé son pontificat sous Néron et Vespasien, il sera écarté du nouveau calendrier liturgique, son martyre n'ayant jamais été attesté. Longtemps connu sous l'appellation « Saint-Lin-des-Laurentides », l'endroit a vu l'un de ses fils, Wilfrid Laurier (1841-1919), accéder à la direction du pays en 1896, poste qu'il occupera jusqu'en 1911. Son père, Carolus Laurier, fut le premier maire de la municipalité de 1855 à 1861. La culture du tabac demeure l'une des activités économiques prédominantes des Saint-Linois.

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