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Commission de toponymie

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Gaqpesawe'gatig (Ville)  - Variante traditionnelle autochtone
Tlaqatige'jg (Ville)  - Variante traditionnelle autochtone
Carleton-sur-Mer  - Nom officiel

Origine et signification Tlaqatige'jg, ou Tlagatigetjg, est le nom que les Micmacs utilisent pour parler du lieu habité qui deviendra la ville de Carleton-sur-Mer. Il signifie « lieu de résidence permanente ».

Sources

Fichier de format EXCEL intitulé Micmacs Copy of QC TOPONYMY_ APRIL 22 2010.

Pacifique, Père F., O.M.I, « Le pays des Micmacs », publié dans le Bulletin de la Société de géographie de Québec, 1927.

Variante traditionnelle autochtone

  • Gaqpesawe'gatig (Ville)

    Gaqpesawe'gatig, ou Gaqpesewe'gatig, ou encore Gagpesaoegatig, est le nom que les Micmacs utilisent pour parler de l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Omer, dont le territoire fait maintenant partie de la ville de Carleton-sur-Mer. Selon les sources, il signifie « endroit aux éperlans », ou « rendez-vous des éperlans ».

Anciens noms officiels

  • Carleton  (Ville)

    Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 4 octobre 2000. En effet, à cette date, la ville de Carleton et la municipalité de la paroisse de Saint-Omer se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Carleton–Saint-Omer. En 2005, la nouvelle ville prit le nom de Carleton-sur-Mer. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Carleton. Les municipalités des cantons de Carleton (1855) et de Carleton-sur-Mer (1927) ont d'abord existé comme entités distinctes avant de fusionner en 1972 pour former la ville de Carleton en Gaspésie. Toutes ces appellations ont pour source commune celle du canton de Carleton proclamé en 1842. Ce nom souligne la mémoire du général Guy Carleton, 1er baron Dorchester (1724-1808), lieutenant-gouverneur de la province nouvellement créée de Québec (1766-1768), sous le gouverneur James Murray, puis gouverneur en chef de cette même province de Québec, de 1768 à 1778 et de 1786 à 1796. Il fut davantage connu sous le nom de lord Dorchester, le titre de baron lui ayant été octroyé en juillet 1776 pour avoir sauvé Québec lors de l'invasion des Américains l'année précédente. Il s'est surtout signalé à l'attention des Canadiens français par des réformes prudentes et empreintes de justice. Il demeure l'un des Britanniques les plus sympathiques à la cause des Québécois d'alors. Ville commerciale et touristique magnifiquement située au fond d'une anse et marquée par la présence du mont Saint-Joseph à partir du sommet (558 m) duquel le panorama se révèle exceptionnel entre Maria et Saint-Omer, Carleton a connu une première vague de population dès le XVIIIe siècle. Fuyant l'ostracisme britannique, certains Acadiens se sont réfugiés à Bonaventure après la bataille de la Restigouche en 1760 et la destruction de la Petite-Rochelle. En 1766, ces Acadiens demandent au lieutenant-gouverneur Carleton la permission de s'établir dans le secteur de Tracadièche, aujourd'hui Carleton. Ils ont voulu rappeler leur terre natale en dénommant les lieux Tracadièche (variantes : Tracadigache, Tracadiche, Traquadigash, etc.), c'est-à-dire Petite-Tracadie, appellation d'origine micmaque ayant pour sens : endroit où il y a beaucoup de hérons, laquelle a eu cours jusque vers 1787 alors que des Loyalistes américains lui substituèrent Carleton. On retrouve encore aujourd'hui dans la baie d'importantes colonies de hérons bleus.

  • Carleton–Saint-Omer  (Ville)

    La nouvelle ville de Carleton–Saint-Omer a été créée le 4 octobre 2000. Elle est issue du regroupement de la ville de Carleton et de la municipalité de la paroisse de Saint-Omer. Il est à noter que le nom de cette nouvelle ville a été changé le 7 mai 2005. En effet, à cette date, la ville de Carleton–Saint-Omer est devenue la ville de Carleton-sur-Mer. Pour plus d'information, nous vous invitons à consulter les rubriques de l'ancienne ville de Carleton et de l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Omer.

  • Saint-Omer  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 4 octobre 2000. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Omer et la ville de Carleton se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Carleton–Saint-Omer. L'appellation Saint-Omer a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un village correspondant au noyau habité de l'ancienne municipalité de paroisse du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Omer. Sur le bord de la baie Tracadigache, juste à l'ouest de Carleton, bornée par Nouvelle à l'ouest, se situe la municipalité de la paroisse de Saint-Omer, dont le territoire appartient aux cantons de Nouvelle et de Carleton ainsi qu'à l'ancienne seigneurie de Shoolbred en Gaspésie. La paroisse, qui a donné son nom à la municipalité (1904) et au bureau de poste (1903) – identifié comme Carleton West entre 1887 et 1903 –, a été détachée de Saint-Joseph-de-Carleton en 1899 par suite de son érection canonique. Cette appellation figure sur une carte de comté d'un auteur inconnu (1905) et a été précédée de la dénomination micmaque Gagpesaoegatig, rendez-vous des éperlans. Elle rappelle le souvenir de l'abbé Joseph-Omer Normandin, né en 1835. Tour à tour curé de Bonaventure (1865-1872), de Saint-Éloi (1887-1891) et de Saint-Joseph-de-Carleton (1895-1901), il est considéré comme le fondateur de Saint-Omer, endroit qu'il a desservi à la fin du XIXe siècle. Le nom collectif des citoyens, Audomarois, est tiré du latin Audomarus, de Saint-Omer, et identifie également les habitants de la localité française homonyme dans le Pas-de-Calais. D'autre part, Audomarus est le nom latin de saint Omer, moine né vers la fin du VIe siècle, décédé en 670, évêque de Thérouanne de 636 à 642. Il favorisa la fondation du monastère de Saint-Bertin à Sithiu, lieu qui deviendra Saint-Omer. Quelques ruisseaux (Alain, Godbout), quelques lacs (Paradis, à Jos-Thériault) et la rivière Stewart Est parsèment le territoire doté d'une belle plage sablonneuse et d'un barachois remarquable qui invite à la promenade. L'agriculture, le travail forestier et des carrières de pierre calcaire composent la mosaïque économique locale.

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