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Commission de toponymie

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Mta'n (Ville)  - Variante traditionnelle autochtone
Matane  - Nom officiel

Origine et signification Mta'n, ou Mtan, est le nom que les Micmacs de Listiguj utilisent pour parler de la ville de Matane. Selon les sources, il signifie « montagne boisée », ou « vivier des castors ».

Sources

Fichier de format EXCEL intitulé Micmacs Copy of QC TOPONYMY_ APRIL 22 2010.

Pacifique, Père F., O.M.I, « Le pays des Micmacs », publié dans le Bulletin de la Société de géographie de Québec, 1927.

Anciens noms officiels

  • Petit-Matane  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 26 septembre 2001. En effet, à cette date, les municipalités de Petit-Matane et de Saint-Luc-de-Matane, la municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane et la ville de Matane se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Matane. L'appellation Petit-Matane a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Petit-Matane. Depuis l'établissement de colons sur la côte matanaise, l'on a dénommé, par opposition au Grand-Matane (la ville de Matane depuis), Petit-Matane, toute l'agglomération établie près du fleuve entre les Écorchis et la limite est de la seigneurie de Matane. La municipalité a été implantée entre Sainte-Félicité, à l'est, et Saint-Jérôme-de-Matane, à l'ouest. Cet endroit, dont le territoire a été détaché en partie de Saint-Jérôme-de-Matane et en partie de la municipalité de la paroisse de Sainte-Félicité en 1956, porte un nom qui remonte au moins au XVIIIe siècle. En effet, dès 1739, on mentionnait le nom de lieu Petit Matanne, qui a été transformé en Petite-Matane en 1877 lors de la création du bureau de poste local. On peut raisonnablement croire que cette forme féminine s'est imposée par la suite, peut-être en raison du sentiment linguistique des sujets parlants qui considéraient le -e final de Matane comme l'indice du féminin. Cependant, le maintien d'un usage répandu en faveur de la forme Petit-Matane a contribué à la re-masculinisation officielle de la dénomination municipale en 1982, phénomène consacré par l'adoption du gentilé Petit-Matanais par les autorités locales en 1986. Voir : Matane (ville).

  • Saint-Jérôme-de-Matane  (Municipalité de paroisse)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 26 septembre 2001. En effet, à cette date, la municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane, les municipalités de Petit-Matane et de Saint-Luc-de-Matane ainsi que le ville de Matane se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Matane. L'appellation Saint-Jérôme-de-Matane a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane. Entre Saint-Ulric-de-Matane et Petit-Matane, voisine immédiate au sud de Matane, s'insère la municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane, dans le Bas-Saint-Laurent. Les entités hydrographiques Rivière Matane et Lac Blanchette marquent le paysage de ces lieux aux contours topographiques tourmentés. Paroisse mère de Matane, Saint-Jérôme-de-Matane est considérée comme fondée en 1662, bien qu'elle ne fût érigée que 200 ans plus tard, en 1861. Les premiers établissements se font peu après la concession de la seigneurie de Matane en 1672 à Mathieu Damours, des deux côtés de la rivière homonyme. D'abord établie comme municipalité de Matane en 1845, devenue partie de la municipalité de comté en 1847, la municipalité actuelle, empruntant sa dénomination à la paroisse religieuse, est officiellement créée en 1855. Saint Jérôme fut un célèbre père de l'Église, né vers 347 et mort en 420; sa transposition de la Bible en latin identifiée comme la Vulgate demeure son œuvre majeure. Suivant Hormisdas Magnan, l'endroit aurait été mis sous le patronage de Saint Jérôme pour rendre hommage à l'abbé Jérôme Demers (1774-1853), vicaire général de Québec de 1825 à 1853. Professeur de sciences et de philosophie au Petit Séminaire de Québec de 1818 à 1842, il est l'auteur d'un célèbre manuel de philosophie rédigé en latin et publié en 1835. Les activités locales, à l'image de maintes autres municipalités de type rural, se concentrent autour de l'agriculture et du travail en forêt. Voir : Matane (ville).

  • Saint-Luc-de-Matane  (Municipalité)

    Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 26 septembre 2001. En effet, à cette date, les municipalités de Saint-Luc-de-Matane et de Petit-Matane, la municipalité de la paroisse de Saint-Jérôme-de-Matane et la ville de Matane se regroupaient pour constituer la nouvelle ville de Matane. L'appellation Saint-Luc-de-Matane a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne municipalité du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Luc-de-Matane. Implantée à quelque 10 km au sud de Matane, immédiatement à l'est de Saint-Jérôme-de-Matane dans le Bas-Saint-Laurent, cette municipalité a été colonisée dans la seconde moitié du XIXe siècle. Le lac Grondin et la rivière Petite Matane arrosent les terres environnantes. La dénomination de Saint-Luc, d'abord attribuée à la mission fondée en 1878 et devenue paroisse en 1903, a identifié le territoire municipale de 1904 à 1997. On a ainsi voulu rendre hommage à l'abbé Luc Rouleau, né en 1837, curé de Matane (1868-1884) et de Saint-Jérôme-de-Matane, qui a apporté son aide spirituelle alors que les lieux n'étaient qu'une mission, à partir de 1882. Le dérivé Lucois qu'on en a tiré souligne l'enchâssement de son souvenir dans le cœur de la population locale. Cependant intégrée au canton de Tessier proclamé en 1864, la municipalité a été créée en 1880 comme municipalité du canton de Tessier. Cette appellation honorait Ulric-Joseph Tessier (1817-1892), avocat, homme politique (député de Portneuf à l'Assemblée législative de 1851 à 1854), juge à la Cour supérieure (1873-1875) et à la Cour du banc de la reine (1875-1892). Il fondera la Banque Nationale en 1858, laquelle fusionnera en 1924 avec la Banque d'Hochelaga, pour former la Banque Canadienne Nationale. En 1847, ayant épousé Marguerite-Adèle Kelly, petite-fille de Joseph Drapeau, seigneur de Rimouski (1790-1810), il demeure possible que cette union explique le choix de ce nom de canton. En 1997, les autorités municipales ont adopté le nouveau nom de Saint-Luc-de-Matane afin de procurer à leur municipalité un nom distinct et unique. Cette appellation correspond à celle du bureau de poste local qui est identifié ainsi depuis 1931, mais il fait référence aussi à la MRC et à la circonscription électorale municipale.

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