Origine et signification
Il est à noter que cette ville n'existe plus depuis le 5 mai 2010. En effet, à cette date, les villes de Cabano et de Notre-Dame-du-Lac se regroupaient pour constituer une nouvelle ville désignée sous le nom temporaire Cabano–Notre-Dame-du-Lac,modifié pour Témiscouata-sur-le-Lac le 13 novembre 2010. L'appellation Notre-Dame-du-Lac a toutefois été préservée et elle désigne maintenant un secteur correspondant au territoire de l'ancienne ville du même nom. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne ville de Notre-Dame-du-Lac.
La disposition de cette ville du Témiscouata, contiguë à Dégelis au sud et à Cabano au nord, épouse la forme d'un amphithéâtre sur les bords du lac Témiscouata, une nappe d'eau longue d'environ une quarantaine de kilomètres, et assure une vue superbe sur le lac et les montagnes environnantes. L'ancien nom Le Détour-du-Lac, appliqué jadis à Notre-Dame-du-Lac et à son bureau de poste (1861-1876), souligne qu'il contourne le lac Témiscouata, une haute pointe boisée s'abaissant dans les eaux profondes du lac et forçant le rivage à emprunter une courbe prononcée. D'abord créée comme municipalité de paroisse en 1871, deux ans après l'érection canonique de la paroisse qui avait reçu son premier curé en 1861, Notre-Dame-du-Lac allait obtenir le statut de ville en 1968 par suite d'une fusion à la municipalité de village homonyme établie en 1949. À l'origine, les familles étaient regroupées autour de trois points différents : Le Lac, Le Détour-du-Lac, principal centre, et Dégly. L'ancienneté du territoire – le portage du Témiscouata était utilisé dès 1608 –, n'a pas empêché le modernisme de pointe de s'y implanter sous la forme d'un hôtel de ville ultramoderne qui fonctionne à l'énergie solaire. L'activité agricole demeure importante à Notre-Dame-du-Lac, complétée par une gamme de services qui y sont assurés. Les gens de Notre-Dame-du-Lac disposent depuis peu du gentilé Damelacois qui les caractérise bien.
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.