Origine et signification
Il est à noter que cette municipalité n'existe plus depuis le 9 février 2000. En effet, à cette date, la municipalité de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte et la municipalité du village de L'Isle-Verte se regroupaient pour constituer la nouvelle municipalité de L'Isle-Verte. Le texte qui suit est celui qui avait été rédigé pour décrire l'ancienne municipalité de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte. Dans la région du Bas-Saint-Laurent, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Rivière-du-Loup, son territoire englobant celui de L'Isle-Verte et à la hauteur de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, a été implantée cette municipalité dont une partie du territoire est baignée par les eaux de la rivière Verte. Elle entre dans l'histoire sous l'appellation de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Île(Isle)-Verte, nom modifié en La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste, instituée comme mission autour de 1766 et comme paroisse en 1828. La fête patronale de la paroisse fut d'abord célébrée le 24 juin, mais le père de La Brosse a fait modifier cette pratique, en 1780, à la faveur du 29 août, fête de la Décollation, la Saint-Jean donnant lieu à des démonstrations trop profanes. Beaucoup plus tard, en 1952, une partie du territoire de la municipalité de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte est détachée pour donner naissance à la municipalité de Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte. Si l'île Verte est mentionnée par Champlain en 1621 et dans la Relation des Jésuites de 1664 sous la forme Isle Verte, il paraît plus difficile d'établir avec grande certitude le motif d'attribution de l'élément Saint-Jean-Baptiste. Généralement, on estime qu'il s'agit du prénom du cinquième seigneur, Jean-Baptiste Côté (1670-1736), qui échangea, en 1711, ses deux terres de Saint-Pierre, à l'île d'Orléans, pour la seigneurie de l'Île-Verte et qui fit don d'une terre pour la construction de l'église. Suivant Hormisdas Magnan, il conviendrait d'y voir un coup de chapeau au père Jean-Baptiste de La Brosse (1724-1782), missionnaire sur un vaste territoire allant de l'île aux Coudres à Sept-Îles et de Tadoussac à Chicoutimi de 1766 à 1782. De 1770 à 1782, il dessert les missions qui s'égrènent entre Cacouna et Richibouctou. Enfin, le fait que monseigneur de Saint-Vallier, évêque de Québec de 1688 à 1727, portait le prénom de Jean-Baptiste n'est peut-être pas entièrement étranger au choix du saint patron de la paroisse. Voir : L'Isle-Verte (municipalité de village).
Sources
Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
Date de désofficialisation
2000-03-29
Spécifique
Saint-Jean-Baptiste-de-l'Isle-Verte
Générique (avec ou sans particules de liaison)
Type d'entité
Municipalité
Région administrative
Bas-Saint-Laurent
Municipalité régionale de comté (MRC)
Rivière-du-Loup
Municipalité
L'Isle-Verte (Municipalité)
Code géographique de la municipalité
12043