Origine et signification Implantée dans la partie ouest de la MRC d'Arthabaska, la municipalité de Saint-Samuel est distante d'environ 20 km de Victoriaville, plus à l'est. Constitué d'une vaste plaine peu accidentée, le territoire est traversé en son centre par la rivière Bulstrode, anciennement dénommée Rivière du Loup, qui coule d'est en ouest avant de se jeter dans la rivière Nicolet. D'abord ouverte comme mission en 1866 et canoniquement érigée la même année, la paroisse de Saint-Samuel a été détachée de celles de Sainte-Eulalie, Saint-Valère-de-Bulstrode, Saint-Léonard et Sainte-Clotilde-de-Horton. La municipalité de paroisse voit le jour le 9 mars 1878, soit le jour même de l'érection civile de la paroisse. Son statut de municipalité de paroisse a été modifié pour celui de municipalité, le 16 juillet 2011. La dénomination retenue évoque un prêtre et prophète du XI^e siècle avant Jésus-Christ dont la fête est célébrée le 20 août, suivant le calendrier liturgique. Ce personnage biblique a lutté contre les Philistins et instauré la royauté en faisant nommer d'abord Saül, puis David. Les deux Livres de Samuel, rédigés par un inconnu, racontent les événements qui ont entouré les règnes de Saül et de David. Les pionniers de l'endroit s'étaient installés dans le canton de Bulstrode sur les bords de la branche nord-est de la rivière Nicolet vers 1830. L'implantation de la compagnie Lemesurier, Tilstone et Cie, en 1843, spécialisée dans le commerce du bois, allait largement contribuer à l'essor de la colonie naissante. Le bureau de poste local, ouvert en 1894, porte l'appellation Saint-Samuel-de-Horton, soulignant l'inclusion, en partie, de cet espace administratif dans le canton de Horton, proclamé en 1840.

Sources

Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.